LICAN

08 juin 2023

Nous consacrons la matinée à de l’administratif, fastidieux mais nécessaire comme à plusieurs reprise ces derniers temps, avant de reprendre la route pour rejoindre Turku, seconde ville du pays et ancienne capitale.

Nous stationnons le Lican sur le fronton de la rivière Aura et prenons nos vélos pour rejoindre le centre ville.

Sur le chemin j’avise une librairie et en profite pour acheter le Petit Prince en Finnois.

Nous faisons escale aux halles gourmandes, regroupant plusieurs étals de restaurations ou spécialités culinaires.

Nous y sommes relativement tardivement, une fois n’est pas coutume, et c’est donc un déjeu-goûter, ou plutôt un goûter-dîner, que nous prenons. C’est bientôt l’heure de la fermeture. La structure intérieure du bâtiment est superbe.

Nous terminons la journée par un tour sur le port. Il y a des appartements donnant directement sur la lagune, avec ponton privatif. C’est assez impressionnant comme la culture du bateau est ici aussi développée que la voiture chez nous. Les enfants font une pause au parc de jeu.

Pour la nuit, nous préférons un spot nature et c’est donc en périphérie de Turku que nous allons nous garer, près d’une forêt où s’ébattent des faisans. Les enfants investissent une table pour installer leurs villes Playmobil et jouer ensemble.

Nous préparons une collation frugale et profitons de l’infini crépuscule pour grignoter en extérieur. Avec cette luminosité, nous perdons nos repères !

09 juin 2023

Nous reprenons la direction de Turku pour poursuivre notre découverte de la ville, amorcée la veille. Il y a de nombreuses sculptures dans la ville. Des petits personnages en bronze d’un artiste finlandais, Kari-Petteri Kakko, qui représentent différents stades de la vie « Aujourd’hui« , « Demain« , « Il y a un moment » etc…

Il y a également une superbe queue de sirène de 6m dans le canal, Harmonia, d’un sculpteur allemand, Achim Kuhn.

Il y a également une énorme marguerite, qui me fait penser au film Midsommar, du nom de la fête suédoise.

Nous poursuivons notre exploration par une partie du musée maritime dont certaines pièces sont exposées en extérieur.

Le lutin fait une chute à vélo qui lui érafle une bonne partie du genou. Après quelques pleurs et un grand courage, il remonte sur son vélo et nous prenons le chemin d’un coin pour déjeuner, nous voulons tenter le Hesburger, chaîne de fastfood locale. J’en profite pour tenter de trouver une pharmacie histoire de soigner mon lutin. La pharmacie n’est pas évidente à trouver, dans un recoin du grand centre commercial, et la pharmacienne m’aiguille parfaitement. Je soigne mon lutin et le repas passé, il se sent mieux et nous reprenons le chemin du retour.

Nous apercevons un spectacle de rue, jongleur et contorsionniste. Impressionnant.

De retour au Lican, nous prenons la route d’un spot nous rapprochant de l’embarcadère pour le lendemain. Le spot est superbe. Au bord du chenal, vue sur les petites landes de terre en face où se trouvent quelques maisons éparses. C’est paisible. L’homme entame quelques échanges avec nos voisins, des hollandais en minivan et deux jeunes enfants qui apprécient la 4-pat, elle-même heureuse de jouer et léchouiller ces nouveaux petits humains.

Avec l’hommes, nous nous improvisons un apéro sur les roches, regardant les ferry passer dans la lueur pas si déclinante du jour. C’est impressionnant de voir ces énormes mastodontes passer dans le canal. Les petites embarcations, voiliers, font office de coquille de noix à leurs cotés.

Bien que nous devions nous lever de bonne heure le lendemain, nous nous octroyons une balade nocturne, dans la lumière crépusculaire. De superbes maisons longent la côte. Elles nous font penser au maisons coloniales américaines, ou style Louisiane, tout en bardage coloré et bow-window. Dans cette lueur, certaines pourraient même figurer dans des films d’horreur.

Certaines ont des pontons privatifs aménagés où il doit faire bon se poser et savourer.

Vraiment nous apprécions les pays nordiques. Nous nous étions déjà fait la réflexion lors de notre séjour en Norvège il y a quelques années, et ces quelques jours nous le confirme. La vie doit cependant être très très rude l’hiver même s’ils sont habitués, et notamment le manque de luminosité. En tous cas, nous comprenons pourquoi les Finlandais sont élus peuple le plus heureux.