LICAN

23 décembre 2022

Nous quittons Pisa après une nuit non-écourtée, une première !

Nous souhaitons éviter les péages, et donc passer par les ‘petites routes’, malheureusement Google Maps ne prend pas en compte les hauteurs et nous faisons régulièrement demi-tour pour éviter des ponts trop bas.  Nous finirons par reprendre l’autoroute, gratuite, pour rejoindre Firenze (Florence).

Nous devons être vigilants. La ville est principalement piétonne et à l’instar de nombreuses villes italiennes, il y a des zones à traffic limité innacessible sans ‘permis’ à certaines heures. Et en cas de passage, c’est la contravention automatique même pour une entrée de quelques minutes pour faire demi-tour !

Nous arrivons sans peine au parc que l’homme avait repéré. L’accès est exiguë mais l’homme manie le Lican avec dextérité et nous nous garons auprès d’autres camping-cars, certains stationnés à l’année. Ce n’est pas très cosy mais il a l’avantage d’être surveillé ce qui n’est pas un luxe selon les guides.

Après un repos, nous prenons nos vélos pour rejoindre la Piazza Santa Croce où se déroule un marché de Noël avec une touche  allemande. Nous alternons pédalage et passages à pieds au travers de la foule grandissante.

Les gnomes bavent devant les magasins de bonbons richement décorés. Nous observons des jeux de lasers ou de lumières sur les façades de certains bâtiments. Nous nous émerveillons devant la Basilique Santa Maria Di Fiore, en alternance de marbre blanc et noir.

Enfin nous atteignons la place et…. Rien. Pas d’illumination ni de chalets. Après quelques recherches, nous découvrons que ce fameux marché ne se tient que de mi-novembre à mi-décembre.
Déception unanime !

Moi qui voulait trouver un gnome de Noël, pour tenir compagnie à mon gnome de Halloween, ce ne sera pas pour cette fois.

Nous reprenons nos montures pour aller voir une très jolie crèche, grandeur nature, très épurée, en terre cuite. Puis un tour de carrousel de Noël pour les gnomes, ravis. Enfin une halte pour se restaurer frugalement avant de retourner au camping-car.

Le chemin du retour est plus aisé, moins de monde. Le lutin prend confiance et a dû mal à rester derrière son père. Il ne s’écarte pas assez d’une poubelle et le voilà à terre. Plus de peur que de mal.

Nous retrouvons la 4-pat qui nous attendait impatiemment.

La soirée se déroule tranquillement, nous sommes tous un peu flappis.