Roma #1
29 décembre 2022
Ce matin, réveil à l’heure dite pour être à temps à la visite réservée par l’homme. Nous enfourchons nos vélos et c’est parti.
Le début du trajet, sur la route, près de l’échangeur est assez stressante mais les gnomes se débrouillent bien. Nous enchaînons avec une route jusqu’à enfin atteindre la Via Appia Antica, ancienne voie romaine. La voie pavée n’est pas des plus agréables, surtout les passage encore en grosses pierres, mais est à le mérite d’être plus sûre et de nous donner à voir les premiers vestiges. Le lutin préfère les bas côté, façon terrain de BMX.
Après une bonne heure et demi, nous arrivons juste à temps pour la visite guidée, en français, des catacombes San Callisto, les plus grandes de Rome, s’étalant sur 25Ha. Nous sommes un petit groupe de 7 personnes, ce qui est appréciable. Notre guide, Geoffroy, rend la visite vivante et ludique. Les enfants sont très attentifs, cela leur plaît.
Ces catacombes ont été le lieu de sépulture officiel de l’Église romaine durant le troisième siècle avec plus de 500 000 personnes enterrées dont seize papes, des martyrs et Sainte-Cécile, patronne des musicien, décapitée pour ne pas avoir voulue renier sa foi. Au moment de la construction, les étages étaient creusés au fur et à mesure des besoins. Les galeries plus anciennes étaient rebouchés avec la terre des galeries plus récentes étant donné que l’espérance de vie de l’époque était de 30ans, les visites des familles aux défunts ne se prolongeaient que sur 5-6 ans après la mise en caveau.
Elles ont été pillées de la plupart des marbre des pierres tombales. Des fouilles archéologiques ont permis de les remettre à jour, les murs ont été consolidés, les ossements évacués dans les galeries plus profondes et une (petite) partie ouverte au public pour des visites et des pèlerinages. Il y a même des chapelles dédiées aux pèlerins. C’est un vrai labyrinthe dont nous avons un aperçu au cours de la visite. Nous sommes descendus jusque 11m, il faisait 15°C.
Malheureusement les photos sont interdites, vous n’en aurez donc pas.
Cette visite achevée, nous prenons la direction du centre. C’est encore la voie antique puis de la piste cyclable. Nous pouvons apercevoir quelques vestiges et lieux de fouille. C’est impressionnant.
Nous faisons halte dans une boulangerie pour y prendre des sandwichs. Ils sont tout simples, à l’instar du jambon-beurre parisien, mais excellents. Le pain est parsemé de grains de sel, réhaussant le goût.
Nous reprenons le chemin du retour, par là même où nous étions passés à l’aller mais continuons la voie romaine plus loin pour limiter les passages ardus avant d’arriver au parking.
Malheureusement la fatigue a raison du lutin, qui n’en peut vraiment plus et après avoir puisé dans ses réserves, à plusieurs reprises, il fini par capituler. Nous ne poussons pas plus, sentant qu’il est vraiment à bout et cela devenait dangereux sur cette portion de route. L’homme nous laisse donc sur un bas côté aménagé tandis qu’il termine les derniers kilomètres jusqu’au parking pour récupérer le Lican, régler et venir nous chercher. Dans l’intervalle le lutin s’est endormi dans mes bras et la lutine n’est pas loin de sombrer. Heureusement l’homme met un temps record pour exécuter toutes ces tâches et c’est à peine 30mn plus tard que nous prenons place dans le Lican.
Ce soir c’est dans un parc à camping-car plus proche du centre que l’homme a réussi à réserver que nous dormirons, et ce pour les prochaines nuits de notre séjour romain.
Le quartier n’est pas top. Le parking n’a aucun charme. Mais il a le mérite d’être proche du centre, avec un arrêt de bus en face, et d’être surveillé 24/24.
Avec l’homme nous allons à la supérette à côté prendre de quoi goûter et nous repérons une pizzeria où il ira chercher de quoi dîner ce soir.
Personne ne fait long feu.
D’après vous, combien de kilomètres avons-nous parcourus ?