LICAN

18 août 2022

Réveil tranquille. Le lutin construit un nid pour son quetzalcoaltus dans le barbecue, inutilisable en raison des restrictions (risque d’incendie).

Après le petit déjeuner nous décidons de partir à la découverte de la ville et ses alentours.
Les gnomes enfourchent leurs trottinettes et nous harnachons notre 4-pat et nous voilà partis sur la piste cyclable, les uns a pieds et pattes, les autres sur roulettes.

En approchant de la plage, des interdictions sont indiquées pour les chiens. Nous ne nous approchons donc pas plus que ce que la piste nous le permet.

Le lac est immense. La ville s’étend en longueur, dans la tradition des villes américaines faites de blocs. Nous voyons le Safeway, supermarché, et un Whole Market, genre de Grand Frais. Le mur d’un spa/ massage présente une fresque originale montrant les différents états de l’homme: squelette, énergies et karmique. Cela interpelle et interroge les enfants.

Nous rentrons déjeuner puis nous accompagnons les gnomes à la patinoire.

Il faut noter que le camp est au milieu d’une forêt, laquelle se trouve dans la ville. nous avons donc la route principale à deux pas de notre emplacement (bruyant mais raisonnable) et l’accès aux bâtiments de la ville en bordure du camp. C’est assez surprenant.

Nous avons la patinoire pour nous tout seuls ou presque. Il n’y a qu’un père, en fauteuil roulant, qui aide son fils à découvrir les sensations de la glace. Seuls les gnomes se lancent sur la piste. La lutine reprend ses marques avec un déambulateur avant de le laisser de côté et patiner à son rythme. Le lutin, avec un déambulateur, découvre et termine la séance en s’étant approprié les bases des mouvements de patinage.

Nous effectuons le retour avec un détour par le parc de jeu, à côté de la patinoire. On peut dire que les choses sont faites pour les enfants. Grands jeux avec divers agrès, il y en a pour tous les goûts.

Nous décidons ensuite de rejoindre le bord du lac. Quand même ! Les maillots et gilets de sauvetage des enfants enfilés, nous voilà partis pour leur faire tester le petit canoë que l’homme a trouvé.

Un panneau annonce que des algues dangereuses – sans préciser en quoi – ont été détectées dans le lac. Il est donc important de ne pas rester batifoler dans les algues. Elles forment un banc dans les 50 premiers centimètres du bord, après le fond descend en pente très très douce telle les plages des Caraïbes. Nous le constatons en voyant certains baigneurs marcher plusieurs centaines de mètres en ayant de l’eau au genou. Le banc de gelée verte passé, la lutine s’installe et commence à pagayer avant de prendre son frère avec elle.

Premières sensations vite troquées par des jeux sur la plage. Je crois que la présence des algues peu ragoutantes en bord de plage les rebute un peu. Le lutin découvre un caillou tout rond qu’il prétend être un œuf de dinosaure tandis que la lutine essaie de faire ami-amie avec les écureuils.

Les bords du lac se remplissent doucement. Un concert se déroule depuis notre arrivée et berce notre pause de notes enjouées. C’est agréable.

Nous rentrons néanmoins dîner puis lancer une soirée cinéma avec quelques popcorn micro-ondables (ils sont forts ces américains).
Au programme, Jurassic World 3. Le lutin est aux anges, d’autant qu’on voit plein d’espèces qu’il reconnaît: giganotosaurus (ce carnivore plus imposant que le très médiatisé T-Rex), quetzalcoaltus (géant du ciel avec son immense envergure), pyroraptor (et ses plumes), thérizinosaure (et ses griffes de 1m mais pourtant herbivore !) et mosasaure (géant des mers).

La nuit sera peuplée de théropodes et autres reptiles.