LICAN

19 août 2022

Nous débutons la journée par quelques cours. Une reprise en douceur. Je continue à leur faire travailler les niveaux qu’ils viennent de quitter, principalement pour aider à une reprise en douceur et évaluer s’il y a des difficultés particulières.

Pour le lutin, on part sur un peu de numération et un peu de graphisme. Pour la lutine, j’opte pour une leçon de géométrie et une leçon de science.
Tout se passe bien. Ils viennent au bout de leurs activités en 1h, ce qui est encourageant pour la suite où je prévois un rythme d’environ 2h30 à 3h par jour.

En fin de matinée, je me joins à l’homme dans ses recherches pour passer le prochain hiver. Nos plans sont sur le point de changer. Nous avions initialement prévu de passer du temps en Floride avant de remonter la côte Est. En regardant de plus près, il s’avère que nous ne pourrions initier la remontée que début mars, ce qui nous obligerait à passer pas loin de 3 mois sur la péninsule. Ce qui nous semble dénué de sens (nous avions planifié d’y rester 1 mois). Nous nous sommes dit qu’une autre destination pourrait être tout aussi sympa, voire même plus, avant d’entamer notre route pour l’Est (un indice en photo). Autant l’homme s’informe des conditions techniques et logistiques, autant les aspects administratifs et règlementaires m’échouent.

Après cette matinée studieuse et le repas qui s’ensuivit, l’homme et moi partons à la poste avec la 4-pat. Nous avons un courrier à faire partir et un colis à préparer pour la France. Les enfants restent tranquillement au camp armés de leurs crayons et pinceaux.

Comme les gnomes ne sont pas motivés pour la plage (les algues ?), nous leur proposons d’aller ravitailler quelques fruits & légumes au Whole Market en trottinette électrique. Vu le coût exorbitant et les restrictions d’accès où celle-ci s’arrête intempestivement… nous rentrons à pieds.

Cela permet au lutin de prendre le temps d’entendre puis de regarder les camions de pompiers sortir pour leurs urgences. C’est vrai qu’ils ont la classe leurs camions !

Au retour, nous lançons le générateur pour recharger les batteries et nous lançons dans une partie de Mario en extérieur. Alors qu’on arrête le générateur peu avant le dîner, on constate que les batteries n’ont rien chargé !

L’homme soulève la marche sous laquelle se trouve les batteries et se penche sur la question (tiens ça me rappelle quelqu’un sur son bateau…). Il soupçonne que celles-ci étaient déjà faiblardes et que le stockage suivi des grosses vagues de chaleur que nous avons eu n’ont pas aidé. Vu la corrosion et l’odeur d’œuf pourri qui s’en est dégagé quelques temps auparavant, le diagnostic est vite fait: mortes.

Quelques clics plus tard, l’homme trouve un revendeur où nous passerons le lendemain.

Nous gardons le générateur allumé plus tard qu’autorisé pour finir la vaisselle (pompe à eau) et les rangements du soir avant de couper et nous coucher.