Thermopyles #1
12 avril 2023
Au matin, nous prenons la route pour rejoindre les Thermopyles. Nous faisons quelques courses en prévision du weekend de Pâques orthodoxe, qui débute dès le jeudi.
Le spot est une grande esplanade herbeuse et boueuse en bord de la rivière chaude, en raison du volcanisme de la région. L’odeur soufrée nous accueille. Après un tour pour sélectionner l’endroit où nous nous arrêtons, nous nous garons. L’homme va détendre ses jambes en allant faire un tour et vérifier où il est possible de se baigner. Le bras de rivière passant près du Lican ne l’inspire pas, notamment pour le lutin qui ne sait pas encore nager.
A son retour, nous prenons nos serviettes et nos maillots et nous dirigeons vers les bains « officiels ». Il s’agit de grands bassins naturels où une plage de béton à été créée et des cordes installées pour pouvoir se tenir et rejoindre la petite cascade sans tomber sur les roches glissantes. Bien qu’une grille donne accès au lieu, tout est à l’abandon.
L’odeur d’œuf pourri est plus insistante et demande un petit temps d’adaptation surtout au lutin à l’odorat sensible. Nous mettons nos maillots rapidement puis descendons tout aussi rapidement dans le bassin. Les moustiques, de belle taille, façon avion de chasse, nous tournent autour. Dans l’eau nous sommes relativement protégés. D’autres baigneurs s’installent dans les bassins adjacents.
Après une quinzaine de minutes, nous organisons la sortie pour que le temps « à découvert » soit le plus court possible.
De retour au Lican, c’est douche pour tout le monde. Sans eau chaude me direz-vous ? Mais non, je fais chauffer de l’eau puis dans la cabine de douche nous utilisons un verre pour se mouiller. C’est oldschool mais cela fonctionne très bien et limite aussi la consommation d’eau.
13 avril 2023
Nous lançons une séance d’instruction dans la matinée.
Le reste de la journée est sur le modèle « quartiers libres ». L’odeur de soufre nous assaille par vagues.
L’homme va se baigner dans la rivière, étant seul à être motivé.
Avec le lutin nous jouons au 1000 bornes, ça lui plait. Comme il ne sait pas encore compter de si grands nombres, j’ai crée un circuit sur le modèle de celui fourni dans la version « plateau » du jeu. Ainsi il peut compter les cases pour avancer, en utilisant les oies du jeu éponyme. S’agissant d’une première partie, les cartes sont visibles et cela me permet de lui expliquer le rôle de chacune.
La lutine bouquine. Elle s’est prise de passion pour la série urban fantasy des Gardiens des cités perdues. Dans un univers ancré dans notre réalité, l’héroïne découvre tout un monde nouveau où évoluent des elfes et autres êtres fantastiques. La liseuse est une excellente chose. Elle a débuté le premier tome sans appréhension de son volume (plus de 400 pages). Du coup, l’intérêt de l’histoire prime sur le reste et elle les dévore. Elle en est au 3e tome, sur 9, et elle est toujours aussi à fond. Je suis contente qu’elle se prenne plaisir à la lecture.
Le reste de la journée s’écoule et la soirée est sur le même mode.
14 avril 2023
Nous reprenons la route. Sur le chemin nous faisons étape près de la statue Leonidas.
En 480 avant JC, alors que les perses sommaient les villes Grecques de se soumettre, Sparte a refusé sonnant le début de la guerre. L’armée spartiate de 300 combattants accompagnés de 700 thespiens, et probablement d’autres armées grecques unies contre le même ennemi, sous les ordre du roi lacédémonien Leonidas, a tenu en défaite l’armée Perse, de plus d’un million de combattants, menée par le roi Xerxes, dans cette zone des Portes Chaudes.
A l’époque celle-ci était un réel goulot d’étranglement qui empêchait l’armée ennemi d’arriver en masse, ce qui a permit à l’armée spartiate de les décimer par vagues en deux jours de combats acharnés. Au 3e jour, un traite à sparte a mené le reste des troupes perses pour prendre à revers les combattants Grecs, menant à un combat inégal. Submergé, le roi Leonidas a été abattu et le reste de ses troupes, retranchées sur la colline de Kolonos, tombe peu après.
Cela vous rappelle un film ? C’est normal, cette bataille a été (très très) librement mise en scène au cinéma. Film que je vous recommande d’ailleurs ne serait-ce que pour les fresques graphiques.
Avec les enfants nous avions repéré une géocache, que nous trouvons rapidement. Mouillée, nous ne pouvons inscrire physiquement notre découverte mais je le fait sur l’application.
Après un petit moment de route nous arrivons sur l’ile d’Eubée et nous trouvons un spot dans le sud de l’île à Karistos. Sur la plage, un bras de rivière vient se jeter dans la mer à cet endroit. Eau douce et eau salée se rejoignent. C’est assez atypique.
La faim se faisant sentir nous nous attablons dans un des restau. C’est Vendredi Saint, il y a beaucoup de monde. Le serveur nous explique qu’en raison du jour, il n’a qu’un nombre limité de plats de viande. L’homme opte pour des encornets fris (dédicace à son beau-papa), le lutin pour un plat de pâte simple, la lutine et moi pour une brochette de poulet.
Après ce repas, nous restons près du Lican sur la plage à observer les rouleaux (le vent est assez fort aujourd’hui) ou bouquiner tandis que les lutins jouent dans le sable et le bras de rivière avec la 4-pat.
Nous avons décidé de rester quelques jours « au vert » en attendant de retourner sur Athènes pour la réparation.
Fin de journée avec des jeux de société. Récemment acquis à la demande de la lutine, nous enchaînons des parties de Jungle Speed. Ce sont de chouettes moments de rigolade.
coucou à tous
Bonne idée pour le jeu des 1000 bornes pour le gnome ! C’est bien de s’intéresser à la lecture que de se bourrer le crâne des tablettes pour la lutine bien plus enrichissant !Bravo les enfants
jeu Jungle Speed : j’ai regardé comment y jouer, j’avoue n’y avoir pas compris grand chose ! faudra que les gnomes m’expliquent le jeu en jouant avec eux ; cela sera un moment de vrai partage !
bisous