Rituels

Jour après jour nous prenons nos marques autant dans la vie à l’Américaine qui, même si elle présente beaucoup de similitudes nous depyase malgré tout, que dans notre Lican.

Une des « bonnes pratiques » que nous essayons de mettre en place (bon ok, j’avoue, que JE tente de mettre en place) ce sont des rituels d’installation et de départ.

Comment ça, c’est héréditaire ? Non mais oh ! Ok c’est vrai, un tout petit peu, mais quand même !

Bref, je disais donc que nous avons quelques rituels.
Déjà à l’arrivée dans les camps, l’homme et moi (oui il veut pratiquer son anglais) allons nous enregistrer. Une fois la place atteinte, l’homme met les vérins de stabilisation (nous on a des stabilisateurs, na na nère 😉 )  puis je sors le « slide », c’est à dire l’extension de côté de notre Lican, sous le regard attentif de l’homme qui s’assure que rien ne vienne empêcher ces 60cm de se déployer.
L’homme s’occupe des branchements (eau, évacuation, électricité) tandis que je remets en place les quelques éléments utiles mis en sécurité pour la route.

Pendant ce temps, les enfants vont faire se défouler notre 4-pat dans l’enclos réservé aux animaux (il y en a dans chaque camp ou casi) puis partent explorer le parc (les sanitaires, la laverie, les jeux…). Ensuite nous pouvons retourner à nos activités normales.

Avant le départ, je passe un coup de balai dans tout le lican pour retirer ce qui pourrait se glisser sous le slide. Je mets en sûreté les quelques bricoles du quotidien (éponge, brosses à dents…) puis je rentre le slide avant que l’homme ne rétracte les vérins et débranche les connectiques.

Les gnomes quant à eux préparent leurs bacs de voyage, entendez par là un bac dans lequel ils mettent ce qu’ils veulent utiliser pendant la route. Cela évite que tout ne se balade sur la table ou les sièges. C’est une habitude que je leur avais déjà inculquée dans notre camping-car en France.

Maintenant que vous êtes au fait de nos petits secrets, laissons place à cette nouvelle journée de balade.

22 juillet 2022

Les gnomes s’amusent dans les jeux tandis que nous finissons les préparatifs du départ. Il faut dire que le parc est pourvu d’une aire de jeu de bonne taille et d’un jeu d’échecs géant avec lequel la lutine essaie d’apprendre les règles au lutin, facétieux, qui n’accepte pas que sa sœur lui interdise tous les mouvements comme si elle changeait les règles selon son bon vouloir.

Aujourd’hui nous quittons la Californie et entrons en Oregon.

S’agissant d’états indépendants, sur les conseils de l’Office vétérinaire fédéral, j’avais contacté l’Office vétérinaire de l’Oregon pour m’assurer que nous avions ce qu’il fallait pour notre 4-pat. Celle-ci étant vaccinée contre la rage, disposant de son passeport vétérinaire et d’un certificat de bonne santé de moins d’un mois, aucune formalité nécessaire. Selon l’Office vétérinaire fédéral, je n’aurais ensuite qu’à contacter l’Office vétérinaire de notre dernier état de passage, en fin de séjour, pour valider la régularité de notre 4-pat mais pas ceux entre deux.

Vous me connaissez, je vérifierai malgré tout sur leurs sites s’il y a des spécificités « au cas où » 😉

L’Oregon est un état où il n’y a que peu ou pas de taxes, et cela se ressent dès les premières stations services où le prix au gallon chute drastiquement. Jusque 1,40$ de moins dans certains cas !
L’homme en profite pour faire le plein !

Nous faisons une petite pause dans un marché local où agriculture et artisanat se mêlent dans une atmosphère hippie.

Ici, le patriotisme n’est pas à prendre à la légère. Il est fréquent que les magasins, les habitations et même les RV affichent leur appartenance au peuple américain. C’est parfois à celui qui aura le drapeau le plus impressionnant (… 😉 ).

On n’imaginerai pas faire la même chose en France, sans être taxé d’extrémisme.

Le camp dans lequel nous nous arrêtons est plein (pas de place proposée pour les arrivéea tardives en tous cas) et dans ces zones rurales, ils ne sont pas pléthore. L’homme s’inquiète et nous nous interrogeons sur la faisabilité de dormir sur une aire de repos. Cela nous arrive en France mais ici ?

Sans data (ça commence à manquer !), même dans les camps (!), nous sommes un peu pris au dépourvu.

Heureusement, un campeur nous donne le numéro de l’accueil pour l’accès hors des horaires de bureau. L’intendant était en train de faire son tour et nous installe. Nous régulariserons demain.

Le camping n’est pas top, au bord de la Highway, mais pour la nuit cela ira.

Commentaires

  1. Veux tu que je t’envoie un grand drapeau Français.
    Il faut être chauvin NDD

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