LICAN

20 décembre 2022

Après plus d’un mois en France, nous voilà de nouveau sur les route, direction l’Italie !
Nous démarrons avec 42088 km au compteur.

Pendant ce mois, nous avons aménagé notre Lican, car oui tel son homonyme fantastique notre véhicule est polymorphe. Sa forme change et s’adapte à notre voyage. Hier un RV, aujourd’hui un camping-car, demain… qui sait ?

Au cours de cette pause imposée, nous avons refait les joints de deux fenêtres (latérale et capucine) et changé trois lanterneaux. Ça a été épique, long et fastidieux pour certains, parfois sous la pluie pour d’autres mais pour un résultat qui nous satisfait.

Nous avons également troqué les bouteilles de gaz contre des bouteilles GPL, plus universel lorsque nous devrons faire le plein dans les différents pays traversés.

Le reste était de l’aménagement pour rendre notre intérieur plus chaleureux et fonctionnel. Jusqu’ici il s’agissait d’un véhicule de vacances, aujourd’hui il s’agit de notre ‘maison’.

L’homme a également profité de ces quelques semaines pour soigner son dos qui, déjà un mois avant de rentrer, le faisait souffrir. Il a découvert qu’il avait un tassement discal, avancé pour certains disques. Il a donc vu l’ostéo et pris quelques séances de kiné. Son dos va mieux, il a des exercices à faire pour renforcer les muscles dorsaux pour qu’ils prennent le relai des disques endommagés.

Nous avions tablé sur un mois de transition et prévu de repartir le 10 décembre, pour se poser à Rome pour Noël. Nos activités étaient donc rythmées et séquencées pour respecter notre plan.

C’était sans compter sur un défaut de la lyre de gaz, obligeant à en commander une nouvelle et à l’attendre…longtemps… très longtemps…avant de pouvoir lever le camp.

Dans l’intervalle, le Lican étant près depuis le 10, nous avons jonglé entre le véhicule et le logement pour nos affaires. Assez sportif.

La lyre est finalement arrivée le 19. L’homme l’a immédiatement testée, avec succès ! Nous avons donc planifié le départ pour le lendemain, sans pression. Nous savions que nous ne serions pas à Rome pour Noël à moins de tracer et ne pas nous arrêter pour visiter entre temps… Et il n’était pas question de répéter ce qui nous avait déplu aux US.

Ce matin, l’homme a accroché les vélos tandis que je nettoyais notre logement de fond en comble. Nous avons transféré les éléments qui avaient voyagé d’un lieu à l’autre dans l’attente. J’ai joué à Tetris pour ranger nos dernières réserves, les cadeaux de Noël prennant la place d’une partie des réserves !

Nous avons croisé mes parents qui sont rentrés de leurs vadrouille avant que nous partions. Ce n’était pas prévu mais nos derniers ajustements ont pris un temps fou, puis ça a fait plaisir de pouvoir se redire au-revoir le jour J.

J’ai aussi cherché désespérément ma veste polaire…que j’ai finalement retrouvée au milieu des draps à laver. J’avais dû la récolter par erreur en ramassant les draps déposés sur le canapé par les enfants.

Nous voilà donc enfin partis.
Direction Turin où nous ferons notre première halte. L’idée est de rejoindre Florence pour Noël en prenant le temps de visiter avant d’y arriver.

Nous passons le tunnel du Fréjus en fin d’après-midi, Viva Italia !

Nous respectons notre tradition, à chaque passage en Italie nous nous arrêtons à une station pour déguster un café. Un espresso pour l’homme, un capuccino pour moi et des spremuta pour les enfants, jus d’orange servis frais.

Ce soir nous dormons à Avigliana, sur une aire de camping-car où nous sommes seuls !

Après le dîner, les enfants décorent notre sapin !

Il s’agit d’un sapin que la lutine et l’une de ses nounous avaient peint et décoré quand elle avait 3 ans ! Ça doit rappeler quelque chose à certains collègues aussi…

Et parce que ce ne serait pas drôle, nous avons dû reprendre la route en soirée pour mettre du gaz… L’homme avait peu remplie la bouteille au cas où la lyre n’aurait pas été fonctionnelle. Malheureusement, en Italie on ne peut pas se servir soi-même. Pas de gaz donc…

Au retour, la carte d’accès ne fonctionne pas (alors que les entrées/ sorties sont autorisées) et la borne clignote comme un sapin de Noël (c’est de saison me direz-vous). Nous reprenons une nouvelle carte et envoyons un sms aux services de l’aire d’accueil en espérant un retour d’ici à notre départ demain matin…

C’est donc sans gaz et chaussettes aux pieds que nous nous blotissont sous nos couettes.

Mais que serait un voyage sans aléa ?