LICAN

16 janvier 2023

Nous débutons notre journée par la vidange du Lican, il y a une station dans le parking, suivi d’une séance d’instruction. Les enfants ne sont pas ultra réceptifs mais nous arrivons au bout. Il y a des jours comme ça !

Après le déjeuner, direction le centre-ville par la ligne de bus dont l’arrêt est juste devant le parking.

Au programme le Musée Archéologique de Naples. Le plan indique qu’il y aurait des salles ludiques desquelles nous nous mettons à la recherche. Malheureusement celles-ci doivent être dans la partie en rénovation. Dommage pour les gnomes.

Nous commençons par les salles du rez-de-chaussée, la collection Farnèse.

Ce sont essentiellement à des sculptures. Il est essentiel d’intéresser le lutin qui dès le départ n’est pas réceptif. Il sature.

Après quelques hausses de voix, je le prends avec moi et essaie tant bien que mal de lui montrer des statues amusantes ou rechercher certains détails. Ça fonctionne.

Nous atteignons une salle où les statues côtoies des dessins de Paolo Barbieri représentant les Dieux de la mythologie. L’une d’elle, celle d’Eros, est mise en parallèle de la statue l’ayant inspirée.

Nous passons ensuite au 1er étage où se trouve de nombreuses mosaïques. La salle débouche sur le cabinet secret, lequel regroupe les statues, mosaïques et peintures ‘osées’.

Il n’est pas interdit aux mineurs mais sous la responsabilité des parents. L’homme y va faire un tour pour s’assurer de ce qu’on peut y trouver puis revient. A priori cela reste correct. Il y amène sa fille, le lutin n’est pas très motivé.

À son retour, nous y allons ensemble. On y retrouve Leda et le Cygne, fresque répondant à la question de la lutine de savoir comment ils avaient fait… Il y a également plusieurs représentations du satyre, dans différentes postures et avec différents partenaires dont une chèvre. On y découvre les mosaïques du lupanar de Pompéi mettant en scène les ‘spécialités de ces dames’.

De nombreux objets phalliques sont exposés par ailleurs (talisman, bougeoir, carillon, statues…) dont un phallus exposé originellement à l’entrée d’une maison avec l’inscription « hic habitas felicitas » (« ici vit le bonheur« ).

Enfin, le lutin veut finalement y aller. Du coup l’homme y refait un tour.
Il l’aura visité 4 fois !

Nous faisons un tour à l’exposition numismatique. Très intéressant de voir les différentes monnaies au fil des ans et des peuples. Il y a ici un ensemble de pièces retrouvées à Pompéi dans le thermopolium (+/- commerce alimentaire rapide).

Nous terminons par le second étage où se trouve  une maquette d’une partie de Pompei. Une vidéo montre un avant/ après, reconstitué sur la base des fouilles réalisées.

Les salles suivantes montrent certains vestiges de Pompéi, dont ceux du Temple d’Isis.

C’est assez impressionnant de voir ce qui a pu être retrouvé à la suite de l’éruption du Vésuve, et l’état de conservation de certains objets.

Nous passons par la salle du cadran solaire, au plafond ouvragé. Une ligne méridienne traverse la salle, qui n’a jamais été terminée.

La frise présente les signes astrologiques et les solstices.

Le but était de se repérer dans l’année grâce au rayons du soleil.

Nous faisons un saut dans les salles consacrées à la préhistoire et à la protohistoire, rapidement. Les gnomes étant bien fatigués, je me pose dans le hall d’entrée avec eux tandis que l’homme se dirige vers les salles dédiées à Herculaneum. Malheureusement s’agissant d’une exposition privée, il lui faudrait un billet complémentaire. Il capitule et nous rejoint.

C’est le bon moment. Dans le hall se trouve un piano ‘public’ et un homme joue. C’est superbe et apaisant. Nous restons à écouter quelques morceaux. J’adore.

Enfin, nous quittons le musée et allons acheter quelques pâtisseries que nous dégustons dans un parc voisin. Nous observons quelques rats passer !

Des quelques villes déjà visitées, force est de constater que c’est très sale. Déchets au sol, poubelles débordantes… A Rome, le lutin disait que c’était la ‘ville des poubelles‘, c’est dire ! Ici c’est encore le cas malheureusement.

Nous terminons rapidement et rentrons au Lican, flappis.

Bien que les gnomes se lassent vite et (surtout) saturent des visites, c’est l’occasion pour eux de visualiser certains pans d’histoire et/ ou phénomènes naturels. Nous avons déjà abordé l’histoire romaine, complétant les visites précédentes, et débuté le volcanisme. Avec cette visite, celle de Pompéi et des C’est pas sorcier consacrés à Pompéi et aux volcans, nous aurons fait un beau panorama tant historique que scientifique.