LICAN

02 mars 2023

La journée débute par un brouillard persistant. Cela n’empêche pas les enfants d’aller jouer et créer des cabanes sous les branches basses des pins. Ils découvrent quelques chenilles processionnaires et préfèrent donc déménager. Tout cela dans l’esprit du jeu.

Nous faisons une séance d’instruction. Cette fois c’est l’homme qui la mène.

De mon côté je m’attaque à la construction du cahier des siècles.

Kezako ?

Jusqu’ici j’avais la problématique pour formaliser les « leçons » d’histoire. Nous ne suivons pas un programme précis mais l’étudions au fil de nos visites. Je n’ai donc pas de fiche polycopiée à coller et dicter une leçon d’histoire a posteriori est assez fastidieux. J’ai donc trouvé l’idée du cahier des siècles assez intéressante.

C’est un outil de Charlotte Mason, pédagogue inspirante pour l’IEF avec des méthodes et des outils pratiques, décrits par quelques mamans blogueuses en IEF.

C’est un cahier de type TP. Chaque double page (blanche + lignée) est dédiée à une période donnée, plus ou moins longue. Il y a des instructions bien détaillées fort heureusement. Ainsi la lutine pourra y indiquer des informations comme la date de la construction de tel site, l’explosion de tel volcan ou encore la réalisation de tel tableau le tout agrémenté de photos ou dessins.

Sans être d’un formalisme scolaire, ce cahier permet de visualiser l’échelle du temps et l’enchaînement de certains événements. Reste donc à « rattraper » quelques informations vues précédemment et à poursuivre sa complétion au fil du voyage.

Nous recevons la visite d’un producteur d’huile d’olive venant proposer ses produits. L’homme goutte, excellente, et se laisse tenter par une bouteille.

Dans l’après-midi, alors que les gnomes poursuivent leurs jeux en extérieurs, l’homme et moi nous attaquons au changement des draps et à un coup de propre, sable oblige. Forcément, et comme à chaque fois, il se met à pleuvoir… Nous voilà donc tous à l’intérieur, 4-pat incluse. Autant dire que c’est assez sport de mener à bien ces tâches.

Nous profitons d’une accalmie pour aller nous balader en soirée sur la plage. La 4-pat courre allègrement après sa balle, sautant au-dessus des vagues quand l’homme lui lance dans la mer.

Soirée tranquille.

03 mars 2023

Le soleil est au rendez-vous !

Les enfants vont jouer avec une petite voisine, polonaise, dont la famille voyage en camion aménagé avec un double toit coulissant tel un slide sur les RV US mais en hauteur. Ça fait un peu immeuble !

Nous profitons de ce ciel clément pour mettre un bon coup dans le camping-car (merci l’homme !), aller remplir la cuve d’eau et visiter un voyageur en camion dont l’homme a suivi quelques aventures.

Ensuite nous prenons la direction du Château d’Agrilos. C’est un château de conte de fée, laissé à l’abandon. Visiblement construit dans les années 60, il n’est pas habité. La plaque à l’entrée indique – en grec bien évidemment – que ce château a été construit et offert par un chirurgien américain, d’origine grecque, le Dr Fournier, pour « nous rappeler à tous avec sagesse les contes de fées que notre grand-mère nous raconte si doucement« .

Non, je n’ai pas tant progressé en grec (sinon Duolingo serait ultra efficace !) mais Google est mon ami…

Il y a donc le bâtiment principal, château blanc aux tours pointues et décorations médiévales peintes en rouges et or avec pont levis et arches d’accès.

A côté se trouve un cheval géant sortant de terre, visiblement une habitation également comme l’attestent les ouvertures, portes et fenêtres, sur ses flancs. Il y a même une petite lucarne au centre de son arrière-train… C’est d’un goût douteux, fait exprès ou non, nous nous interrogeons : serait-ce la fenêtre des toilettes ?

Des statues d’amphore ainsi que du roi et de la reine dans le même style architectural complètent le tableau.

La visite n’est pas bien longue mais surprenante.

Nous retournons sur la plage d’Elea mais changeons de spot, sur une esplanade herbeuse moins intimiste et non plus dans le sable à l’abri de la frondaison des pins.

Les enfants retrouvent des arbres pour s’amuser ainsi que d’autres enfants. La lutine est plus à l’aise en anglais et est moins farouche. Cela n’empêche pas quelques disputes.

La soirée se passe tranquillement.