Tropea #1
26 janvier 2023
Nous sommes à Tropea, la St Tropez italienne. En basse saison, il n’y a personne .
Le spot où nous nous trouvons est l’arrière-cours d’un restaurant tenu par les mêmes que ceux qui tiennent le camping en face. Ils proposent également des chambres qui doivent être louées l’été et qui, l’hiver, servent de sanitaires pour les visiteurs en camping-car.
Un business bien rodé, tenu d’une main de maître par la mama. Nous nous en rendons compte quand nous allons régler nos deux nuits. C’est elle qui défini le tarif, en espèces bien évidemment, et à qui les trois personnes auprès d’elle s’empressent de tendre un billet de 10€ pour me rendre la monnaie qu’elle n’avait pas.
Avant cette petite immersion dans le cœur de l’Italie, l’homme et moi laissons les gnomes au Lican et allons nous balader dans la vieille ville.
Construite sur la falaise, nous y accédons par un long escalier aux marches entrecoupées de pentes et nous laissant apercevoir la vue sur la mer tyrrhénienne.
Magnifique.
Nous parcourons les petites rues, tout est fermé ou presque, hors saison oblige. Nous trouvons la poste, la première que je vois depuis notre arrivée en Italie (!) et faisons un saut à l’épicerie pour prendre du pain avant de retourner au Lican.
Le début d’après-midi est consacré à l’instruction après laquelle nous allons faire un tour sur la plage attenante. L’eau est belle. La 4-pat profite de sa liberté retrouvée pour courir après sa balle et les gnomes récoltent des coquillages. Il y en a de chouettes.
Nous marchons jusqu’au bout de cette petite plage, jusqu’à ce qu’une petite falaise rocheuse nous empêche de passer.
Les enfants poursuivent leurs jeux entre l’arrière-cour, où il y a la basse-cour, et la plage. D’ailleurs nous avons été réveillé par le chant du coq ce matin, et c’est en vérité un tout petit coq au plumage sympathique qui côtoie de grosses poules très emplumées. Il y a également quelques canards.
27 janvier 2023
Matinée consacrée à l’instruction avant de prendre la route.
Toujours plus au sud.
À l’instar des jours précédents nous sommes heurtés aux ruptures routières et à leurs déviations hétéroclites. Cette fois c’est un panneau indiquant « 2m30 » de large qui nous laisse perplexe.
Si nous n’y allons pas, nous devons revenir sur nos pas de plusieurs dizaines de kilomètres.
L’homme regarde l’état de ladite déviation sur le GPS puis vérifie les dimensions constructeur de notre Lican. Pile 2m30.
Ça se tente…
Et ce fût une bonne décision. Nous sommes quand même passé par de très étroites routes où il était impossible de se croiser. Fort heureusement, la circulation n’est pas dense !
Fort heureusement, bis, parce que la conduite italienne dans ces rues étroites et sinueuses est surprenante.
Autre chose de surprenant ce sont ces avis de décès sur les affichages public, en format A3, ainsi que les panneaux aux entrées des villes indiquant l’adresse et le numéro de téléphone du poste de carabinieri.
Nous retrouvons sans heurt un grand axe et faisons une pause au Décathlon pour prendre quelques pantalons pour les enfants (ils grandissent trop vite, et ça s’use trop vite aussi) ainsi qu’une paire de chaussures de randonnée pour la lutine, les siennes étant maintenant trop petites.
Nous en profitons pour déjeu-goûter sur place puis passons par un garage pour faire vérifier les freins, qu’il entendait grincer.
L’homme s’arrange entre le garage Peugeot et le contrôle technique attenant pour se faire comprendre et ensuite manœuvrer le Lican dans la ruelle où se trouve le centre. Les plaquettes sont peu usées – l’homme se souvenait les avoir changé avant que nous partions aux USA – mais biseautés comme après avoir fait beaucoup de route de montagne. Les employés les ayant en stock, ils nous les changent toutes les 4 directement. Un qui bosse, 5 qui regardent… En fait ils ont fini leur journée et soutiennent leur collègue embarqué dans notre réparation.
Après un rapide tour pour vérifier que tout va bien, nous devons faire une pause pour évaluer quelques ajustements de trajets que nous devons faire. Ce sera au restaurant à la double arche que nous ferons un stop pour une petite sucrerie et profiter du wifi, qui s’avérera finalement peu efficace.
Nous reprenons la route jusqu’à notre escale du jour, un parking en bord de mer à Bagnara Calabra.
la lutine ça ne te rappelle rien le dit « Mal Aimé » ! hihihi
Hauteur 2,30m pour 2,30m tu as dû raboter ton toit non!
je crois comprendre que conduire en Italie c’est périlleux avec un camping car !
allez bisous bonne route et sans doute bientôt une pause longue au vu des infos reçues aujourdh’ui
C’était 2m30 de large 🙂 L’italie est sportive pour la conduite, en camping car ou non. Mais ça se passe bien 🙂
Vous êtes dans l’Italie profonde hors saison avec de vrais calabrais pas aimables me semble t il .
Même pas peur …
excuse 2M30 de large ; le nôtre fait 2M32 de large !!!!! alors le stress …….
Finalement c’était par rapport à une route et non l’étroitesse d’un tunnel, donc on passait large 😉