Rome #7 (retour)
11 janvier 2023
Nous quittons en fin de matinée le camping. Le coût de celui-ci est passablement élevé, nous rappelant ceux des USA, alors que les services restent basiques en cette période hivernale.
Nous prenons la direction du premier parking où l’homme avait voulu se garer lors de notre passage précédent à Rome. Cette fois, il n’y a presque personne et nous profitons d’une place herbeuse avec électricité. Nous lançons la machine du linge de lit, que nous n’avions pas pu lancer au camping (monnayeur non fonctionnel).
Après-midi flânerie et instruction. Nous sortons les dés à histoire pour faire un peu de production écrite. Chacun lance sa série de dés et invente sont histoire. Il faut que je redonne confiance à la lutine qui, ayant dû mal en orthographe, n’ose plus écrire de peur d’être reprise pour ses fautes. J’ai donc décidé de la laisser écrire sans faire le compte des fautes. Le lutin participe aussi à l’exercice, dans son cas il invente l’histoire que je retranscris. Il est imaginatif !
Soirée tranquille. Nous débutons la série Willow se déroulant 20ans après le film éponyme. Un bon moment.
12 janvier 2023
Cela fait 6 mois que nous sommes partis. Un billet spécial viendra vous relater notre bilan.
Grosse journée prévue.
Nous débutons par rejoindre le centre de Rome pour visiter le Panthéon, la Basilica Santa Maria ad Martyres. Alors qu’il y a une semaine il fallait s’inscrire pour obtenir un créneau de visite, nous pouvons cette fois y entrer sans horaire ni queue.
Ronde, sa coupole est percée d’un trou dans lequel le soleil rayonne au zénith lors des solstices. Lorsqu’il pleut, l’eau est évacuée par des dalles convexes percées de trous. Les fresques, plafonds et statues sont magnifiques. C’est la première fois je crois que je vois Jésus être représenté ‘enfant’, autrement que bébé ou adulte.
Après cette visite, direction une balade dans les rues romaines. Nous regardons les vitrines des boutiques d’articles religieux. C’est étonnant de pouvoir acheter ainsi une soutane, une mitre, un calice ou le calendrier 2023 des ecclésiastiques ! Nous croisons également une série limitée d’un Vespa, sympa ! Et l’étal d’un traiteur nous fait de l’œil ! Nous nous arrêtons dans un bar pour un café, cappucino pour moi. L’homme reste admiratif devant les dessins de la mousse, monnaie courante ici.
Puis nous partons trouver une boulangerie repérée par l’homme, ouverte cette fois, pour y prendre nos sandwiches. Excellents.
Nous nous posons comme nous pouvons pour les manger avant de reprendre un bus direction le Vatican.
L’après-midi est consacré à la visite de la Basílica San Pietro. Il y a de l’attente pour passer la sécurité mais cela va relativement vite. Une petite demi-heure plus tard nous pouvons accéder à l’entrée.
Indescriptible.
Le faste des plafonds d’ores rivalise avec le somptueux des sols en marbre coloré, façon ‘livre ouvert’. Les fresques et tableaux ne sont pas peints mais tout en mosaïque, très fine si bien qu’on s’y laisse avoir. Les statues immenses et superbes représentent des madones, des saints, des scènes bibliques et des papes. Nous passons de chapelle en chapelle admirant tout à la fois les fresques, les statues et les doubles dômes des plafonds.
Nous terminons notre tour par la crèche.
A la sortie nous décidons de monter dans la coupole. L’accès se fait soit entièrement à pieds (550 marches) soit en partie en ascenseur. Nous optons pour l’ascenseur (oui nous assumons) et terminons l’ascension à pieds par les 330 marches du dôme en lui même.
Entre l’ascenseur et le dôme se trouve une terrasse à ciel ouvert puis une passerelle surplombant la basilique où nous pouvons observer de près certaines des fresques en mosaïque. Un travail de précision et de patience !
Deux photos, deux points de vue, plongée et contre-plongée !
Les escaliers du dôme sont étroits (il ne faut pas être claustrophobe !), les murs parfois obliques pour épouser la forme de la coupole. Tout en haut, c’est une passerelle extérieure qui donne sur la ville. La vue vaut les marches montées. Nous voyons le musée du Vatican, ses jardins privés. C’est magnifique. Nous n’avions aperçu que les jardins publics, accessibles avec le billet du musée mais ceux, privés, pouvant être visites moyennant un billet spécifique au coût dissuasif, sont superbes. Gazon tondu au cordeau, des haies qui dessinent l’écusson de l’état et des bâtiments imposants.
Et bien évidemment, la place Saint-Pierre !
Même Gudule joue les touristes !
Après ce bol d’air vivifiant, nous redescendons de l’autre côté de la coupole, évitant ainsi que montants et descendants ne se croisent. De retour sur le plancher des vaches, nous n’avons rien oublié en haut, ni téléphone, ni appareil photo, ni grand-mère (EhEh).
Flappis mais contents de notre journée, nous rentrons à notre Lican pour une soirée reposante.
Eh oui j’ai failli perdre ta grand-mère dans la montée du dôme , j’en ris encore . Fatiguée elle avait décidée de se reposer et de m’attendre , je devait la récupérer à la descente mais…. Il faut dire qu’à cette époque il n’y avait pas d’ascenseur. Et que je ne savais pas qu’on redescendait par un autre itinéraire. La course pour la récupérer sans repayer un billet tout ça en français italien anglais primaire !!! Et sans portable 🥲🤣
Oui oui je me souviens !! Et j’ai même une vision de l’endroit où elle s’était arrêtée, où nous avons pris une photo de nous tous si tu as reconnu 😉
je ne sais pas qui prend les photos mais elles sont toutes aussi belles
merci pour ce partage
C’est l’homme qui les prends 🙂