LICAN

Après mes digressions piscicoles, et après une trop longue absence (oui je sais, vous êtes nombreux à vous impatienter en secret ou pas), je reprends le cours normal de nos pérégrinations.

31 mars 2023

Après une rapide séance d’instruction, et le déjeuner, nous prenons le chemin du volcan Methana dont nous avait parlé la famille croisée au point d’eau, accompagné par la famille française rencontrée la veille.

Il faut savoir que la chaîne volcanique de la presqu’île de Methana se compose de près d’une trentaine de volcans, terriens et sous-marins, dont le volcan éponyme fait partie, au dessus du village de Kaïméni Chóra. Ils appartiennent à l’arc volcanique de la mer Egée, situé sur une zone de forte activité tectonique.

Les enfants, tels des cabris, motivés les uns les autres, grimpent sur le chemin caillouteux sans faillir. Les adultes montent à leur rythme, profitant de la vue qui se dégage au détour des virages de l’ascension.

Nous voilà au point le plus haut du chemin emprunté, face à une cavité, cheminée du volcan éteint. Nous y entrons. Les parois sont lisses, étonnant, et des rochers en équilibre ferment le haut de la cheminée ne laissant transparaître que quelques rais de soleil. Au sol, au fond, se trouvent le puit d’où sortait la lave, aujourd’hui rebouché.

La vue sur la vallée est impressionnante de même que sur la coulée de lave de Kaïméni Chóra datant de la dernière éruption en 230 avant JC. Nous redescendons par où nous sommes venus. La balade était vraiment agréable, bien que sur un sol accidenté.

Sur le retour, nous passons par le village de Vathý, petit port de pêche. La balade est agréable et les enfants s’extasient devant les poissons qui sont présents sur les bords du quai.

Nous faisons une halte au supermarché avant de retourner au spot de la veille, quelques réserves à compléter et j’ai également envie d’un jus d’orange frais.

Les enfants retournent à leurs pêche crabière tandis que l’homme et moi nous posons sur la plage avec un verre de jus pressé. Nos voisins profitent également de ce moment de calme sans enfant.

L’heure de l’apéro s’en vient et c’est sur la plage que nous nous installons ensemble et avec un cyclo-voyageur allemand qui vient de s’arrêter sur le spot. La discussion s’engage en anglais. Il voyage seul depuis plusieurs mois en vélo, dormant sous tente ou en plein air au gré de la météo et de ses envies. Impressionnant de motivation.

Chacun retourne à son véhicule pour la soirée.