Suède #4 – Göteborg

18 juin 2023

La journée est maussade mais cela ne nous empêche pas d’enfourcher nos vélos pour aller découvrir Göteborg. Il s’agit de la seconde ville du pays.

L’homme se rend compte qu’il a une roue voilée. Son recul de l’autre jour sur le spot nature n’a donc pas été sans effet de bord. Ca reste gérable pour rouler donc nous partons comme cela.

L’arrêt de bateau-bus est au bout du parking où nous sommes stationnés. Ici tout est prévu pour les cyclistes, même les bateau-bus ont des pince-roues pour y stationner les vélos.

Après ce premier bateau, nous devons en prendre un second dont nous rejoignons l’arrêt à vélo. Malheureusement la lutine et moi papotons et nous trainons tant que nous loupons le bateau. Enfin ça c’est la version de l’homme…

Quoiqu’il en soit nous devons attendre le suivant, près d’une heure plus tard. La faim se fait sentir et nous prenons un grignoton pour nos gnomes affamés. L’homme et moi avons prévu de déjeuner ailleurs.

Une fois sur le bateau, je suis à l’écoute des noms des arrêts et mon incompréhension confirme le constat que j’avais fait sur le ferry. La prononciation des lettres est relativement éloignée de la notre, malgré un alphabet latin, et la langue est très gutturale.

Nous arrivons sur l’île de Vrångö (prononcé plus ou moins « Vrohngueu« ).

Nous réenfourchons nos montures et nous parcourons les rues de cette ville totalement piétonne. Aucune voiture. Les rues sont dédiées aux vélos et nous voyons dans les jardinets des maisons plusieurs bicyclettes ou mobylettes, dont certaines équipées de carioles ou carrément d’extensions en bois attachées sur le cadre, permettant de transporter des bagages.

D’ailleurs nous croisons aussi des vélos avec des porte-animaux, genre de petite cage fixée sur le porte bagage, permettant de transporter chat ou petit chien.

Nous prenons notre déjeu-goûter au restaurant repéré par l’homme, sur le port de pêche.

Il s’offre un plateau de la pêche du jour composé d’écrevisses, de crevettes, de moules et de crevettes fumées, un délice selon lui. Je prends un pavé de saumon fumé poêlé et les enfants se partagent un fish & chips.

Après ce repas, nous faisons escale à l’aire de jeux repéré à l’aller par les gnomes. Il faut dire qu’elles est superbe. Une mini-route fait le tour de l’aire, avec des « céder le passage », des « stops » et des passages piétons, sur laquelle les enfants peuvent s’entrainer. Il y a plusieurs cabanes, un phare, des balançoires et un mini-tractopelle que les enfants peuvent manœuvrer. Des tables de pique-nique, un kiosque et un barbecue complètent l’ensemble.

Autant dire que les enfants sont en joie et profitent à fond.

Nous reprenons nos petites reines et partons à l’aventure sur l’île. Première escale au cimetière. Autant ma p’tite maman aime entrer dans les églises, autant j’aime découvrir les cimetières. Le côté paisible probablement.

Celui-ci ne déroge pas à la règle. Ici point de pierre tombale mais des stèles. Certaines ont une surface équivalente à une pierre tombale, parfois double, emplie de cailloux sur laquelle les souvenirs sont déposés.

D’autres proposent un petit rectangle de terre où les familles peuvent déposer/ planter quelques fleurs. Près du cimetière se trouve la zone du souvenir, grande esplanade réservées aux anonymes et défunts n’ayant pas de concession. Les familles et autres visiteurs peuvent y faire brûler une bougie, sur des bougeoirs protégés des intempéries, en leur souvenir.

Les rues empruntées nous permettent également d’admirer les habitations sur l’ile, des constructions en bois style Louisiane ou aux baies vitrées panoramiques face à la mer.

Sur le retour, le lutin chute. Plus de peur que de mal mais son BMX déraille. L’homme s’embête pour la remettre et tout en œuvrant devient la proie des nombreux moustiques ayant détecté « l’odeur » si appétissante du mécano au travail, le combo sueur, acide lactique et CO2.

Après un détour par le restaurant pour récupérer la gourde que nous avions oublié, nous reprenons le bateau juste à temps. Le trajet en vélo pour relier l’arrêt d’où nous reprendrons le second bateau s’effectue sous une bruine. Ce qui devait arriver, arriva, la lutine freine…de l’avant pour éviter son frère, et fait un soleil ! Rien de plus grave que quelques bleus.

L’homme lui fait la leçon sur les distances et l’importance de freiner avec l’arrière. Comme la lutine ne démord pas d’avoir freiné de l’arrière, sans succès, et donc d’avoir pallié avec l’avant, l’homme veut lui faire une démonstration…et constate qu’en effet ses freins sont cuits !

