On the road again

02 Septembre 2022

Au matin, la blessure de l’homme semble en voie de cicatrisation et sa douleur est moins intense. Seuls subsistent un bleu et un léger gonflement.

On range et on plie, littéralement, le Lican et nos divers accessoires.
Après ces étapes obligatoires, nous allons sur la plage où nous pataugeons dans les petites vaguelettes. Il était important pour tous, et surtout les gnomes, de ne pas rester sur l’image de la piqûre de raie au risque qu’ils ne veuillent plus se baigner. Dans les premiers mètres, pas ou peu de risques, tout se passe bien.

Alors que nous réintégrons le Lican, un Ranger passe pour s’assurer que nous sommes bien sur le départ. Nous avons 7mn de retard sur l’horaire !

Nous prenons la route pour nous rapprocher de Lancaster (toujours en Californie). C’est là que se trouve le revendeur de notre dernière acquisition. Malheureusement (!!), nous ne pourrons pas encore la récupérer. La pièce électronique requise pour solder le soucis d’ABS n’est pas encore réceptionnée, nous ne pourrons en prendre livraison que mi-septembre.
Cela ne nous arrange vraiment pas (nous comptions sur elle pour notre séjour sur Los Angeles dans quelques jours) et l’homme a donc négocié une voiture de prêt prise par le dealer. D’où notre détour par Lancaster.

La route est longue, la chaleur intense et les bouchons se succèdent. Nous faisons une pause repas express dans le restaurant à la grande arche pour ne pas perdre trop de temps. Elle me fait parfois penser à Seven, à la fin…

Je profite de la route pour bouquiner.

Mais surtout pour harceler notre assureur qui doit valider le devis pour la jeep, lequel nous couvrira pour la location de la voiture, et me renseigner sur les démarches pour notre hiver… Eheh…

Malheureusement, notre agent est injoignable malgré les nombreux appels/ SMS/ e-mails aux différents numéros et adresses en ma possession. Pourtant ouvert et disponible, selon le site Internet, cela en devient très rageant.

L’homme nous a dégoté un camp fédéral, à Pearblossom (« fleur de poirier »), en gestion locale, en pleine nature pour lequel seul un passe de 5$ est nécessaire en l’absence de passe global, tel celui que nous avons pris à Yosemite. Aucun branchement mais des places bien délimitées. Un peu comme un mouillage à la bouée en mer. L’homme manœuvre comme un chef pour garer notre maison roulante.

Nous dînons tranquillement sur la table mise à disposition avant de nous coucher pour une nuit bien méritée.

Commentaires

  1. le ranger est strict à te lire ; y aurait il peu de tolérance ?
    l’homme va pouvoir se rechausser si son pied dégonfle ; tant mieux et toujours en admiration pour manœuvrer votre camping car et quand viendra la voiture encore pire à moins qu’il faille la désatteler avant
    bisous babou et je pense très souvent à notre lutine et à notre lutin

    1. Je pense en effet que les Ranger suivent de près les entrées/ sorties et les disponibilités des places, d’autant plus à l’approche d’un long weekend.

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