LICAN

11 juin 2023

Nous déplaçons le Lican jusqu’au parking où il est possible de prendre les transports. L’homme vu qu’une navette permettait de rejoindre le centre ville tout en faisant un tour dans la baie. Une chouette façon de découvrir les lieux.

C’était sans compter sur de nombreux travaux qui ont totalement modifié la zone et les arrêts. Nous tournons en rond, personnes n’est capable de nous aiguiller. L’homme perd patience. Les gnomes commencent à avoir faim et à en avoir marre de marcher. Heureusement que nous voulons visiter la ville sinon nous aurions fait demi-tour !

Nous finissons par enchaîner bus et métro, à défaut du bateau dont nous ne trouverons jamais l’arrêt. L’homme galère avec l’application dédiée pour les tickets qui crashe (une nouvelle pièce dans la caisse de la saturation de mon cher et tendre) et nous passerons directement au guichet.

Notre peine n’est pas terminée. Nous prenons le bateau pour rejoindre le quartier où nous voulons aller.

Nous arrivons près d’une fête foraine donnant directement sur la berge, où certaines des attractions nous impressionnent avec la lutine. Une montagne russe couplée à un gyroscope doit donner des sensations intenses (la blanche et parme sur la photo).

La faim et la saturation se faisant sentir, nous voulons nous restaurer avant de nous lancer dans notre visite. Nous marchons un long moment mais nous sommes dans un coin huppé, près du port, avec des tarifs exorbitants et il n’y a rien d’autre à proximité.

Nous poursuivrons notre marche, un peu plus ou un peu moins… et finalement opterons pour une chaîne locale de fastfood. L’automate sur lequel l’homme débute notre commande crashe… (oui encore… il doit avoir un mauvais fluide) mais nous finirons quand même par réussir à passer notre commande, sur un autre écran. Les esprits s’apaisent.

Les estomacs sustentés, nous prenons le chemin du musée que nous voulions visiter: le musée Vasa.

Il s’agit d’un musée du nom d’un navire du XVIIe commandé par le roi Gustav II Adolf. Pourquoi un musée pour ce bateau ?

Eh bien, ce vaisseau, reflet de la magnificence de la Suède devant servir à agrandir le royaume, a coulé le jour de son inauguration dans le port ! Un fort vent de travers, les sabords grands ouverts, les voiles ouvertes amplifiant l’impact du vent, des défauts de constructions comme une ligne de flottaison trop basse, des équipements trop lourds et un lest trop léger ont mené à un roulis funeste. A son bord se trouvaient 150 personnes, 50 ont péri avec le navire. Les canons ont été récupérés, pièce d’armement fort couteuse à l’époque.

L’épave est (re)repérée à la fin des années 1950 et une équipe d’archéologues sous-marins décide de le renflouer au début des années 1960. Des vitrines avec des maquettes exposent les étapes menées pour le remonter, les scaphandres de l’époque, des reconstitutions des conditions sous-marine. Le Vasa était sous plusieurs mètres de vase qu’il a fallu dégager pour permettre de le sortir. La cloche est l’occasion de parler physique avec les lutins.

Une maquette du vaisseau à l’échelle 1/10e est présentée. L’occasion de travailler les échelles avec la lutine. Nous calculons qu’il faisait 70m de long sur 50m de haut.

Cette maquette a été édifiée après de nombreuses recherches pour retrouver les coloris d’origine et montrer sa splendeur.

Un étage est dédié à des reconstitutions de certaines pièces du navire C’est vraiment très bien fait pour évaluer l’exiguïté de l’intérieur, comparativement à son imposante stature ou imaginer ce que devait ressentir la vigie.

De nombreux objets ont été retrouvés et sont exposés ci et là. Nous pouvons ainsi voir les sculptures ornant la poupe, quelques armes qui étaient à bord (avec un système de poids qui permet de ressentir leur lourdeur réelle), des canons, des pierres utilisées pour le lest, des objets de la vie courante (jeux de société, cadrans solaire, bougeoir…), des informations sur l’équipements du navire et il y a également des restes des voiles et cordages d’origine.

Des coupes viennent compléter les informations proposées, pour se rendre compte de l’aménagement. Le tout de façon très ludique pour les enfants.

Avec des écrans interactifs, les gnomes s’amusent à barrer le navire sur un parcours précis, remonter l’ancre ou choisir la bonne voilure selon le vent. L’homme s’essaiera à la barre sans heurts, pour ma part le résultat n’est pas probant. No comment.

Pour agrémenter la visite, nous avons accès à un audioguide en français directement sur le site du musée. Les explications de quelques minutes ajoutent une note interactive à la visite. De plus, les enfants sont guidés par des livrets explicatifs, adaptés à leurs âges, pour ajouter une dimension ludique. Ils se prennent au jeu des questions de ces livrets. Le livret des grands enfants est en français, celle des plus jeunes n’existent qu’en anglais.