Nous attendons un peu le prochain bateau et il est 21h quand nous arrivons au Lican après cette grosse journée. Il fait encore jour et cela dure encore un moment.

Nous entendons les basses et quelques voix d’une festivité musicale en ville, sur la berge d’en face. Renseignements pris, il s’agit d’un concert de Metallica, 225€ la place !

19 juin 2023

On ne change pas une équipe qui gagne, c’est donc de nouveau à vélo que nous prenons le chemin de la ville. Cette fois direction le centre.

Il y a des pistes cyclables bien délimitées partout, avec des feux et des repose-pieds parfois. Le lutin nous suit de mieux en mieux même s’il n’a pas encore le réflexe systématique de regarder avant de traverser une rue, suivant presqu’aveuglément l’homme.

Nous faisons étape sur Haga, rue branchée de la ville. L’homme y voit un magasin de cycle et en profite pour faire voir sa roue. L’homme de l’art peut s’en occuper.

Nous faisons une pause gourmande dans un salon de thé réputé pour une de ses viennoiserie, une spécialité de brioche à la cannelle.

Seul l’homme se laisse tenter par une part. Les enfants optent pour un cookie et moi, une pâtisserie.

Les chocolats chaud nappés de crème fouettée qui accompagnent les cookies me font presque regretter mon cappuccino, dont le dessin est – selon les gnomes – un cul de souris… Quelle imagination !

Après ce craquage, nous poursuivons la découverte de la rue et atteignons une aire de jeu. Cette fois encore, elle est bien aménagée et les enfants s’y amusent bien le temps que l’homme puisse aller récupérer son vélo.

Nous nous dirigeons ensuite vers le marché couvert.

Nous en faisons le tour et prenons des fruits et des pâtes fraîches, type ravioles, pour un prochain repas. Nous avons opté pour un mélange des saveurs: tomate, épinard, poire, truffe, quatre fromage et champignons.

L’homme nous guide ensuite dans la rue principale, équivalent des Champs-Elysées.

La rue aboutit sur le musée des beaux-arts, malheureusement fermé le lundi. L’homme aurait aimé le visiter. Dommage.

Avant de reprendre le bateau, nous passons par le port, où se trouve un immense bateau-hôtel, puis nous offrons les uns une glace, les autres un smoothie (en fait juste moi).

Au retour de notre côté de la baie, la lutine et moi suivons un panneau pouvant indiquer un point d’eau car nous devons refaire le plein. Malheureusement cela ne devait pas être son objet mais nous découvrons une mouette et son petit au pied d’un arbre. Je ne savais pas que le « poussin » de la mouette était moucheté !

Ce soir, nous veillons. En effet, nous avons décidé de traverser pour le Danemark ce soir et ainsi descendre côté danois plutôt que suédois pour rejoindre Copenhague.

Les gnomes s’occupent sur l’esplanade jouxtant notre parking. Nous apercevons rapidement un phoque dans la baie. Le temps d’aller chercher les jumelles, il disparait. Tant pis.
Avant de quitter le parking, je fais prendre une douche rapide extérieure aux gnomes. Ils sont noirs à force d’avoir joué dehors. Ils apprécient moyennement la fraîcheur de la douche solaire (nous n’avons plus d’eau, d’où cette solution).

Nous accédons au ferry armés d’oreillers pour les gnomes et cherchons un endroit où nous poser. Il est minuit et nous avons 3h30 de traversée. Chacun s’occupe tant bien que mal. Les gnomes peinent à s’endormir, et ne se laissent aller aux bras de Morphée que dans la demi-heure précédent l’arrivée. Classique.

Nous les mettons directement dans leur lit bien qu’il y ait quelques minutes de route pour rejoindre notre spot. Il est 4h15 lorsque nous arrivons sur le parking littoral de Frederikshavn. Le jour amorce son levé. Nous, nous partons nous coucher.

Bienvenue au Danemark.

Commentaires

  1. Les poussins sont tachetés afin de se confondre avec le sol où ils se trouvent, afin d’échapper autant que faire se peut aux prédateurs.
    Le temps est tristounet, dommage pour vous .

    1. Oui je m’en suis doutée 😉

  2. les aires de jeux que vous nous montrez sont vraiment originales et tellement ludiques !
    qui permet d’échanger et bien plus récréatives que les tablettes des jeux vidéo et je ne sais quoi qui les abrutissent
    gros bisous à vous

  3. Tiens donc.. un point commun de plus de trouvé.. je suis une fan des cimetières moi aussi..
    Je vous sens vous rapprocher de nous.. et d’un coté ça me plait, même si ça veut dire que je ne pourrais bientôt plus vous lire aussi fréquemment 😉

    1. C’est pour ça que je publie moins, pour vous désintoxiquer 😉 Enfin c’est l’excuse facile et toute trouvée que j’ai donné à ma maman 🙂

      1. C’est po juste.. Je vais sortir mon calimero..

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