Rome #3
31 décembre 2022
Nous dédions la matinée à l’instruction. Les bonnes habitudes sont reprises après ces quelques semaines où les séances étaient plus éparses et moins denses. Le reste de la journée c’est quartier libre et repos. En raison des festivités de ce soir nous essayons que les enfants se reposent avant de quitter le Lican vers 16h30.
Nous apprécions encore et toujours les mélanges architecturaux.
Et les vitrines de quelques boutiques artistiques. La peinture sur chaussures nous laissent admiratifs.
Pause Piazza della Minerva pour admirer l’obélisque supportée par un éléphant conçu par Le Bernin, pour le mettre en valeur. La Basilique Santa Maria sopra Minerva ferme ses portes pour une messe, nous ne pourrons pas y entrer la visiter.
Nous faisons halte au Panthéon, l’observer sous ces éclairages nocturnes. Malheureusement, les dernières visites sont pleines. Nous y retournerons plus tard.
Nous nous dirigeons vers la Piazza Navona, place ovoïde et ancien stade où se déroulaient des courses, entourées de maisons là où se tenaient les gradins. Trois fontaines décorent la place, deux plus petites aux extrémités et une majestueuse au centre. Toutes sont ornementées de sculpture comme ils savaient faire à l’époque honorant telle ou telle divinité.
Une crèche est monté en bout de place, pleine de milles détails.
La place est aménagée d’une petite fête, des stands de fête foraine en font le tour, un carrousel où les enfants prennent place pour un tour et un théâtre de marionnettes où nous assistons au spectacle. Même si nous ne comprenons pas tout, c’est amusant de voir ces marionnettes interagir. Le diable, la mort, Pulcinella (Polichinelle et son masque noir en bec) et un troisième personnage dont j’ai oublié le nom (shame on me). Une petite Comedia dell’Arte bien sympathique.
Nous passons devant la Basilica di San Agostino mais la messes en cours interdit les visites. Avec les récents événements, possible que celles-ci soient plus fréquentes.
Nous offrons une glace aux enfants, impatients d’en déguster une. Chez Grom, elles sont excellentes.
L’heure de trouver un lieu où dîner sonne et nous nous dirigeons vers un premier restaurant repéré par l’homme dans le Routard (tient ça en rappelle quelqu’un… EhEh…). Malheureusement un groupe d’une dizaine d’Anglais grille la file où l’homme attendait, prétendant avoir réservé sans que l’hôtelier n’en ai trace. Sur leur insistance, il réorganise sa salle qui est alors pleine et ne permet plus de recevoir quelques dineurs imprévus. Dommage !
Le suivant sur la liste de l’homme ne propose qu’un menu unique à 100€. Compte tenu des spécialités festives qui peuvent être proposées et des appétits sensibles de mes gnomes, nous passons notre chemin.
L’homme ne se décourage pas. Nous rejoignons son troisième choix, fermé…
Qu’à cela ne tienne, nous opérons à l’ancienne et en choisissons un au feeling. C’est une brasserie sans prétention. On nous offre l’apéritif, vin pétillant et jus de fruits, puis nous dégustons nos repas. D’abord nous partageons foccacia au romarin et une assiette apéritive ‘de la terre’ composée de jambon sec, de mozzarella, de bruschettas à la tomates et d’un petit fromage frais excellent dont le nom ne me revient pas (qu’elle fée du blog je fais avec ces oublis !). S’ensuivent les plats, des pâtes pour les enfants, un tartare pour moi et un escalope de veau pour l’homme. Nous concluons ce repas de fêtes par quelques douceurs, un gâteau au chocolat façon brownie que se partagent les enfants, une Panna cotta pour l’homme et un tiramisu au Nutella pour moi.
Le ventre plein, nous prenons doucement la direction du Colosseo. La foule se densifie. Un échafaudage disgracieux, en raison des travaux du métro, gâche la vue de la rue où nous souhaitions nous poser et décidons de nous décaler un peu. Nous ne sommes pas seuls !
Les enfants s’impatientent, les quelques pétards et feux d’artifice amateur les tiennent en haleine et rapidement les douze coups de minuit à sonnent (façon de parler car il n’y a pas de clocher en ce lieu). La foule se congratule, les bouteilles coulent à flot, les téléphones appellent les proches et les feux d’artifice se déclenchent aux alentours.
Aucun ne se trouve en vue directe sur le Colisée comme l’avait lu l’homme et après une dizaine de minutes la place se vide. Nous ne sommes pas seuls à être interloqués et un peu dépités. Ne devait-il pas y avoir un feu d’artifice au Colisée ? A priori non. Nous poussons encore de quelques minutes mais ne voyant rien venir, telle sœur Anne, nous prenons la direction de la bouche de métro étant donné que les bus ne fonctionnent pas pour notre secteur cette nuit.
Nouvelle déconvenue, celle-ci est fermée ! Suivant les indications, il faut pousser à la suivante. Massés dans la foule, fermement accrochés ensemble nous nous frayons un chemin jusqu’à la prochaine station… Elle aussi fermée… Il faut aller à la suivante une fois encore. La foule s’éclaircit et nous atteignons la station Piramide sans encombre. Malgré une foule dense dans les rames, beaucoup sortent et nous sommes donc à l’aise pour notre retour.
Durant notre chemin de station en station, la lutine ne peut s’empêcher de comparer les cris de certains fêtards à ceux des chèvres géantes dans le dernier Thor… Je vous votre sourire ! Pour ceux ne l’ayant pas vu, je vous fais cadeau de cet échantillon !
Quelques stations plus tard nous arrivons dans le quartier de Magliana où se trouve le parking. Une bonne marche nous attend. D’abord nous longeons la rue avant de nous aventurer sans un petit chemin en sous-bois, longeant quelques terrains clos et aux ordures omniprésentes sur les bas-côtés. Ce n’est pas très rassurant ! D’ailleurs le lutin est inquiet.
Nous rattrapons l’autre côté de l’autoroute et les lumières de la ville pour terminer notre retour sur la piste cyclable.
La 4-pat est tellement heureuse de nous retrouver qu’elle en renversé sa gamelle d’eau en sortant ! Un moindre mal vite épongé, nous étions un peu inquiet qu’elle ne panique et salisse le Lican en entendant les feux d’artifice et pétards. Visiblement, non, les pétards dans les poubelles des nuits précédentes l’ont habituée !
Quel réveillon
Que de convenues
Vous vous en souviendrez de votre réveillon 2022 à Rome
La suite en 2023 se sera que du gâteau