Leonidio #1
27 mars 2023
Nous avons choisi d’aller au camping pour passer un peu de temps tranquille tout en profitant des commodités. Maintenant que nous n’avons plus de chauffage, et donc plus d’eau chaude non plus, la douche dans le Lican est exclue.
Au matin, nous laissons nos gnomes rouler et pédaler dans le camping tandis que l’homme et moi partons au marché de Leonidio en vélo.
Nous faisons quelques tours et détours avant d’enfin trouver les étals. Nous imaginions un plus grand marché, aux dires de l’employé du camping qui nous en avait parlé la veille.
Nous faisons rapidement le tour. Prenons quelques fruits et discutons un moment avec une apicultrice et oléicultrice. Elle nous fait goûter différents miel, nous présente ses préparations d’olives, d’huile et de cosmétiques. Nous optons pour un miel de thym « 30 jours » (demi-floraison), un mélange d’olives vertes et Kalamata (violettes) à l’huile et un savon à l’huile d’olive. Son mari nous offre deux cupules de gelée royale dont il retire les larves de reine.
Tite mère, je n’ai pas pensé à prendre de nature morte de nos achats… Je le ferai la prochaine fois !
Avant de quitter le marché, Gudule est la star: un homme le remarque sur le sac à dos de l’homme et décide de l’immortaliser. Nous lui transmettons notre carte en espérant recevoir la photo. Quelle star ce Gudule !
Sur le retour, nous nous arrêtons dans un bar pour déguster un jus de fruits frais et profiter de ces instants tous les deux.
Au retour, aucun drame. Ouf ! Je ne suis jamais totalement sereine de laisser mes gnomes seuls – on ne me changera pas – mais ils nous ont déjà prouvé que nous pouvions le faire.
Tandis que l’homme opère en cuisine je vais lancer une lessive. Nous déjeunons dehors, cela fait du bien malgré des bourrasques de vent intermittentes.
La suite de la journée se fait en partie sur la plage où les enfants s’amusent et la 4-pat saute dans les vagues. Nous ne nous interrompons que pour étendre la lessive. Vu le vent, de vieux réflexes d’étendages reviennent !
28 mars 2023
Nous débutons la journée par une séance d’instruction et partons en début d’après-midi, direction Nauplie.
Sur la route nous observons des nasses de pisciculture.
Ainsi qu’une église charmante, en haut d’une colline, toute blanche et bleue.
Nous nous posons sur un grand parking à quelques centaines de mètres de la ville. Avec l’homme nous allons faire quelques courses dans le supermarché voisin, ça nécessitait, puis embarquons les enfants pour un petit tour sur le port et en ville.
Nous longeons les quais, observant les yacht rivalisant de luxe. Les portes menant aux machines, avec un volant pour ouvrir, rappelle à la lutine celle des coffres-forts et la voilà qui s’imagine y trouver le magot !
Quelques goélettes en bois cohabitent avec des voiliers plus traditionnels. Nous terminons par un tour en ville dont l’agencement me fait penser à La Rochelle. Des ruelles pavées avec des petites boutiques artistiques et des restaurants.
Nous goûtons dans une petite boulangerie dont les étals nous inspirent. Ils proposent des pâtisseries maison mélangeant des noix, des fruits secs et des beurres de fruits. L’homme opte pour une consonnance banane-coco, pour ma part ce sera une douceur chocolat-cacahuète. Les enfants restent sur des valeurs sûres, des mini-beignets choco-noisette.
Au détour d’une ruelle, l’homme avise le nom d’un bar à vin dont la consonnance éveille chez lui les souvenirs adolescents du titre des Bratisla Boys. En tous cas, cela fait beaucoup rire la lutine qui reprend en chœur le refrain…
Et voici la fameuse chanson, pour mieux juger par vous même de la ressemblance…
Au retour nous faisons la connaissance d’une famille française dont le camping-car immatriculé comme le nôtre nous avait fait sourire. Il s’avère que seul le camping-car vient de par chez nous, eux sont de Bourgogne. Ils voyagent depuis un mois avec leur fille de l’âge du lutin, pour 6 mois.
Les enfants s’amusent ensemble tandis que nous improvisons un apéro dans le Lican, discutant de nos voyages communs et de l’instruction des enfants (grand sujet dès que l’on croise une autre famille !).
♫Da bou ka niesch ♫.. Merci pour le ver d’oreille..
et aussi pour les magnifiques photos .
Que le bleu et blanc de la Grèce rend magnifiquement en photo.. Que c’est apaisant et qu’elle est belle cette église..
A défaut de petit message quadrilobé opportun.. Ce soir ce sont vos images qui me donnent le sourire..
Avez-vous vu aussi au bord de la route, des petites » maisonnettes » sur poteau, éclairées de l’intérieur ?
j’ai vu ca souvent dans les îles grecques, ce sont des petits pensum pour des gens décédés.. parfois en forme de maison, souvent en forme d’église. Avec bien souvent des lumignons à l’intérieur.
Ca remplace ( avantageusement je trouve) nos croix sur les chemins.. Je trouve qu’ils sont très beaux aussi..
bisous à vous..
Avec plaisir pour le ver d’oreille 😉 c’est cadeau !
Nous avons vu ces maisonnettes/ églises sur le bas côté. Toujours fleuries et illuminées, très impressionnant et comme tu dis bien plus poignante.
Je vois très bien l’homme interpréter ce tube mémorable.
Il devrait avec ces 2 enfants recréer ce boysband et avec les casquettes de marin et les perruques et nous faire la chorégraphie en playback.
Toi tu filmes.
C’est une idée que nous allons creuser 😉
coucou
en parcourant le récit j’ai compris que vous laissiez les enfants seuls et au final en avançant dans ma lecture vous me rassurez que vous mêmes ne partiez pas tranquilles en les laissant derrière eux !
nous vous embrassons
Ils nous ont prouvé que nous pouvions leur faire confiance. Alors nous le faisons avec de moins en moins d’appréhension.