LICAN

07 août 2022

La matinée est consacrée aux appels aux familles. On a la chance de réussir à joindre mes parents et mon frère. C’est un bon moment.

Les enfants voulant profiter un peu plus de la piscine, l’homme a négocié un départ plus tardif. Les enfants profitent. Le lutin continue sa prise de confiance. Il m’impressionne par sa volonté !

La route s’enchaîne. Des odeurs particulières nous parviennent. Tantôt une odeur ammoniaquée que l’on sait maintenant venir d’un pin ou autre arbre. Assez particulier. La première fois on s’est demandé si notre 4-pat n’avait pas eu un petit accident !
Autre odeur caractéristique, celle du cannabis. Alors parfois cela est lié à des fumeurs alentours, la marijuana (médicale, bien sûr) étant autorisée. Mais à d’autres moments, on s’interroge. En l’absence de culture visible (que nous avons également vue), on se demande si un autre arbre n’aurait pas une odeur approchante.

Pause repas chez Nancy, près de l’aérodrome. Une petite bicoque agencée comme un dinner à l’ancienne tel qu’on le voit dans les films ou séries. Le repas est préparé à la demande avec des produits frais, même si la carte reste très américaine. La 4-pat a même le droit à un morceau de bacon rien que pour elle. Elle est gâtée !

On reprend la route tranquillement jusqu’à voir les premiers ponts de la baie de San Francisco.

En voyant « toll » (ou péage), nous nous interrogeons.

D’autant qu’ici les péages sont automatiques et sans barrière : soit l’usager à un badge et il est reconnu à son passage, soit l’usager n’en a pas et il reçoit la facture à l’adresse d’enregistrement de son immatriculation ! On peut également payer par anticipation un passage ou alors payer un passage fait dans les 48h. Là où cela se corse, c’est que le péage n’est pas dans les deux sens ! Pour le Golden Gate c’est dans le sens « entrée » sur San Francisco. Ce qui nous fait nous dire que nous n’avons pas été myope à l’aller et n’avons pas reçu de facture. Je m’occupe de valider un paiement en indiquant notre plaque et le créneau de nos passages pour éviter de recevoir la facture (qui serait compliquée à récupérer).

Le passage du Golden Gate avec le soleil est un instant tout aussi magique que le passage dans la brume.

L’homme se concentre sur la route, en pleine ville, la conduite est plus tendue. D’autant qu’il y a quelques bouchons pour accéder à la ville, léger en comparaison de ce que nous avons déjà connu, ou à Paris ou ici lors de notre voyage de reconnaissance cet hiver. Cela nous permet de voir les collines de la ville, expliquant ces rues vallonnées si typiques.

Les rues s’enchaînent avec les maisons colorées, aux architectures diverses. Plus ou moins cossues selon les rues et quartiers traversés, mais toujours cette même note si caractéristique à San Francisco.

Petite pause dans un centre commercial qui s’avère être totalement chinois, jusqu’aux donuts que ramène l’homme !

A notre arrivée au RV Park de Pacifica nous récupérons notre enveloppe avec les informations du camping et notre place, arrivant après la fermeture du bureau les réservations du jour sont disponibles dans le porte document de l’entrée. Encore un système qui fonctionne sur la confiance.

Notre place s’avère exiguë, la route y conduisant peu large et un énorme pick-up est garé de l’autre côté. L’homme a du mal à manœuvrer. On appelle l’hôte de garde qui se demande si nous avons l’habitude de conduire un RV ! Finalement elle le guide et nous entrons dans la place avec un chausse pied.

Ici pas de table ni d’espace attenant. Ce sont des places en épis de part et d’autre de la route d’accès juste assez large pour y déployer le slide. Un camp de ville ! Plein !

Le camp est néanmoins en front d’océan (nous, nous sommes garés près de la route…) et nous allons y rafraîchir les pattes et les pieds. C’est un bout de plage à flanc de falaise, creusée à la pelleteuse. Pas de cachet mais ça fait l’affaire pour amuser les gnomes et les 4-pat à éviter les vagues remontantes.

Au retour, les lutins prennent leurs trotinettes pour faire le tour du camp. C’est l’avantage d’un camp goudronné !

Le WiFi étant payant (!), nous ne ferons pas de soirée cinéma. C’est l’occasion de faire découvrir aux enfants le Donjon de Naheulbeuk (d’où mon titre… EhEh…) (pour découvrir –> c’est ici) tandis que nous organisons nos quelques jours de visite et cherchons une dog-sitter pour notre 4-pat, qui ne pourra pas nous accompagner dans nos pérégrinations en ville ni rester seule la journée entière.

Rendez-vous est pris pour le lendemain.