Budapest #1
19 mai 2023
Pas de petit-déjeuner au Lican ce matin, l’homme nous a prévu une petite escapade gourmande. C’est donc en métro que nous nous y rendons.
Les métros de Budapest sont d’époque, avec leur structures en bois dans les bouches et les vieux wagons. Tout est propre et bien entretenu. C’est un voyage dans le temps.
Après notre marche matinale – il faut le mériter son café ! (et moi sans mon café, je suis un peu comme un minion violet, vous voyez ? si vous ne voyez pas, imaginez un croisement entre un loup-garou, Mr Hyde et Hulk) – nous arrivons au 9 bar coffee. Le cadre est très sympa, la décoration également. Celle des toilettes plait beaucoup à la lutine !
Moi je suis plutôt contemplative face à la molécule dont j’attends avec impatience les effets.
Nous tous, sommes en arrêt devant la collection de mini-figurines Lego, cherchant les références et les multiples détails de celles-ci.
Les cafés et les douceurs arrivent. Tout est vraiment très bon.
La lutine adore le motif de son chocolat !
Les ventres rassasiés et les veines emplies de caféine, nous voilà débutant notre découverte de la ville. Nous commençons par la Basilique Saint-Etienne, côté Pest de la ville. Il faut savoir que Budapest est la jonction des villes Buda et Pest, séparée par le Danube.
La lutine est très intéressée et nous fait la lecture du prospectus.
La Basilique, catholique, est dédiée au premier roi de Hongrie, fin du 1er siècle. Une statue le représentant se trouvent dans le chœur ainsi qu’une relique, sa main droite, momifiée, conservée dans le reliquaire visible dans une des chapelles. Les plafonds sont richement décorés. Un immense orgue surplombe la nef. Chaque chapelle est dédié à un saint ou à la vierge Marie. L’une des chapelle est dédiée au fils du roi faisant vœux d’abstinence pour se dédier à Dieu.
Nous prenons ensuite la direction du funiculaire pour monter au Château de Buda. Le lutin est très impatient de faire un tour dans cet « ascenseur » particulier. Datant de la fin du 19e siècle, il est aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Petite vidéo de notre descente avec une magnifique vue !
En haut, la vue est superbe. Nous pouvons observer le parlement et le Pont des Chaînes, sur lequel nous sommes passés en bus pour rejoindre le funiculaire. En raison de sa réfection, il n’est plus possible de le traverser à pieds actuellement.
Nous arpentons les rues. Nous passons devant le palais du président, dont les gardes ne donnent pas envie de rire.
Nous observons les statues et autres fontaines qui jonchent les rues et placettes.
Les bâtiments, de style Haussmannien, sont superbes et des travaux de réhabilitation sont en cours pour redonner de la superbes à ceux qui ont été détruits lors des bombardements pendant la seconde guerre mondiale. Ils mêlent l’ancien et le nouveau avec harmonie.
Nous poursuivons notre balade jusqu’à l’autre extrémité, où se trouve le bastion des pêcheurs.
Se trouvent là des stands de street food dont les fameux kürtoskalacs, ces brioches hongroises dites « brioches cheminée ». La pâte est enroulée autour d’un cylindre en bois, puis sucrée avant d’être cuite à la broche sur les braises. La brioche est ensuite retirée du cylindre – donc creuse, d’où l’appellation de cheminée – et enduite de cacao, sucre glace ou de cannelle selon l’envie. Nous nous offrons notre déjeuner aux stands avec en dessert cette brioche typique. Délicieuse.
Après le repas, nous continuons de nous balader. L’église Matthias est superbe avec ses tuiles vernissées multicolores ornant ses toitures. Elle date du 15e siècle et est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Des paroissiennes distribuent des prospectus informant des prochains concerts se donnant dans l’église, dont un le soir même, mélangeant plusieurs compositeurs classiques. Après moultes tergiversations, nous nous laissons tenter.
De fait, nous poursuivons notre errance sur les hauteurs de la ville. Nous nous laissons aller au gré de nos pas et c’est au Labyrinthus que nous échouons. Le panneau nous a interpellé et des visiteurs français qui en sortaient nous ont vendu le lieu.
Il s’agit d’un labyrinthe dans les caves du Château de Buda, où le comte Vlad Tepes, plus connu comme Dracula, a notamment été emprisonné. Dans une atmosphère fraiche bienvenue et sombre typiques de ces lieux souterrains, nous évoluons dans les méandres des dessous du château entre statues de pierre et de cire représentant tantôt de grands personnage Hongrois tantôt des chanteurs d’opéra. J’avoue que nous ne nous sommes pas particulièrement arrêté sur les plaques descriptives, difficiles à déchiffrer dans cette semi-obscurité.
