Tivoli #2 & #3
09 janvier 2023
C’est une journée ‘sans’. La pluie n’a pas cessée de tomber toute la nuit et au matin les plages d’accalmie étaient courtes. Nous avons espéré que l’après-midi serait plus clément mais non.
Alors, en vrac, les enfants ont beaucoup joué, nous avons été faire nos courses puis l’homme s’est rendu à la laverie tandis que je faisais une séance d’instruction.
Il est tombé sur une laverie non pas automatique mais tenue par des employés s’occupant de laver, sécher et plier le linge. Le tout pour un tarif moindre que celui des laveries automatiques ! Cela lui a laissé le temps de déguster quelques expresso au bar voisin et de terminer son roman. Pour les curieux, il lisait alors « Nous rêvions juste de liberté » de Henri Lœvenbruck.
Nous avions prévu d’étaler nos visites. Nos billets étant valables 3 jours, nous espérons que demain sera sous de meilleurs hospices pour compléter la visite des deux sites extérieurs qu’il nous reste à voir.
Nous trouvons un spot sur un parking, ça fait l’affaire pour la nuit.
Une journée à tourner en rond.
10 décembre 2023
Aujourd’hui nous prenons la direction de la Villa Adriana, résidence de l’empereur Hadrien, dessinée par lui.
Nous nous baladons dans le parc arboré, sous les oliviers. C’est ici monnaie courante d’avoir des oliviers qui arborent les rues ainsi que des perruches qui volètent d’arbre en arbre, c’est une chose qui nous avait d’abord interpellé à Rome, imaginant qu’il s’agissait d’oiseaux échappés mais la multitude de ces volatiles nous a rapidement convaincu qu’il s’agissait de perroquets sauvages.
Un très vieil olivier, à en croire la circonférence de son tronc, se trouve dans ces jardins.
Nous sommes seuls, nous ne croisons que quelques duos de visiteurs. C’est un plaisir d’en profiter ainsi.
Nous passons de vestige de bâtiment en vestige de bâtiment. C’est magnifique et on imagine aisément comment ces lieux devaient être à l’époque.
Nous traversons les ‘petits’ bains, avec son dome et ses marbres, les ‘grands’ bains qui me font penser aux termes de Budapest par leur forme, le bassin d’agrément se voulant rappeler l’Egypte avec ses sculptures de crocodiles, les bibliothèques latines et grecques, les baraquements des différents employés et gardes, la villa elle-même avec son porche d’entrée imposant et d’autres lieux tous reflétant la magnificence de ce que devait être cet endroit.
Les marbres sont parfois encore présent, des colonnes sont reconstituées avec des morceaux retrouvés lors des fouilles, les dalles en mosaïque sont conservées sur les chemin et dans certains des lieux.
Un musée présente quelques statues et colonnades qui ornaient les bâtiments. Oui l’homme a été interpellé par ce détail…
Nous sommes subjugué de cette immense propriété jadis habitée par l’Empereur Hadrien.
Après ces quelques heures à flâner, nous quittons le parking de la villa pour rejoindre celui où nous étions la première journée. Là nous prenons un déjeuner tardif puis avec l’homme nous faisons un saut dans les rues commerçantes à la recherche d’un panettone. Malheureusement, la boulangerie où j’en avais repéré des artisanaux ne propose plus de ce pain-brioche typique de Noël… Les fêtes de fin d’année sont finies… Sic…
Je me console en prenant une jacynthe chez le fleuriste attenant. Je ne sais pas si elle fleurira vu ma totale absence de main verte pour ne pas dire que j’en suis l’opposée totale.
Nous n’aurons pas le temps de visiter le troisième site que nous permettait notre billet, tant pis. Nous poussons jusque Rome où l’homme a repéré un camping en périphérie. Nous profitons de la douche, proposée ici non pas dans les bâtiments communs – trop froids – mais dans des bungalows mis à disposition des campeurs.
Ça fait un bien fou de pouvoir rester plus de quelques minutes sous l’eau chaude !
Tivoli est plus joli que IBM Tivoli