Yoyo
15 août 2022
Nous prenons le départ du camp d’état pour rejoindre Sacramento, la vieille ville, que nous souhaitons visiter. Justin nous l’a bien présentée et nous a vanté le musée ferroviaire.
Fort heureusement il y a des parking dédiés aux RV où nous nous posons. La 4-pat reste bien sagement dans le Lican. Des chauves souris habitent entre les lattes du plafond du pont sous lequel nous sommes garés. Elles nous saluent de leurs cris stridents, effarouchées d’être ainsi dérangées, et par des fientes sur le toit du Lican. Il va falloir rincer !
Le musée du train est tenu par les parcs nationaux sous collaboration avec le Smithsonian. Nos billets en main nous entrons dans l’univers « grandeur nature » en passant par une exposition de quelques œuvres crées avec les clous et autres matériaux récupérés des voies.
D’abord une partie sur la création de la ligne ferroviaire ouest/ est et l’exposition d’une des premières locomotive ayant emprunté ces voix. C’est vraiment intéressant de comprendre comment ils ont avancé, campant entre chaque section journalière terminée, mais également de voir qu’ils ont recouru à de la main d’œuvre asiatique, remerciée malproprement à la fin du chantier.
Un panneau indique le record de longueur assemblée en une journée de 12h, 10 miles à la suite d’un défi lancé par les autorités aux ingénieurs du chantier. Record jamais égalé !
S’ensuit un grand entrepôt dans lequel sont présentés des wagons et des locomotives entre quelques reproduction et dioramas des quais de gare. Des wagons de marchandises sont présentés, expliquant comment le chemin de fer a permis d’élargir la distribution des denrées produites en Californie au reste des USA. Les premiers pas des coopératives, pour limiter les intervenants, et du concept « Farm to Fork » (des fermes aux fourchettes).
Nous pouvons entrer dans une vieille locomotive où l’intervenant nous présente le fonctionnement. C’est une des dernières avec le chargement du charbon à l’arrière, laissant une visibilité digne de celle du Lican au conducteur.
Certains wagons sont visitables, chacun avec un intervenant en tenue coordonnées au lieu qu’ils présentent. Nous découvrons un wagon postal où les enfants peuvent manœuvrer le crochet qui servait à récupérer les sacs postaux dans les villes où le train ne stoppait pas, et trier les courriers. Une vraie poste sur rail !
Nous découvrons aussi un wagon restaurant où il nous est expliqué qu’il s’agissait des trains de luxe, certains existant encore aux USA et au Canada à l’instar de l’Orient Express. Nous traversons un wagon de voyage avec les compartiments et lits plus ou moins luxueux selon la classe choisie.
Nous longeons un train privé, un véritable appartement sur rail avec les quartiers du personnel, précaire, et celui des maîtres des lieux, luxueux. Pour la référence cinématographique, récente, ce wagon a rappelé à la lutine celui où Dumbledore reçoit son équipe dans le dernier opus des Animaux Fantastiques.
L’étage est dédié aux maquettes et miniatures. Différentes échelles, des circuits où les enfants peuvent actionner les trains et une partie où de vrais chefs-d’œuvres de précision sont exposés. Des reproductions de paysages et villages au travers desquels les trains évoluent.
Cette visite était ludique, immersive et réellement instructive. Les enfants (et nous aussi) avons totalement adhérés.
Nous délivrons notre 4-pat et partons dans le vieux Sacramento en quête d’une restaurant.
La chaleur est étouffante. La vieille ville est figée dans un autre âge.
Il ne manque que le buisson qui roule au milieu de l’allée.
On croiserait un fiacre, une dame avec robe et ombrelle ouvragée ou encore un homme chapeau et bottes de cowboy qu’ils ne seraient pas anachroniques.
Le restaurant n’est pas top. Manque de personnel, nous devrons attendre. Les plats ne sont pas aussi bons qu’ils étaient appétissants sur la présentation. Un peu secs. Les coloriages et autres activités pour faire patienter les enfants inspirent ma lutine qui décide de créer son propre pirate…
La déco est par contre super, le lutin adore le requin au plafond !
Sacramento est une drôle de ville. Outre ce centre ancien d’un autre temps, certains immeubles ont des architectures atypiques. L’homme s’extasie devant un gratte-ciel au toit en pagode telle les constructions asiatiques. De mon côté je m’interroge sur un immeuble telle une pyramide inca moderne (a priori un bureau gouvernemental).
Sur la route vers le camp de ce soir, nous faisons un arrêt au Walmart pour que le lutin choisisse son gâteau d’anniversaire comme nous l’avions fait pour la lutine.
Il opte pour un gâteau à la carotte !
Arrivée tardive au camp à Lodi. Nous ne trouvons pas notre enveloppe, appelons le gardien qui nous l’a prépare. Un oubli ?
En place, nous sortons tous nous dégourdir les pieds tandis que tournent quelques machines de nos draps.
Nous avons choisi ce camp, plus cher, pour le parc aquatique qu’il propose : piscine, jeux d’eau et rivière de bouées.
Le panneau à l’entrée de la zone aquatique indique les horaires, remaniés, en raison des restrictions. Nous lisons que la partie jeux d’eau et rivière ne sont ouvertes que certains jours, en décalés (sauf le weekend) et pas le mardi !
Déception !
Colère !
Le prix n’était pas plus bas et aucune information ne nous avait été donnée, ni indiquée sur le site.
Après notre super journée, c’est le coeur plein de rancoeur que nous entamons notre soirée. Demain est un autre jour.
Pour passer nos nerfs, nous testons Super Mario à 4 joueurs simultanés.
Séance fous rires !
Super intéressant cette visite que je ne connaissait pas
Bravo encore pour votre organisation à la fois et ludique et culturelle
Et super bravo à ma filleule pour ses comptes rendus journaliers( ou presque)
Quels souvenirs pour les enfants et vous tous!!
MAGNIFIQUE !!ce musée vraiment j’aurais aimé être à votre place. Je vais peut être restaurer une locomotive 🤔🤔🤔🤔
Un défi ? Je veux voir si jamais 🙂
que de choses à se remémorer ! ouah ! heureusement que tes écrits sont là et pour toujours pour vous les rappeler ; attention à une fausse manip cependant ; sont ils enregistrés aussi sur un disque dur dis moi l’Homme ?
tous les deux nous vous embrassons
Merci ! Les écrits sont d’abord rédigés sur mon téléphone, plus pratique pour prendre des notes spontanées. Puis je transfère sur le PC où je sauvegarde chaque billet.