LICAN

17 août 2022

Avant l’ouverture de la piscine, la lutine fait son cours d’anglais qui cette fois passe grâce au Wifi du camp, bien que faiblard. Le lutin fait quelques activités également, un peu de numération et de graphisme.
L’homme pendant ce temps appelle l’accueil pour négocier un départ plus tardif compte tenu des déconvenues subies.  Il se fait éconduire une première fois, la préposée lui répondant que tout départ tardif est possible moyennant 20$. Il n’est pas content et le fait savoir à l’employée. Quelques instants plus tard, il est rappelé : nous pouvons rester jusque 16h sans surplus moyennant d’être prêts à partir à l’heure dite.

Direction la piscine, toujours que la partie piscine hein, et là, déception (bis repetita): les horaires ont changé. L’aire de jeux aquatiques n’est plus ouverte les après-midis des lundis et mercredis mais ceux des lundis et vendredis ! C’est la rivière qui est accessible, maintenant, les mercredis après-midis ! Cela ravive notre agacement. Aucune information des usagers, ne serait-ce qu’un mail. Nous ne pourrons qu’observer cette aire que nous ne verrons pas fonctionner…

Après avoir batifolé dans la piscine, nous retournons déjeuner de bonne heure au Lican afin de pouvoir profiter au plus près de l’ouverture de la rivière.

Un hot-dog plus tard, nous voilà dans la Lazy River, une boucle d’eau soumise à quelques légers courants qui permettent aux bouées dans lesquelles on doit s’installer d’avancer à vitesse tranquille. C’est reposant mais les gnomes se lassent vite.

Nous retournons à la piscine. La lutine fait sa sirène tandis que l’homme, le lutin et moi profitons du jacuzzi. Le lutin demande à retirer ses brassards et il met sa flottabilité à l’épreuve. Il commence à prendre ses marques mais coule encore comme un petit fer à repasser.

Nous prenons la route, remontés contre ce camp qui s’est avéré décevant et moins bien que le camp gouvernemental. L’homme se promet de mettre un commentaire salé sur leur fiche Google.

Nous nous arrêtons au Walmart pour faire des courses pour notre prochaine étape de quelques jours consécutifs. La route se déroule sous nos roues et nous arrivons tardivement à notre camp, au sud du lac Tahoe.

C’est un camp forestier en pleine ville, c’est assez surprenant. Théoriquement il doit y avoir le lac près de là, mais la nuit avancée ne nous permet pas de le voir.

Les enfants promènent notre 4-pat, lampes frontales sur leurs têtes, tandis qu’on fait chauffer la pizza prévue pour ce soir.

Nous nous couchons sans demander notre reste.