Olympie #1

27 février 2023

Nous quittons notre petit camping aujourd’hui. D’abord je vais régler le camping. La réception est fermée. J’appelle à l’interphone et après quelques tentatives une jeune femme ne dit d’attendre. En effet l’homme arrive et je peux régler notre séjour.

J’organise une séance d’instruction au terme de laquelle nous déjeunons avant de prendre la direction d’Olympie.

Le premier camping où nous nous arrêtons est fermé, nous poussons au suivant. Nous y sommes accueillis par une vieille dame qui doit être de la génération de ma p’tite mamie, parlant un bon français. Il s’avère que son mari a passé deux ans en France, à Clermont-Ferrand où il a obtenu un diplôme de fiscaliste.

Son neveu, qui gère le camping, est absent pour le moment.

Nous partons à pieds, avec la 4-pat, nous balader dans la ville. Hors saison, la ville est bien triste. De nombreuses boutiques de souvenirs s’enchaînent. Sur le retour nous passons par une pâtisserie prendre quelques douceurs pour notre soirées, des baklavas (miam !).

Pour le goûter nous dégustons le gâteau au chocolat réalisé la veille. Il est bien bon !

Soirée devant Shrek et son humour décalé, nous adorons. Les baklavas sont excellentes.

28 février 2023

Après le petit-déjeuner nous prenons, à pieds, la direction du parc archéologique d’Olympie. La 4-pat nous attend dans le Lican. Contrairement à l’Italie où de nombreux sites acceptaient les chiens tenus en laisse, ce n’est pas le cas en Grèce.

Les vestiges datent du 5e siècle avant JC. L’homme nous fait d’abord un petit retour historique sur l’origine de ce site. Sous l’égide de Sparte, les peuples grecs ont organisé les jeux d’Olympie pour régler la majorité de leurs conflits.

Chaque province avaient ses champions dans les trois sports de l’époque: course à pied, lancer de javelots et lancer de disque.

Seuls des hommes concouraient, nus et enduits d’huile. Les femmes ne pouvaient pas assister aux festivités en dehors d’une certaine distance, des fois qu’elles aient aperçu quelque attribut masculin ou, plus embarrassant, mettent en émois certains sportifs…, Les contrevenantes étaient punies de peine de mort. La seule femme autorisée à assister aux jeux étaient la prêtresse de la déesse Déméter, déesse de la fertilité.

Les vainqueurs des différentes disciplines étaient couronnés de lauriers et se voyaient offrir des jarres d’huile d’olive et de vin. Ils étaient accueillis en héros dans leurs contrées.

Oubliés après les conquêtes, les jeux sont réhabilités en 1907 par Pierre de Coubertin.

Les temples dédiés aux dieux – Zeus, Hera… – côtoient les bâtiments sportifs et administratifs – enregistrement des concurrents, ateliers, thermes, piste d’entraînement…

Sur le stade, pouvant accueillir jusque 45 000 spectateurs, les gnomes réalisent une petite course. Nous sommes seuls et pouvons profiter pleinement des lieux. Des petites fleurs, pâquerettes, pissenlits, anémones couronnées et ornithogales en ombelle (ou catoire fantasque), tapissent les sols. J’aime beaucoup, surtout ces fleurs rouges et violettes.
(oui maman, j’ai pris des photos de petites fleurs et j’ai même cherché leurs noms !)

Des archéologues sont affairés sur certains bâtiments.

L’homme et la lutine discutent avec une jeune femme qui jointe la couche supérieure des parois (lisse), celle sur laquelle était peinte les fresques, afin de limiter les infiltrations d’eau. La couche inférieure, constituant les murs, est en roche sableuse et coquillageuse, qui doit porter un nom scientifiquement plus adapté mais que je ne connais pas (en anglais shell sandstone).

Nous terminons notre tour avant de rejoindre le musée. Une maquette présente le site d’Olympie tel qu’il devait être à l’époque.

Dans celui-ci se trouvent des objets découverts au fil des fouilles ainsi que des statues reconstituées qui ornaient les différents temples.

Des fresques représentant les travaux d’Héraclès sont également partiellement reconstituées. Heureusement les descriptifs nous permettent de retrouver les différentes situations (à voir les légendes des photos). Le lutin est assez attentif. Nous venons de lui ajouter sur sa boîte à histoire le récit des aventures d’Hercule, il s’y intéresse drôlement. Cette visite est l’occasion de visualiser ce qui lui est conté.

En sortant, l’homme s’interroge sur un véhicule immatriculé en Autriche. Il ne connait pas du tout la marque et cela le laisse pensif.

Nous déjeunons en ville dans une petite brasserie. Les portions sont copieuses et très bonnes. Le patron nous offre quelques pommes arrosées de miel et soupoudrées d’une cannelle très légère en dessert.

Les premiers mots de politesse commencent à entree. Pas évident. C’est vraiment différent !
Heureusement ils parlent anglais, parfois français.

Sur le retour, nous offrons à la lutine une robe estivale façon vestale grecque qu’elle plébiscitait depuis la veille, qui va parfaitement avec sa couronne d’olivier qu’elle s’était faite lors de notre visite.

De retour au Lican, nous nous préparons à partir. En dehors du site archéologique, les lieux n’ont que peu d’intérêt. Nous préférons donc être déjà sur place pour notre visite du lendemain.

C’est donc sur le parking du temple d’Apollon que nous passons la nuit.

Commentaires

  1. ils sont sans doute plus  »chat » que chien par ici..
    Belles visites , merci pour nous..
    Je suis par contre étonnée de voir une représentation avec un phallus de cette taille.. C’est rare..
    c’était une statue d’un satyre ?

    1. J’ai cru aussi qu’ils étaient plus chats que chiens mais force est de constater qu’il y a autant de vagabonds des deux races. Par ailleurs, pour la statue phallique, tu as raison, il s’agit de Silenius divinité étrusque de la nature sauvage assimilée aux satyres de la mythologie grecque.

  2. A l’intention de ma chère fille . Les petites fleurs bleues et rouges sont des anémones. Des bulbes que tu pourra planter dans ton jardin à l’automne . Elles fleuriront en avril chez vous .

    Il va falloir que je révise les 12 travaux d’hercule pour être au top pour mon petit fils , car à part l’écurie d’Augias . Les autres me sont inconnus ou bien je me rappelle plus du boulot qu’à fourni Hercule.

    Merci de nous faire visiter avec vous la Grèce . C’est top.
    Bonnes balades

    1. Oui ma chère mère j’avais bien noté que c’étaient des anémones :p et oui l’idée d’en planter m’inspire…

  3. salut ; et oui au 5ème siècle la femme n’avait pas son mot à dire et au 21ème toujours pas et hélas elle sera toujours l’inférieur de l’homme !
    c’est bien que le gnome s’intéresse ; ce n’est pas évident pour son âge
    bisous

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