LICAN

20 mai 2023

Après le petit déjeuner, nous partons dans les rues de Budapest. Les bâtiments de style Haussmanniens, colorés ou non, sont majestueux.

Direction le marché couvert. Bâtiment du 19e siècle, il possède une structure Eiffel, conçu par ledit ingénieur, à l’instar de la tour éponyme, caractéristique et reconnaissable.

Nous déambulons dans les allées, aux odeurs fraîches et agréables. Nous faisons quelques provisions de fruits et légumes, dont des fruits qui sont grignotés avec frénésie par les gnomes.

Nous terminons par l’étage des souvenirs où nous offrons une bricole aux gnomes, une jolie boite à bijoux avec compartiment secret pour la lutine (qui viendra compléter sa « collection » de boites à bijoux) et un lance-pierre pour le lutin, ravi et fier de ce bois gravé à l’effigie d’un renard. Le marchand est très avenant, communicatif et donne de bons plans pour déjeuner à l’homme.

Riche des informations transmises au marché, l’homme nous conduit là où se trouve un restaurant de street food réputé.

Pas de menu en anglais, mais un étal présentant les plats fait maison, jusqu’aux chips.

Nous choisissons à l’envie. Chips maison, purée de patates douces, cuisse de canard, saucisse, courgettes frites… Tout se révèle vraiment très bon.

Après cette matinée gourmande, nous retournons au Lican déposer nos achats et dégourdir la 4-pat. J’en profite pour demander à l’homme de faire une photo de notre marché, pour concurrencer sa belle-maman…

Les enfants en profitent pour réaménager l’espace de leurs escargots et s’assurer que tout va bien. Ils y sont très attentifs.

Nous repartons ensuite direction la Maison de l’Horreur, ancien siège du parti des Croix Fléchées (parti national-socialiste hongrois) devenu quartier général de la police communiste. C’est en ces lieux qu’après guerre les opposants au pouvoir en place étaient emprisonnés et torturés.

La visite se déroule dans l’ordre chronologique, d’abord avec la montée du parti des Croix Fléchées, au pouvoir pendant l’occupation hongroise, puis l’après-guerre avec le parti socialiste ouvrier hongrois au pouvoir jusqu’à la chute du mur de Berlin. Le musée a vocation à rappeler ces pans de l’histoire du pays, tout en faisant un parallèle entre les exactions de ces deux partis totalitaires.

Les salles sont minimalistes, présentant des documents et des vidéos d’époque, et immersives. La musique, les lumières, l’agencement, les déplacements, tout est pensé pour que le visiteur comprenne ces périodes, et leurs horreurs, sans avoir besoin de lire des affichages. La visite se termine par les soubassements et les geôles où les opposants au parti communiste étaient détenus et torturés. Les noms et les photos des victimes parsèment les murs du musée et des cellules. Aucune photo n’est autorisée à l’intérieur du musée.

L’homme avait préparé les gnomes en leurs expliquant ces périodes de l’histoire. Tout au long du parcours l’homme les accompagne et nous sommes attentifs à répondre à leurs questions.

Après cette visite, nous prenons la direction de Gelato Rosa, un glacier présentant ses glaces sous forme de rose.

Nous dégustions nos cônes aux abords de la Basilique Saint Etienne, où une fanfare s’organise. Bien que nous restions un moment, nous n’assistons pas aux débuts de leur ensemble.

Direction un restaurant de street food, le Bors, tout dans la thématique de Stars War, où nous commandons des sandwiches et des soupes à emporter.

Nous retournons au Lican pour dîner, où la 4-pat est ravie de nous retrouver.

Au-delà de simples sandwiches et soupes, qui comme cela peuvent ne pas faire rêver, nous nous délectons les papilles avec des saveurs savamment dosées et associées. Le sandwich au poulet le mélange à une compotée de myrtille. Celui au porc mariné le mêle à des crudités. La soupe de tomate est agrémentée de pâtes et de fromage grillé. Celle façon goulash est relevée de notes indiennes juste ce qu’il faut. C’est excellent.

Encore une grosse journée après laquelle nous rejoignons Morphée sans nous faire prier.