Pisa
22 décembre 2022
Une nuit encore compliquée.
Nous sommes réveillés par un bruit d’eau se répandant au sol. Inquiets, ni une ni deux, nous voilà à chercher ce dont il s’agit.
C’est en fait la lutine qui a vomi du haut de son lit !
Armée d’essuie-tout, de lingettes et de vinaigre blanc, nous sommes bons pour un grand nettoyage à minuit. Heureusement le lutin n’est pas touché et ne se réveille pas. Pas d’autres réplique, il devait s’agir d’une indigestion de ses raviolis. La pauvre, elle qui a déjà du mal avec la viande risque de ne plus vouloir du tout en manger !
Chacun poursuit sa nuit tant bien que mal.
Au matin, nous sortons les vélos. Il s’avère que le mien est crevé (sacré karma !) et que la chambre à air de secours est morte… Heureusement il y a un magasin de vélos à deux pas et nous nous y rendons tous ensemble.
Entre gestes et demi-mots nous nous faisons comprendre et l’homme effectue la réparation.
Nous prenons la piste cyclable et les rues de la ville pour rejoindre la tour. C’est une première pour le lutin, lui qui pédale déjà depuis un moment n’avait encore jamais roulé en ville. Il se débrouille comme un chef.
Un scoop: la tour est toujours penchée !
Il s’agit du campanile de la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption adjacente, c’est à dire le lieu où la cloche était sonnée. Malheureusement construite sur de la terre meuble, elle s’enfonce et penche. Fermée au public pendant 10 ans, elle se visite de nouveau depuis les années 2000. Nous n’y monterons pas. Le tarif est prohibitif, et sans tarif réduit pour les enfants. A quatre, le coût chiffre vite.
Nous réalisons quelques photos tels les touristes que nous sommes.
Une statue d’un ange tombé du ciel interroge beaucoup les gnomes, intrigués de cette sculpture.
Nous visitons la cathédrale.
Le lutin est impressionné et curieux des toiles qui jalonnent les murs, la lutine aussi. Elle semble plus réceptive que sa mère à l’art. Implantée en croix, comme traditionnellement, le plafond de la nef (‘partie basse’ de la croix) est richement décoré. Celui de l’abside (‘partie haute’ de la croix) expose une impressionnante représentation de Jésus toute en dorures surplombant le chœur, où se trouve l’autel.
Une crèche tout en bois sculpté est installée dans le transept (‘barres transversales’ de la croix).
Nous reprenons nos montures sous une bruine grossissante et c’est le pantalon humide que nous arrivons au Lican. Les enfants se dévêtissent tandis que l’homme part acheter du pain et que j’entreprends le déjeuner.
Après s’être rassasiés, les enfants jouent et courent dehors (la pluie a cessé) avant de rentrer pour une petite séance d’instruction. Dur dur de reprendre le rythme autant pour eux que pour moi mais ils sont courageux et ne rechignent pas (trop). L’homme s’occupe d’aller à la laverie pour laver la housse de couette de la lutine et les dommages collatéraux de sa nuit, un doudou et des chaussettes du lutin qui étaient par terre. Il en profite pour également faire tourner le brin de linge sale que nous avions.
En fin d’après-midi, nous allons faire le plein d’eau, nous avions vidangé la veille sur l’autoroute.
Dîner de gnocchis fourrés, dont une partie au gorgonzola pour le plaisir gustatif de l’homme et la lutine.
Soirée tranquille.
Mais quelle belle escapade….
Aprés tour ce sport, vous allez bien dormir.
J’espère que la Miss va mieux?
Oui la lutine va bien mieux. Merci <3
Décidément, le vomi est présent de partout en ce moment. Si ce n’était qu’une indigestion ça va.
Le ciel était gris à Pise, mais l’architecture reste majestueuse.