Entre grottes, caves et cellules nous nous perdons dans les tunnels arrivant dans des culs-de-sac, faisant demi-tour et nous perdant davantage. Des flèches éparses indiquent les grandes lignes du chemin. Une partie du labyrinthe est entièrement dans le noir, en dehors des lumières vertes de sécurité. Nous ne trichons pas et n’utilisons pas la lampe de nos téléphones. Cela met à rude épreuve ma nyctophobie, heureusement que les loupiotes vertes lèvent l’obscurité. Nous formons une chaîne humaine guidée par l’homme. J’avoue que je l’avais prévenu avant d’y entrer qu’il devait éviter de faire des blagues ou me laisser en plan. C’est irrationnel je sais. Les gnomes ont adoré cette partie à la fois sûre et inquiétante, touchant des murs par moments dans des fous rires francs.
Une fois sortie de cette partie, nous poursuivons dans les détours des chemins éclairés quand soudain une jeune femme bondi d’une cache où elle se trouvait, effrayant l’homme qui arrivait à son niveau. La panique passée, et la garde baissée, l’homme se prend d’un fou rire avec les jeunes femmes ravies de leur effet.
Nous terminons par la partie dédiée à Vlad Tepes, fils de Vlad Dracul (d’où le nom Dracula découle) ce comte Roumain du 15e siècle a été marié à la fille du roi Hongrois Matthias et emprisonné pour traitrise dans ces soubassements où se trouvait la prison et les chambres de tortures. Visiblement il fomentait avec les turcs, à moins que les turcs aient orienté les soupçons pour se débarrasser de lui. Après sa mort, peu après sa libération, sa tête a été envoyée au Sultan Turc. La légende du « vampire » découle d’une vieille légende roumaine et du massacre de dizaines de milliers de personnes empalées qui mena à l’excommunication de Dracula et donc de sa « reconnaissance » comme vampire selon la légende roumaine.
Ce fût une surprenante découverte, une visite particulièrement ludique et originale pour découvrir cette partie du château.
Après cette plongée dans les ténèbres, nous achetons quelques cartes postales que nous écrivons sur les marches des archives avant d’aller offrir une glace aux gnomes sur la place où nous avons déjeuné.
Enfin, arrive le temps de nous rendre au concert de musique classique, l’occasion de découvrir l’intérieur somptueux de cette église. Dorure et magnifiques vitraux.
Le concert quant à lui est très puissant, dans cette atmosphère et dans ces murs qui répercutent les sonorités d’une manière magique.
Après cette intense journée, nous retournons au Lican. La 4-pat a été plus que sage pendant toute cette attente, heureuse de pouvoir se dégourdir les pattes. Les enfants sont heureux de retrouver leur « élevage » d’escargot, débuté la veille à notre arrivée. Plein de petits gris, dont certains qui pondent. Il en faut peu pour les mettre en joie et les lancer dans la construction d’une cité complète.
Après le dîner c’est flappis que nous nous couchons en prévision du lendemain !
bon ben voilà.. Maintenant j’ai envie de voir Budapest..
J’adore l’idée du labirintus, et la statue de l’empalé me fait penser à Fétide Addams..
Les enfants ont apprécié le concert ?
ps votre funiculaire était moins brumeux que le nôtre, quelle belle vue 😉
bisous à vous 4 ;*
On a eu de la chance d’avoir deux belles journées ! Budapest est une ville que nous adorons 😉 (comment ça je l’ai déjà dit ? )
Le lutin n’a pas trop accroché au concert mais la lutine a beaucoup aimé.
Budapest est une très belle ville , nous y avons passés d’agréables séjours .
N’oubliez pas d’aller aux bains .
La ville a de nombreuses sources chaudes et de nombreux thermes qui furent exploiter par les turcs lors de leur occupation.
Bonnes ballades.
Pas de bains. Déjà c’est interdit aux enfants 🙂 Avec l’homme nous connaissions déjà et avons choisi d’autres parties que nous n’avions pas encore eues l’occasion de visiter.
coucou je reprends la lecture sur mon ordi plus facile que sur le téléphone de vos licans
A propos des gardes nous avons pu assister en direct à la relève des gardes ; c’est impressionnant le sérieux et l’immobilité durant leur garde ; puis vient la relève tout un scénario qui dure assez longtemps
bisous