Derniers jours

Un dernier billet « Américain »… Bonne lecture !

08 novembre 2022 – Tempête

Aujourd’hui est une journée sans…

La pluie et le vent sont intenses, d’autant plus en bord d’océan !

Nous sommes donc coincés dans le Lican pour la journée.

L’homme et moi sortons quelques fois pour permettre à la 4-pat de faire ses besoins.

La journée s’égrène au rythme de parties endiablées de Mario Kart ‘bataille’, de lecture et jeux.

C’est donc un petit billet qui me permet de répondre à une question que nous avons eue en commentaire. Il nous a été demandé pourquoi nous n’avions pas mis le Lican en attente dans un stockage pendant plusieurs mois pour pouvoir continuer à sillonner les USA à l’avenir.

Alors nous y avons pensé, bien évidemment. Pour nous c’était une solution oeillère. Le stockage a un coût, proportionnel au nombre de pieds, il y avait aussi l’assurance et l’enregistrement annuel au DMV (le bureau des immatriculations) à considérer ainsi que les éventuels frais à faire au retour (ex. pneus, freins). Tous se seraient ajoutés à notre budget et l’auraient limité pour la suite d’autant plus que la parité €/$ n’est pas en notre faveur cette fois. Cela sans la garantie d’une reprise du marché pour assurer une meilleure revente ni d’un retour à un coût de l’essence plus abordable.

Enfin, nous avons pu voir qu’en proximité des grandes villes, ce n’était pas très praticables au vu du gabarit du Lican, que le boundocking (spot nature) était très peu existant dans l’Est (ou difficilement accessible) et que les camps étaient excessivement chers.

Peut-être aussi que nous voulions faire table rase d’une situation qui nous a miné et ne pas garder cette attache qui nous aurait obligé à revenir pour poursuivre avec ce véhicule alors que nos projets peuvent évoluer…

09 novembre 2022 – Pesée

Il fait beau ce matin ! Ouf !

L’homme sort les valises et étudie nos moyens pour rejoindre notre home sweet home de l’aéroport de Paris.

Comme nous avons la 4-pat, nous prenons un vol direct et devons donc rejoindre la maison en voiture.

Vu le nombre de bagages, il est compliqué de trouver un véhicule qui permette de tout mettre ainsi que 3 passagers et la 4-pat (et sa caisse !). L’homme regarde donc un mix entre voiture/ train ou avion ou faire venir quelqu’un avec notre camping-car ou louer deux véhicules.

Finalement il se dit qu’un utilitaire pourrait faire l’affaire, mode taxi coréen (les cinéphiles, vous aurez la référence). Pas très secure mais bon, on fera avec…

J’ai la notification que la caisse est arrivée…après que nous soyons allés valider une dernière nuit au camp ! On la récupérera le lendemain après avoir fait l’opération auprès du garage.

Aujourd’hui, nous nous occuperons « juste » de passer à la banque – encaisser en espèce un chèque que nous rembourse l’assurance – et passer chez Walmart pour prendre un pèse-bagage et de quoi faire des crêpes (on est breton ou on ne l’est pas !).

Arrive le moment tant redouté de la pesée des bagages…et…tadam…trop lourds pour certains.

C’était à prévoir mais l’espoir est tenace !

Nous devrons jouer aux vases communicants pour rééquilibrer. Dur dur. Surtout qu’il faut en plus transformer deux sacs soutes en sacs cabine pour limiter les bagages supplémentaires. Faire cela alors que nous continuons de vivre dans l’espace – restreint – que l’on quitte ne facilite pas les choses.

La nuit porte conseil et il nous reste le temps à l’hôtel pour faire le point. Nous savons à quoi renoncer si cela s’avère impossible.

L’homme commence à distribuer certaines choses aux voisins et fini par prendre une bière avec eux.

10 novembre 2022 – Charybde…

J’ai la notification qu’un colis que j’attends sera livré aujourd’hui au lieu de demain, parfait ! Je n’aurais pas à le faire renvoyer en France !

C’est quelque chose que j’ai commandé il y a quelques semaines, avant que nous décidions de rentrer, et que je savais arriverait à cette période.

Le plan de la journée est clair: aller chercher le pickup à l’aéroport de San Diego, vider le RV et lui donner un coup de propre avant de finaliser les papiers avec John en début d’après-midi, enfin aller chercher la caisse et mon colis et rejoindre l’hôtel à l’aéroport de Los Angeles.

