LICAN

24 juillet 2022

Aujourd’hui nous prenons la direction de Portland. Pas celle des roman de Stephen King mais la ville de l’Oregon.

Sur le chemin, nous faisons un arrêt dans une enseigne d’articles de sport d’extérieur pour y trouver notre barbecue. L’homme avait identifié un modèle et profite d’être en Oregon pour l’acheter. Pas de taxe, vous vous souvenez 😉

La pause est plutôt longue. Les gnomes s’impatiente. Le magasin vaut le détour.
Il y a une fontaine digne d’une cascade au centre dont une partie fait une petite grotte dans laquelle se trouve un aquarium de rivière.

Les univers sont bien délimités.
Il y a le camping où nous trouvons notre barbecue et nos sièges. Pas besoin de table ou chaise, chaque camp – même les plus simples – met une table à disposition des campeurs.

Il y a la pêche, avec ses enfilades de cannes et son espace dédié aux mouches. Il y a les sports d’eau avec les différents canoës. Qu’on s’entende bien. Loin de notre Decathlon, ici nous avons des dizaines de modèles présentés et exposés. Le magasin est immense !

Nous terminons par la chasse et l’armurerie ! On peut aisément aller acheter son fusil ou son 9mm comme d’autres vont acheter leur planche de surf ! Il y a même une armurerie plus intimiste, telle les caves à jambon (cherchez pas, ça m’a fait penser à ça la façon dont c’était présenté !) où les armes sont exposées et où on peut les prendre en main, non chargée bien évidement.

Pour certaines, je reste dubitative sur leur utilisation « à la chasse », ou alors on ne parle pas du même type de chasse !

Nous ressortons du magasin sans arme mais avec notre barbecue et nos sièges. L’homme a besoin de trouver un adapteur gaz pour brancher notre achat sur la sortie extérieure, un parcours du combattant où nous stoppons à plusieurs magasin de RV sans trouver.

Ce soir c’est un camping à la ferme, les fermes américaines. Il y a une 30aine d’emplacements. Nous sommes pour cette nuit posés près d’une souche qui devient rapidement le spot de jeu des enfants.

La Columbia River passe au bord du camp, si bien que nous y allons tremper nos pieds et défouler notre 4-pat qui prend un réel plaisir à se dégourdir dans la fraîcheur de l’onde.

Elle dormira bien profondément sur son nouveau coussin tout neuf bien moelleux.

Je vous laisse sur ces quelques notes que m’ont inspirée les champs de choux à perte de vue que nous avons traversé (pas de photo !).

Savez vous plantez des choux,
À la mode, à la mode,
Savez vous plantez des choux
À la mode de chez nous.
On les plante au kilomètre,
À la mode, à la mode,
On les plante au kilomètre,
À la mode des us.

Comptine enfantine revisitée par moi-même

(la chansonnette persistante dans la tête, c’est cadeau, ne me remerciez pas 😉 )