Le clou du musée est le vaisseau lui-même, tel qu’il a été renfloué, où certains éléments ont été restaurés. Nous constatons par nous-même sa majestuosité mais aussi son très (trop) faible tirant d’eau par rapport à sa hauteur.

Cette visite nous a réellement enchantés, tous les quatre.

Nous offrons une glace aux gnomes avant de prendre le chemin du retour selon le même mode que le matin, les agaceries en moins. Après le bateau, le métro et le bus, nous retrouvons notre Lican et la 4-pat.

Ce soir nous dormons sur un spot nature différent de celui de la veille, toujours du côté de Lindingö, où une autre famille de voyageurs est posée. L’homme avait organisé cette rencontre. Notre arrivée tardive fait que les enfants ne pourront pas jouer ensemble, les deux fillettes étant déjà prêtes à se coucher. Les discussions ne s’éternisent pas.

Les gnomes partent explorer les environs tandis que nous préparons le dîner.

Flappis, nous ne ferons pas long feu.

12 juin 2023

C »est une petite journée qui s’amorce.

Nous débutons la journée par l’instruction. Je vous parlais des fiches pays l’autre jour, voici un exemple de ce que nous faisons en fin de pays pour le bilan (avant correction), sur celle du lutin, j’ai recopié la phrase car la police de caractère « cursive » le perturbait.

Malheureusement l’autre famille prendra le large dès ses propres leçons terminées. Les gnomes sont déçus mais cela passe rapidement.

Nous partons nous balader aux alentours avant de prendre la route.

Nous faisons halte au camping Klubben à Hägersten. Il y a de nombreux français, essentiellement des couples de retraités. Il y a une famille avec un garçon de l’âge de la lutine, avec lequel les gnomes sympathisent. La famille Strasbourgeoise est en vacances pour trois semaines dans les pays nordique, un essai avant de se lancer dans une aventure plus longue.

C’est quartier libre pour tout le monde.

En fin de journée, je lance une machine. Malheureusement la réception sera fermée lorsque j’irai rendre les clefs, la laverie étant théoriquement louée pour 3h. Nous en profiterons pour enchainer les machines et les séchantes. Autant en profiter. Nous rendrons les clefs le lendemain.

L’homme ne peut pas brancher électriquement le Lican, la prise qui nous est attribuée est déjà prise. La soirée étant déjà avancée, nous ne dirons rien. Nous en ferons mention à la réception le lendemain.

Nous faisons une petite balade en début de soirée. La 4-pat gambade avec nous et va bien volontiers plonger dans l’eau du lac. Nous y plongerons les pieds, c’est très frais !

13 juin 2023

Nous décidons de retourner à Stockholm pour parfaire notre visite de la ville. Le camping se trouve à proximité du métro, et nous partons donc à pieds avec la 4-pat pour cette balade. En effet tous les transports sont autorisés aux animaux, et le Lican étant en sécurité, la 4-pat n’a pas vocation a y rester.

Ici tout est prévu pour les vélos, comme en Finlande. Nous sommes interloqués par les parkings à vélo, près de la station de métro, avec deux étages.

Les escalators et le métro sont une grande première pour elle, d’abord inquiète, elle suit sa meute sans problème.

Nous déambulons dans les rues jusqu’à nous retrouver aux halles.

L’accès est interdit aux chiens. L’homme et les gnomes feront un premier tour puis j’accompagnerai les enfants pour faire le choix de portions pour déjeuner.

Nous déjeunerons dans un parc attenant, la 4-pat à l’entrée car elle n’aura pas le droit d’y accéder. L’avantage est qu’elle est très obéissante et sage, ce qui fait qu’elle se couche et ne bouge pas même lorsque des gens passent à sa proximité. Elle sait se faire oublier et personne ne nous dit rien.

Nos pas nous mènerons ensuite près du palais royal.

Nous ne pourrons pas voir la relève de la garde qui est bien plus tôt. L’année 2023 est l’année du jubilé (50 ans de règne), une exposition retrace la vie du roi Charles XVI Gustave et de sa famille.

Nous terminons notre balade par des petites rues de la vieille ville.

L’homme s’intéresse aux vitrines, parfois exotiques, des boutiques.

Un concert dans un bar nous berce quelques instants.

Les enfants jouent ensuite dans la cour d’une école dont les équipements sont laissés libres d’accès.

Je trouve également le Petit Prince en Suédois, dans une édition différente, d’un joli bleu. Les enfants choisissent quelques cartes postales (le lutin est systématiquement à vouloir trouver des cartes postales pour sa marraine, c’est trop chou) et je prends également des souvenirs pour mes collectionneuses.

Nous rentrons au camping comme nous y sommes venus. Je fais une halte au point poste prendre des timbres pour nos cartes et pouvoir ainsi les poster rapidement. Les gnomes retrouvent le petit voisin.

Nous passons une soirée tranquille et agréable.