Easy !

Mais c’est sans compter sur l’alignement des astres qui est contre nous visiblement…

Lorsque nous souhaitons récupérer la voiture, le préposé refuse de finaliser le dossier. Il s’avère qu’ils ont besoin de la confirmation du vol comme garantie, notre carte bancaire est une carte de débit et non une carte de crédit. Jusque là nous n’avions eu aucun soucis de ce genre, même pour louer un véhicule. C’est probablement lié au fait que nous faisons un one-way et la rendons dans une autre agence. Nous n’avons pas encore validé le billet retour, donc pas de confirmation et nous n’avons plus de carte alternative depuis que l’homme a égaré son portefeuille (dans le Lican, il en est persuadé mais on ne l’a toujours pas retrouvé…).

L’homme appelle Air France pour valider notre retour au 12. L’agente, mal-aimable, nous dit qu’il n’est pas possible de changer un vol moins de 72h avant le départ, surtout que notre dossier doit passer par un service qui calcule la différence de prix… Elle nous dit de nous présenter directement au comptoir Air France de l’aéroport pour valider notre retour…mais sans confirmation de vol, pas de voiture…sans voiture, pas de possibilité d’aller à l’aéroport…sans aller à l’aéroport, impossible de faire valider notre retour…

C’est le serpent qui se mort la queue.

Elle ajoute aussi que nous aurons un chien pour que cela soit enregistré dans notre dossier (on passe sur le fait que ça ne l’était pas déjà…).

L’homme craque. Chacun son tour, moi c’était la veille face aux valises…

On décide de tenter un autre loueur. Alors que l’échange commence positivement, même résultat. Il faut une confirmation de vol !

Arrrrggggg

Je vous avoue que nous n’avons pas du tout pensé au comptoir Air France à l’aéroport de San Diego ! J’y pense alors que j’écris ce billet. La tête dans le guidon.

L’homme rappelle Air France. D’un opérateur à l’autre, cela peut changer. La jeune femme est aimable et fait le nécessaire pour transmettre notre dossier en urgence au service ad hoc pour l’évaluation du coût et surtout qu’il apparaisse sur l’appli.

Nous retournons donc chez le premier loueur, et c’est tout bon. Ouf !

Nous retournons au camp, en retard sur notre planning avec ces soucis, l’homme au volant du Lican, moi à celui de l’énorme pickup. Je fais toute petite dedans et je n’aurais pas dû mettre une jupe, elle se retrousse à chaque fois que j’y monte ou en descend.

Au camp, l’homme vide tandis que je donne un rapide coup de propre. Il n’y aurait pas besoin de le faire, ils le reprennent « en l’etat », mais que voulez-vous, on ne se refait pas.

John confirme à l’homme qu’il n’y a même pas besoin de le vider. Nous n’enlevons donc que les denrées tandis que nous laissons la vaisselle et autres équipements que nous ne rapportons pas et n’avons pas pu donner.

Cela peut sembler surprenant mais c’est visiblement la norme ici. John nous avait déjà confié que notre Lican était particulièrement propre et bien entretenu – surtout avec un chien et des enfants – au contraire de la plupart de ceux qu’ils reprennent.

L’homme garde aussi la plaque avant même si celle-ci est obligatoire en Californie. Il s’en arrangera avec John si cela pose soucis.

Je vous confirme que nous n’avons pas retrouvé le porte-feuille de l’homme ! S’il est vraiment dans le Lican, il y est (excellemment) bien caché !

Nous déjeunons une dernière fois au In-and-Out avant de retrouver John à l’heure dite.

On signe les papiers, ça va vite. Ils s’occupent de tout, démarches auprès du DMV incluses. Je devrai simplement notifier le changement de propriétaire au cas où il y aurait des amendes ou autres après la vente. Ça va tellement vite que John en oublie de me demander le titre (l’équivalent de la carte grise) et c’est moi que le lui rappelle !

Dernière photo avec notre maison sur roue de quatre mois.

Étape suivante, la boîte postale. La caisse de la 4-pat est arrivée comme prévue et mon colis est également là. Vous ne saurez pas de quoi il s’agit. Je garde encore le suspense 😉

Nous prenons la route pour LA. On y passera deux nuits avant d’embarquer pour la France. Nous aurions pu partir le 11 mais c’était s’ajouter du stress, surtout avec les valises à refaire à tête reposée.

