LICAN

30 août 2022

…se suivent et se ressemblent !
Il faut dire que nous profitons de ce spot plutôt agréable. Bord d’océan, plage, accès direct et vue sur l’océan de notre cabine.
De quoi souffler !

La matinée est consacrée aux devoirs d’une part et au ménage d’autre part. C’est l’homme qui s’y attelle tandis que je m’occupe de l’instruction des gnomes.

Nous faisons une pause médiane. Le lutin a besoin de s’étirer et la lutine de souffler entre deux leçons. Ici, pas de contrainte d’attendre la sonnerie pour se dégourdir. Ils sont libres de pauser s’ils en ressentent le besoin dans la mesure où cela reste raisonnable.
D’ailleurs le lutin part faire un tour du camp en trottinette avant de revenir me dire « c’est bon maman, on peut reprendre« . La lutine quand à elle préfère se gorger d’air et sons marins avant de s’y remettre.

L’homme prépare le déjeuner et ce sont des asperges en chemise de bacon que nous aurons ce midi, selon une recette qu’il a vu en faisant les courses avant de s’installer au camp. Une voisine interloquée, passe poser quelques questions au cuisinier.

C’est original et bon. A retenter !

L’après-midi, après un repos où chacun vaque à ses occupations le temps de laisser passer le gros du soleil, nous allons sur la plage.

Nous affrontons les rouleaux tous les 4, à qui sautant, plongeant où se retournant, avant que le lutin décide de rejoindre la plage pour jouer. Il a trouver un jouet de plage abandonné – un jet-ski – si bien qu’il le fait glisser partout en inventant de folles histoires.

La lutine, l’homme et moi continuons de braver les rouleaux quand j’aperçois un aileron suivi d’un jet d’eau mêlé d’air à 200m devant nous. Je soulève ma gnomette et elle a le droit à un passage en surface, des jets d’eau et trois ailerons !! Elle est subjuguée et nous les suivons du regard jusqu’à ce que le soleil nous empêche de fixer l’horizon.

Elle se précipite raconter cet événement à son père, alors sur la plage pour s’assurer que le lutin allait bien. Il aura la chance d’apercevoir les jets et ailerons au loin. Le lutin ne les verra pas, trop loin et indistincts.

Le museau entr’aperçu d’un des mammifères marins, arrondi plutôt que pointu, me fait penser à un globicéphale et non à un dauphin commun. Quoiqu’il en soit, les deux sont de la même famille et peu importe, c’est un instant magique.

De retour, nous nous rinçons au robinet extérieur sur la borne de branchement, puis l’homme et moi laissons les gnomes pour une petite balade avec la 4-pat qui a besoin de se défouler. Comme la veille, nous allons sur les parking des zones de jour où il ne reste presque plus personne. Nous pouvons la lâcher et elle se dégourdit les pattes.

Avant de dîner, nous nous posons sur la plage pour regarder le coucher de soleil. Un cerf-volant « poisson chinois » volette dans le ciel.

Nous digressons sur les différents drapeaux érigés, parfois simplement le drapeau national, parfois un drapeau humoristique ou encore un drapeau national endeuillé lorsqu’un membre de la famille (armée, police ou pompier) est décédé récemment. Nous voyons même chez nos voisins, arrivés dans l’après-midi, un drapeau engagé politiquement dénigrant l’actuel président. Un drapeau similaire chez nous, je n’ose imaginer les réactions. Ne serait-ce brandir un drapeau français aurait toutes les chances de nous faire taxer de frontistes. Ici, c’est quelques chose de normal, une fierté patriotique.
C’est une différence notable entre nos deux pays que je vous partage.

Enfin, le sommeil nous appelle.
C’est une belle journée reposante et une soirée toute aussi agréable.