Bar & Kotor #1
14 mai 2023
Après la séance d’instruction nous déjeunons sur la plage. La météo se maintien sur un gris humide. Nous profitons d’une accalmie pour déjeuner sur la plage, d’un wrap fait maison par l’homme, et nous balader sur le port.
Nous passons devant la base navale. Les gnomes peuvent observer les bâtiments militaires, malheureusement fortement décrépis, et quelques missiles et mines au rebut. Sur le port à sec, nous avisons un bateau pirate en pleine rénovation. De longues heures de travail pour le ou les initiateurs de ce projet.
Nous prenons ensuite la route jusque Kotor, vieille ville fortifiée. Nous stationnons sur un parking en bord de mer. Rien d’extraordinaire mais l’intendant est sympathique et rigole avec l’homme.
Nous décidons ensuite d’aller nous promener. Kotor est une petite ville fortifiée à laquelle on accède par l’une des portes d’origine.A flanc de colline, elle présente des fortifications dans les hauteurs pour la protéger des invasions par les montagnes. La ville est faite de petites ruelles et allées où s’enchaînent restaurants et boutiques de souvenirs.
Le chat, par son omniprésence dans les rues de la ville, en est devenu le symbole qui se décline sur tous les souvenirs de la ville (avec la pluie, nous n’en avons pas croisé un seul…). La pluie fait ressortir l’odeur enivrante de certains arbre. Quel parfum ! (quant à vous dire de quel arbre il s’agit, je laisse ma chère maman commenter si elle le souhaite… moi je sèche !).
Nous terminons la soirée tranquillement.
15 mai 2023
C’est encore une journée humide qui se présage. La pluie battante incessante nous tape sur le système, d’autant qu’elle nous oblige à restés confinés dans nos 17m². Même si chacun trouve sa place et des occupations, c’est malgré tout exigüe et on se marche vite les uns sur les autres. Le lutin dessine des crocodiles et des requins à différentes phases de développement, au gré de son imaginaire débordant. J’adore sa vision du bébé crocodile !
Après la séance d’instruction, nous profitons d’une trop rare éclaircie pour retourner en ville. Nous débutons par un déjeuner dans un restaurant de poisson, assez huppé. Les plats sont visuellement appétissants et se révèlent goûteux.
L’homme se laisse tenter par des pâtes au poulpe. Les gnomes apprécient leurs pâtes fraîches à l’encre de sèche et à la tomate, tandis que je me régale de filets de loup de mer.
L’homme et moi terminons par un dessert, cheesecake et crumble, et les enfants préfèrent une glace en cornet que nous irons chercher après.
Nous faisons un tour dans la ville, entre les gouttes de pluie. Nous prenons les glaces tant convoitées puis achetons des cartes postales que nous écrivons en prenant un café avant de passer par la poste.
Après cette balade digestive, nous reprenons la route et rejoignons la banlieue de Podgorica, la capitale. C’est sur le parking d’un hôtel que nous passerons la nuit. Nous pouvons accéder à la piscine chauffée intérieure, où nous ne sommes que nous. C’est une piscine balnéaire avec des jets et un courant de nage. Nous activons les différents jets mais les arrêtons rapidement en raison du bruit et des remous.
Le lutin s’en donne à cœur joie avec la planche, il s’entraîne à se mettre en position horizontale et à battre des pieds. Il est volontaire et persévérant. L’homme le guide et il prend confiance.
Soirée tranquille.
Pour ceux qui désireraient connaître la plante que la fée du blog nous a montré c’est un laurier tin.
Arbuste mellifère aux fleurs en corolles blanches .
Nous avons vu une émission où les gens de Kotor se plaignaient de l’arrivée des bateaux de croisière.
Ils abîment l’écho-système marin , les pêcheurs ont moins de poissons et débarquent un nombre trop important de touristes dans les ruelles de la ville .
Bien sûr les marchands de bimbeloterie sont eux très content de cette manne monétaire.
Comme à Venise
Comment concilier commerce et écologie .
Limiter les bateaux et leur taille …
Merci ma chère mère pour ce cours de botanique, je ne doutais pas que tu saurais instantanément me dévoiler les secrets de cette plante !
On a effectivement vu de nombreux paquebots, mastodontes des mers, dans la baie et je comprends que cela puisse apporter des nuisances autant que faire marcher les boutiques locales.
Ce débat n’est pas simple loin de la !
Et oui pas simple de trouver un équilibre entre l’économie et l’écologie !
Mais l’homme est pervers et le restera hélas ! l’homme a toujours mis en avant la monnaie ! que je surnomme depuis un bon nombre d’années : médoc !
biz