Dîner au Denny’s.

À l’hôtel, le préposé aux bagages – Jesus – est top. Il charge nos nombreux sacs et conseille à l’homme de ne pas laisser dans la benne les quelques éléments qu’on ne monte pas dans la chambre (comme la cage de la 4-pat).

Le temps que l’homme gare la voiture, Jesus aura déposé l’ensemble des sacs dans notre chambre.

Fatigués et fourbus, la nuit sera bienvenue.

11 novembre 2022 – …et Scylla

Le programme de la journée est aussi chargé. Nous devons vider la voiture, la rendre puis réorganiser nos valises et valider nos billets avec Air France (ce système de devoir passer par un service annexe pour tout changement est usant).

Au réveil, je vais avec l’homme l’aider à sortir les choses qui étaient restées dans la voiture. La chambre est bien remplie !

Nous allons chercher le petit-déjeuner au Starbuck à côté puis nous partons rendre la voiture. Aucun soucis, nous avons même le droit au retour par un des employé affecté aux navettes avec les hotels. C’est classe.

Je m’attelle aux bagages et l’homme appele Air France. Et là, c’est le drame !

La semaine dernière, souvenez-vous, je vous avais dit que nous avions eu confirmation orale que le changement serait gratuit. Ce qui nous enlevait une épine du pied et avait été le déclencheur pour valider le retour.
La seule chose était que la consultation avait été demandée pour un vol le 8 novembre alors que nous n’avions pas encore idée de la date de retour exacte (date que nous avions demandé à enlever de peur de se faire sauter le retour).

Il s’avère que l’employée en ligne explique à l’homme que la consultation financière, pour le vol du 12, renvoie un tarif hors de prix (le prix de notre retour initial !).

Nous comprenons que cela est dû au changement d’aéroport de départ, ce qui est pas le cas étant donné que notre vol retour a été annulé par Air France et modifié pour un départ de JFK (NY).
Nous lui expliquons le dossier. Elle ne veut rien entendre et ne peut rien faire.

Elle doit escalader le dossier et nous rappeler dans l’heure.

Autant dire que cela nous met un sacré coup (coût, ahah) au moral.

L’homme amène les gnomes à la piscine de l’hôtel en attendant le rappel et me libérer un peu d’espace pour l’opération valises.

L’heure passe et toujours pas de rappel. Nous prenons donc l’initiative. L’employé est plus avenant et à l’écoute. Je lui rappelle notre dossier qui visiblement est plein de notes.

Il semble qu’il y ait eu un bug informatique la semaine passée – ou une erreur de l’employé avec lequel nous avions été en contact – et que la consultation financière faite à ce moment n’ait pas aboutie. Même si l’information qui nous avait été transmise était une absence de frais, il ne peut rien faire de son côté.

Il faut savoir que pour un changement au-dela de 30 jours avant/ après la date initiale, il y a forcément une consultation financière. Le retour de celle-ci est uniquement faite par téléphone (pas de montant par mail).

Nous temporisons car ce n’est pas lui le soucis, nous le savons, c’est le système d’Air France. L’employé est soulagé d’entendre que nous ne passons pas notre colère sur lui et le ton est moins mécanique. Il nous garde en ligne pendant qu’il escalade notre dossier et il nous confirme que la gratuité n’est que pour un changement dans un intervalle de 30 jours, autrement la différence s’applique. Et vu que les prix du pétrole ont pris l’ascenseur, le prix des billets aussi. CQFD

Nous demandons la prise en charge gratuite de nos bagages supplémentaires mais ce n’est pas possible… Mouai… Nous les faisons ajouter que cela soit pris en compte.

Si nous voulons, nous pourrions faire une réclamation auprès de Air France. Mais outre le temps que cela va mettre, je me souvient d’une réclamation à air France qui a dû aller jusqu’à une convocation au tribunal (après des dizaines d’échanges et de dossiers auprès de diverses instances), plus d’un an après la situation, pour obtenir gain de cause et c’était alors pour une obligation légale (retard de vol etc…). Alors pour une erreur vocale, je crois que cela ne vaut pas le coup.

Nous validons – pas le choix – et procédons au paiement de la différence.

Et là… Le système bugue. Notre paiement ne passe pas… Nous devons rappeller dans 2h le temps que le service trouve le problème.

