Athènes #2
05 avril 2023
Une journée plus tranquille s’annonce.
Un peu d’instruction au matin.
Nous voulions faire une activité l’après-midi mais, comme souvent, nous déjeunons tardivement et constatons que le lieu ferme à 15h.
Il n’est plus temps d’y aller malheureusement.
Nous laissons donc les enfants à leurs jeux et, avec l’homme, nous allons nous balader sur le port tout près. Ce sont essentiellement des catamarans et des voiliers de location, aux tailles indécentes. Rien qui ne fasse rêver sinon pour un weekend de débauche entre amis ou pour impressionner des conquêtes toutes fraîches (l’un pouvant aller avec l’autre d’ailleurs).
Nous terminons la journée avec Bruline, pour un bon moment d’échanges.
06 avril 2023
Après la séance d’instruction, nous prenons le tram pour rejoindre le Turtle Rescue Center.
Créé en 1996, c’est le seul lieu de Grèce où sont recueillies et soignées les tortues marines.
Le centre ne paie pas de mine, ils font avec les dons (directs, « adoption » ou achats de souvenirs) et les locaux – de vieux wagons – mis à leur disposition par la ville. Des bénévoles font visiter les lieux.
Cela consiste en une serre avec plusieurs bacs où la température de l’eau avoisine les 23°C et des piscines extérieures où la température est plus proche de 16°C actuellement. En raison de la saison encore fraîche, les tortues en cours de soins sont logées dans la serre. Il en ont 16 actuellement, chacune dans son bac. Nous pouvons observer deux de ces patientes aquatiques. En général les tortues restent dans ces bacs jusqu’à la belle période où elles sont mises dans les piscines extérieures, si les soigneurs pensent qu’elles sont prêtes et avant de les relâcher dans la mer.
Elles semblent énormes par rapport à la taille des bacs. Cela permet d’éviter de trop fortes montées de stress. Le cas échéant ils peuvent limiter les stimulis extérieurs en couvrant les bacs avec des tissus aérés ou les déplacer, en dernière instance en basse saison, dans les piscines. Les tortues stressées ont tendance à se cogner la tête contre les parois, ce qui peut également advenir une fois qu’elles sont transférées dans les piscines alors que tout se passait bien dans les bacs. C’est donc une surveillance « à la carte ».
Ils récupèrent des tortues d’un peu partout en Grèce. Il peut s’agit d’une espèce endémique, qui pond sur les plages Grecques, ou de deux autres espèces qui ne font que passer par les eaux chaudes de la région dont la fameuse tortue Luth. La plupart des blessures sont liées à l’activité humaine: traumatisme crânien après avoir été heurté par un bateau, hameçon de pêche à la traine, objets divers avalés (fil, hameçon…). Des exemples de ce qu’ils ont pu « retrouver » sont présentés.
Chaque tortue passe une radio à son arrivée pour s’assurer de sa santé et de la présence d’éventuels corps étrangers. Deux radios sont également exposées, une saine et une où la tortue a une infection pulmonaire et un hameçon dans l’œsophage.
Ils ne s’occupent pas de récupérer les œufs sur les plages pour les relâcher plus tard comme cela se fait dans certaines régions. Nous apprenons que seulement 50% des œufs éclosent et que seulement 2% de ces dernières survivront et reviendront pondre sur les côtes
C’est une visite extrêmement instructive que nous avons tous apprécié.
Nous retournons au port où nous déjeu-goûtons dans une des brasseries puis partons nous balader sur le port.
En plus des énormes bateaux à voile, des yachts sont également amarrés rivalisant en taille. Le lutin s’exerce à lire les noms des bateaux. Je m’exerce à lire les noms retranscris phonétiquement en grec pour exercer ma sonorité des lettres. Avec l’homme nous constatons que les bateaux semblent être amarrés par groupe de noms communs: les prénoms, les cocktails ou les jeux de casino. Il y a d’ailleurs des noms qui nous semblent bien trop longs pour être épelés en urgence en alphabet international.
Nous terminons par quelques vieux navires dont une version réduite d’un vieux gréement pirate.
Au retour, je propose à mes gnomes d’aller chercher la géocache se trouvant dans la zone. Et c’est finalement avec l’ensemble des enfants que je me retrouve à les chercher. Un petit air du joueur de flute de Hamelin… La lutine brave une toile d’araignée pour récupérer le flacon et nous apposons notre nom dans le logbook.
Nous laissons les enfants passer la soirée à jouer dehors avec les autres. Malheureusement, la fatigue aidant, il y a une petite prise de bec en fin de soirée entre le lutin et un autre enfant un peu plus grand. C’est un des enfants qui vient me prévenir. Je vais voir ce qui s’est passé. Visiblement rien de bien grave, un lutin un peu agaçant, un autre enfant peu patient. Je réconforte mon lutin et retourne au Lican. Quand nous venons les chercher pour rentrer, peu après, nous trouvons une lutine tendue. Visiblement, l’autre enfant a poursuivi ses attaques verbales malgré que son grand frère ait essayé de le calmer. Tout cette situation a beaucoup ému sa sœur, cette justicière qui n’a pas compris pourquoi l’autre enfant s’est ensuite ainsi acharné en paroles sur son frère.
Ce sont les esprits échauffés que nous rentrons nos gnomes et qu’ils vont se coucher. Avec l’homme, nous tentons alors d’aller aux douches du port que nous trouvons portes closes (20h en semaine) et retournons donc nous coucher.
Demain est un autre jour.
Te souviens tu de votre petite tortue sur le bateau que j’ai soigné, elle toussait , nous lui avons fait des inhalations de Perubor.
Les lutins ont dû adorer.
Oui oui je m’en souviens 😉 Et les enfants ont en effet adoré !
Et oui cela me rappelle les deux tortues de papa lâchées dans leur jardin et jamais je ne les ai retrouvées sinon je les aurai ramenées ici si la durée de vie leur aurait permis de vivre !
débauche entre amis ?? on m’appelle ? I’m coming I’m coming…
sinon, je n’aurai qu’une chose à dire .. ♫ Turtle rain, Turtle rain ♫,
pardon, je saute du bateau.. pardon..
(je pensais aller mieux, mais finalement le cerveau est encore totalement détraqué je crois)
Non mais… j’adore ton humour mon petit artichaut 🙂