LICAN

31 janvier 2023

Ce fût une nuit où les branches frottaient sur notre capucine telles des mains décharnées cherchant à agripper un semblant de vie. Nous nous éveillons avec des bruines intermittentes, pleurs de ces êtres spectraux n’ayant pas atteint leur but mais bien décidés à redoubler d’effort au rythme des bourrasques matinales.

Nous avions mis le réveil et après notre petit déjeuner, nous nous dirigeons vers l’embarcadère pour prendre une navette vers Vulcano, l’une des îles au large de la Sicile, et son volcan.

Je demande en italien, maintenant que je commence à mieux appréhender la grammaire, des billets pour la traversée. Malheureusement, ils sont fermés. Mes compétences en italien ayant leurs limites, la guichetière prend le relai en français pour nous expliquer que la météo est défavorable et qu’il n’y aura pas d’amélioration dans la journée visiblement. Même si un bateau faisait la traversée aller, il n’y aurait aucune certitude qu’un bateau fasse un retour plus tard. Elle nous transmet le lien où il est possible de voir quels bateaux sont annulés ou maintenus.

Dépités de ne pouvoir partir à l’assaut du volcan, nous faisons un tour sur les ports admirer les voiliers, les bateaux de pêche et autres navires de secours ou de de tourisme.

Cela reste un port modeste et nous en avons vite fait le tour d’autant que la partie plaisance est interdite d’accès aux badauds.

De retour au Lican, les enfants jouent dehors, profitant des éclaircies, avec la 4-pat.

Après le déjeuner, je m’occupe à faire un peu d’instruction. Malgré une bonne volonté initiale, cela devient fastidieux en fin de séance. Il y a des jours avec et d’autres sans.

La fin de journée se déroule au rythme des activités des uns et des autres, dont un goûter d’une tarte chocolat/ noisettes délicieuse bien qu’elle ne soit pas maison.