Je poursuis mes valises. Avec un bon moment Tetris et les housses sous vide, j’arrive à en faire 6. Ce qui en fait 8 en incluant les deux colis d’équipements. Nous aurons aussi deux sacs cabines plus gros que prévus.

Le pèse bagage nous renvois des chiffres différents selon comment l’homme porte la valise. Nous allons donc voir à l’accueil s’il y aurait une balance. Jesus est de service et il nous en prête une.

Installés dans le couloir, nous pesons nos sacs. Et l’excédent de poids n’est pas compensé par le déficit. Si bien que nous devons faire une croix sur un de nos achats d’ici, le barbecue, qui ne pourra pas de toutes façons être pris dans le camping-car, pour gagner un sac. L’homme transfère dans la housse de celui-ci les fauteuils. Le poids est légèrement supérieur à la limite des 23kg. Ça devrait aller et sinon, nous paierons la différence. Les autres bagages sont ok.

Nous aviserons pour donner le barbecue à Jesus, en tous cas l’informer que nous le laissons et qu’il peut le prendre.

L’homme rappelle Air France. Nouvel interlocuteur, visiblement d’Amérique du Sud vu l’accent et l’heure avancée (il s’avèrera chilien, l’homme lui posera la question).

Il nous dit que potentiellement ce pourrait être moins cher le dimanche. Après une légère attente, il nous dit qu’il ne peut pas nous donner le montant étant donné le passage obligé par le service comptabilité pour faire ce calcul… Bref…

Si nous faisons la demande, il doit annuler le vol du 12. Nous devrons attendre le lendemain pour avoir le montant de la différence pour le vol du 13. Si celui-ci est trop élevé, nous devrons refaire une consultation pour repasser au vol du 12. Autant dire que cela est trop court – et stressant – pour que nous tentions le coup.

Il nous confirme que le paiement ne passe pas. Il s’avère qu’il y a une erreur sur les taxes. L’agent qui s’est occupé du calcul les a ajouté plusieurs fois, et s’est mélangé lea pinceaux entre les taxes US et Europe.

Après une longue attente, au cours de laquelle nous avons cru avoir perdu notre interlocuteur, le paiement est ok. En plus il nous a validé les bagages supplémentaires gratuitement après que l’homme lui ait demandé. Pour le surclassement il ne peut rien faire mais bon, on aura tenté !

Au moins c’est validé, l’homme reçoit les confirmations. Ouf !

Cela a pris près de 4h entre les différents appels. Un vrai imbroglio digne de la maison des fous de Asterix…

Dernier petit bug, nous ne pouvons pas faire l’enregistrement en ligne… A priori cela vient de Air France.

Nous sortirons pour dîner, à la pizzeria a côté, histoire de souffler. D’ailleurs elles sont plutôt bonnes.

La nuit va nous reposer. Une grosse journée nous attend (encore) demain.

12 novembre 2022 – Bilan

C’est le grand départ.

On laisse ce que nous ne gardons pas dans la chambre en prévenant le préposé aux bagages – pas Jesus cette fois – qu’il en fasse ce qu’il en veut. Je mets les pyjama et maillots (qui s’enchaînent de la veille) dans des espaces libres des valises et nous voilà parés.

On est si chargé, que la première navette, déjà bien remplie, ne peut pas nous prendre. Pas de soucis, nous sommes en avance.

A l’aéroport, les guichets Air France ne sont pas encore ouverts.

On attends, posés. Pendant ce temps, nous profitons des balances des guichets fermés pour peser nos bagages. On reajuste un brin que les valises soient à 23kg pile ou en dessous.

C’est du chipotage, elles sont à 200g au-dessus au maximum (sauf les chaises qui sont à 800g d’excédent).

Lorsque les guichets ouvrent, presque 2h après notre arrivée, nous procédons à l’enregistrement. Nous réglons le billet de la 4-pat, ce qui ne pouvait se faire qu’à l’aéroport.

Les valises sont pesées, étiquetées et envoyées sur les tapis. Même les chaises passent sans supplément.

L’homme peut aussi déposer gracieusement son sac cabine, ce qui va lui éviter de (trop) se casser le dos lui qui l’a très douloureux et sensible depuis sa chute avant de partir en roadtrip, et encore plus depuis quelques temps.

Un peu de lumière dans l’obscurité des derniers jours !

Nous suivons un préposé jusqu’aux bagages spéciaux pour y déposer la 4-pat ainsi que les chaises et les sièges autos.

