Traversée de la Serbie #1
18 mai 2023
C’est une journée de route qui nous attend.
Au réveil nous pouvons voir le spot sur lequel nous nous sommes arrêtés.
Au bord d’une rivière qui, avec les pluies de cette nuit, a un fort courant. D’ailleurs nous voyons passer plusieurs agents, avec des gilets fluo, venir observer le débit de ce cours d’eau.
Après le petit-déjeuner nous reprenons la route et ne nous arrêtons que pour prendre de quoi déjeuner ce midi, des burek sa sirom et burek sa mesom, des tartes typiques au fromage (sir) ou à la viande (meso). C’est dans le même esprit que la tarte que nous avons prise au Monténégro, moins artisanale. C’est une spécialité des Balkans visiblement.
Arrive ensuite le passage de la frontière. C’est une énorme barrière qui s’annonce, aux grillages de part et d’autre pour empêcher toute intrusion.
Après avoir passé la douane Serbe, sans encombre, nous stoppons en voyant qu’il faut une vignette pour les autoroutes hongroises. Je vais au bureau permettant d’en acheter. Après une attente de plusieurs longues minutes, de nombreuses personnes sont avant moi, le préposé m’explique qu’il sera plus avantageux d’acheter la vignette après la frontière Hongroise… Ok…
Nous nous plaçons donc dans ma file pour passer la douane et une longue attente débute. Les passeports sont vérifiés, la présence des personnes à bord et les coffres des voitures sont ouverts. On appréhende le passage du Lican.
Finalement, après la vérification des passeports et d’être assurés que nous étions bien ceux sur les passeports, l’agent des douane la monte dans le Lican après que je sois descendue avec la 4-pat qu’il m’a demandé de sortir et qui fait des manoirs à sa collègue qui s’occupe de la file voisine. Il ouvre le frigo, frappe sur les cloisons et ouvre quelques placards heureusement avec précaution pour que le contenu qui aurait bougé ne tombe.
Circulez.
Bien.
La Serbie fût une étape expresse. Tant le peu d’intérêt de l’homme pour ce pays que notre timing serré pour rejoindre les pays scandinave font qu’il y a des choix à faire sur le trajet, et ne pas se perdre dans un pays qui de base ne nous inspirait pas est un choix rapide.
Nous voilà donc en Hongrie. Le forint remplace le dinar serbe. Un euro vaut environ 375 forint.
Les enfants auront eu à peine le temps de compléter la fiche bilan du Monténégro, la fiche d’identité et bilan de la Serbie qu’ils vont devoir compléter la fiche d’identité de la Hongrie ! Mais ça va le faire !!
Nous arrivons à Budapest. Le parking où nous prévoyons de nous garer est fermé. Il faut passer par une application pour réserver sa place et pouvoir ouvrir la porte. L’homme installe l’application, on reçoit le SMS de confirmation et profitons qu’une voiture sorte pour entrer.
L’homme cherche une place. C’est petit et exiguë. Les places réservées aux camping-car sont prises mais visiblement on peut se garer sur les places auto. Ce que nous faisons.
Les enfants sortent se dégourdir.
Soirée et nuit bienvenues.
Ça fait pas rêver….😂😂😂
J’espère que vous ferez quelques étapes en Hongrie . Ce pays nous a beaucoup plus .
Bonnes découvertes
Bises
une question : à force de changer de pays donc de monnaie qu’en faites vous des pièces de tous les pays car la monnaie numérique n’est pas à 100%
nous faisons nos valises et partons demain pour nantes prendre notre avion qui nous attend mardi
pas d’ordi donc les lican ne pourront être lus tranquilos à notre retour
bisous
Alors en Italie/ Grèce c’était l’euro. En Macédoine et Albanie, nous payions en euros, qu’ils acceptaient ou en CB. Au Monténégro c’était l’Euro. En Serbie nous ne nous sommes pas arrêtés sinon faire un plein/ encas donc en CB. En Hongrie nous avons payé en CB et tiré un minimum d’espèces qu’on a pu liquider entièrement. Pas vraiment d’accumulation de pièces et billets du coup 🙂