Un agent de sécurité inspecte le contenu de la cage de la 4-pat, puis nous l’y faisons entrer. À partir de là, nous n’avons pas le droit de la toucher.

Sait-on jamais que nous lui fassions ingurgiter en douce des sachets de drogues ou un explosif… C’est au grand damne des lutins que nous restons à distance. L’agent d’aéroport nous autorise – hors de vue de l’agent de la TSA (Transportation Security Administration) – à lui verser un peu d’eau.

Direction la sécurité. Nous sommes d’abord soumis au chien renifleur. Nous passons deux à deux alors qu’un maître chien tourne autour de nous avec son canidé. C’est la première fois que je vois ça !Passage à la traditionnelle sécurité. Un agent interpelle le lutin en lui demandant « what’s your name?« . Le lutin impressionné et un peu effrayé lui répond. Ensuite nous posons nos sacs sur les tapis. Pas besoin de sortir les objets électroniques. C’est un soulagement. Il faut juste vider les gourdes. RAS. Nos sacs filent tout droit sans être ouverts. Ouf.

Le portique passé, nous restons où il y a les restaurants, manger un brin et boire un coup.

Une bière. Une Modelo.

À l’approche de l’heure d’embarquement, nous allons à notre porte, à l’autre bout de l’aéroport.

L’homme veut se faire un plaisir, nous prenons les navettes ! Une voiturette de golf améliorée. C’est Mario Kart grandeur nature, et un moment de rigolade à imaginer lancer les carapaces et peaux de bananes et à faire des dérapages.

L’embarquement démarre et comme nous sommes accompagnés d’enfants, nous passons dans les premiers. Privilège appréciable.

Je termine ce billet en direct. Nous sommes dans l’avion.

Rendez-vous en France.

Un petit bilan pour terminer.nous gardins de ces quatre mois de superbes souvenirs et l’envie de poursuivre.

Les USA c’est superbe mais la vie est difficile. Déjà la malbouffe – à laquelle nous étions préparé – nous avons été agréablement surpris de trouver des produits frais. La couverture réseau extrêmement pénible, même si dans les camps cela était prévisible, ce n’était pas mieux dans les zones couvertes (sauf Walmart peut être !). Enfin, l’éloignement. Une fois parqué, rejoindre les centres ville ou les zones d’activités était impossible sans devoir tout bouger. Cela nous a bloqué à de nombreux moments.

Nous avons moins de regret pour Baja California. Les retours des autres voyageurs au Mexique nous montrent que les lieux ont soufferts de la tempête tropicale (des accès parfois compliqués) et que les spots ne sont pas super accessibles.

Pour la suite nous veillerons à être mieux préparés pour les lieux où nous irons (ne pas compter sur internet). Je crois qu’on est passé à côté de certains lieux, visites ou évènements du fait du gabarit du Lican, qui n’était pas évident à garer, qu’il fallait replier à chaque déplacement et – il faut le dire – que l’homme saturait de conduire. Même avec des vélos, il aurait été compliqué de se déplacer, au vu des distances énormes qui peuvent séparer deux points.

Pour l’Europe, nous aurons les vélos et les distances seront plus raisonnables.

Ensuite, nous devrons aussi prendre le temps de prendre le temps. Avec le timing que nous voulions tenir pour revenir en Californie pour les travaux et éviter la neige sur la route nous avons beaucoup (trop) roulé, jusqu’à saturation de tous notamment dans les désert.

Enfin, il faudra mieux s’approprier notre lieu de vie. Avec l’optique de le revendre, nous n’avions pas (trop) osé y apposer notre griffe. Sans parler de la fragilité de l’intérieur qui renforçait notre angoisse qu’il soit abîmé et demandait encore plus d’attention aux enfants.

Commentaires

  1. Le stress! Quelle galère ce retour 😱.
    Mais vous voilà en route pour l’apéro, le bon fromage et nous 😜. Sa cousine est pressée de voir la lutine, elle suit votre vol attentivement.
    A très bientôt

  2. Que de complications mon dieu j’aurai pété un plomb surtout avec des enfants mais à priori ils ont été dociles et il faut les féliciter sans oublier le 4pat
    Reposez vous bien dans l’avion après tout ce périple mais gardez en mémoire toutes les visites positives et oubliez tous les désagréments
    gros bisous

  3. Bon vol et bon retour😘

  4. Hâte de lire la suite des aventures sur le vieux continent 😊

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