LICAN

08 septembre 2022

Dès le matin, nous retournons aux Universal Studios. L’objectif est d’aller voir les spectacles, a priori deux seulement, de refaire les attractions qui nous font envie et de magasiner (!). Ça commence bien, au parking nous sommes dirigés vers le parking proche de l’entrée (au lieu du général que nous avions choisi) en raison du panneau jaune resté sur notre pare-brise après notre dernière visite. C’est toujours ça de pris.

En arrivant, nous constatons qu’il y a bien plus de monde (et d’enfants) que l’avant-veille. Ceci dit, ce n’est pas encore la cohue que nous avions connue en visitant Disney ! L’attente ne dépasse pas la demi-heure mais est plus fréquente qu’elle ne l’était lors de notre visite précédente.

Nous débutons par le théâtre DreamWorks, que nous avions omis de faire. Installés dans la salle de cinéma, nous allons assister à une projection à 270° d’une aventure dans l’univers de Kung Fu Panda. Petit détail: les sièges bougent individuellement pour suivre l’action et nous sommes vaporisés d’eau par des brumisateurs dans le plafond lorsque l’action implique des passages aquatiques.
C’est un chouette moment !

Retour au monde de Harry Potter.

D’abord le vol de l’hippogriffe que le lutin est ravi de refaire (et aurait fait en boucle s’il n’y avait pas eu l’attente !). Ensuite, nous refaisons le vol de balai auquel le lutin ne peux accéder. On réitère le « child switch » et je commence avec ma lutine qui refera un tour avec son père ensuite.

L’heure de voir le spectacle des animaux acteurs arrive et nous patientons sur la place adjacente à l’arène, décorée de squelettes, loups-garous et autres décors halloweenesques qui plaisent beaucoup aux gnomes.

Nous avions vu de mauvais commentaires sur ce spectacle mais j’avoue que j’ai trouvé cela très chouette. En dehors du « classique » chien, nous voyons passer des grands-ducs, des rats, des poules, un raton laveur, des chats et des cochons d’Inde sur la scène entre deux shows. La représentation est très ludique. Nous découvrons comment ils simulent le vol des oiseaux dans le décor souhaité (un grand ventilateur, un fond vert et hop c’est magique). Nous comprenons comment ils incitent les oiseaux à interagir avec les acteurs lorsque nécessaire (un objet « totem » vers lequel se dirige l’oiseau). Nous assistons à une démonstration de dressage d’un chien avec moults gestes, et découvrons comment ils leurs apprennent à se positionner sur scène (via un disque qui marque l’emplacement sur laquelle le chien se poste en réponse à l’ordre « mark« ). Notre 4-pat est plutôt bien dressée mais là nous sommes impressionnés par la quantité d’actions apprises autant par le chien que le dresseur qui doit retenir les mots/ gestes associés. Nous apprenons que les chiens sont généralement rescapés des refuges avant de devenir acteurs. Le spectacle se trouve entrecoupé de petites scènes humoristique où les animaux n’en font qu’à leur tête pour pimenter le show.

Après ce moment de détente, nous retournons à Hogsmead (Pré-au-Lard en français) pour assister au rituel de la baguette chez Ollivander. Au passage, nous tombons sur un spectacle de danse mettant en scène les sorcières de Beauxbatons et les sorciers de Durmstrang.

En attente chez Ollivander, notre lutine est hyper motivée. Elle répète les réponses aux principales questions et se montre sous son meilleur jour pour charmer le maître des baguettes, une femme cette fois-ci, qui rend son grand sourire à notre minette. Sa bouille d’ange paie et la voilà être l’élue ! Le scénario suit la même ligne directrice mais les sorts d’essais (deux avant que THE baguette soit trouvée) sont différents de ceux de l’avant-veille.

Notre lutine rayonne.

Nous déchantons ensuite en apprenant que la baguette n’est pas gratuite… Elle est cependant spéciale: ce n’est pas la reproduction d’une baguette d’un des sorciers du film et c’est une baguette interactive à savoir qu’elle permet de réaliser des sorts à des points stratégiques du village Harry Potter.

Notre lutine est fière d’avoir une baguette « à elle » (même si celle-ci intègre un crin de licorne…) et nous voilà faire la tournée des points d’interaction. Le geste doit être précis et rapide et correspondre au sort lancé. Après quelques essais infructueux et frustrant, aidée par son papa et un sorcier du parc, elle réussit avec satisfaction à initier les mécanismes. A la voir s’entraîner à ses sorts, je regrette que les sorts ne soient pas des conjugaisons ou des tables de multiplication…

Nous allons déjeuner dans l’univers Simpson, au restaurant « Duff« , la fameuse bière de Omer. Ça reste de la malbouffe mais moins pire que dans l’univers Harry Potter.

Restaurés, nous descendons au parc du dessous refaire l’attraction Jurassic World. Nous sommes placés devant et ce qui devait arriver arriva, nous arrivâmes trempés à la fin de l’attraction. Quelle idée ai-je eu de mettre une jupe en jean ?

Ça me rappelle une même attraction qui avait value l’achat de serviette (n’est-ce pas ma chère maman ?). Là, pas la peine. Ça sèche vite et au pire l’homme avait pris les serviettes non pas en prévision de cette attraction mais des jeux d’eau.

Le lutin repars avec un dinosaure, encore un ! Un pyroraptor. Son préféré du moment !

On poursuit par le Dinoplay, une aire de jeu qui occupe un petit quart d’heure les enfants avant que nous reprenions le chemin du parc du haut. En remontant j’aperçois un « raptor encounter » prévu dans les prochaines minutes. Il s’avère qu’il s’agit d’une photo avec un raptor. On attend donc avec le pré-show, un dresseur de raptor (qui n’a rien de Chris Pratt...) qui se promène avec un bébé raptor de six mois (pour les terre à terre, c’est bien une marionnette donnant l’illusion que le dompteur porte le raptoreau). Arrive le moment tant attendu de l’arrivée du raptor. Un autre dresseur arrive (toujours pas Chris Pratt) et « Blue » se montre… C’est un déguisement… Bon on ne voit pas les jambes de l’humain en collant sortir du corps de la grosse dinde préhistorique mais ça reste…heu…grotesque (?) et lui donne un air de Denver le dernier dinosaure (vous avez la chanson, c’est cadeau !).
Mais ça plaît aux plus jeunes de la file d’attente visiblement. Jugez en par vous-même.

La photo prise, nous remontons au parc du haut.  Le spectacle des effets spéciaux est fermé pour la journée, a priori ouvert uniquement les soirées et les weekends pendant la période du thème Halloween. Dommage !

Avec l’homme nous avons envie de refaire le monde de The Secret Life of Pets (« Nos amis les bêtes » pour la version française).

Il faut réserver pour être autorisé à entrer, un probable séquençage des entrées à cause de la fermeture prochaine du parc. Nous attendons donc les 10 mn devant l’attraction avant d’être autorisés à y entrer.

Cette attraction est toute mignonne. Un peu comme celle de E.T. en son temps. Il y a 1 000 détails à voir et une candeur bienvenue.

Mon homme m’offre Duke, le gros chien poilu du film (oui je reste une grande gamine dans l’âme) et nous terminons notre visite du jour par les jeux aquatiques.
Les gnomes n’en profiteront que 10mn, le parc fermant dans la demi-heure ils évacuent les attractions.

Beaucoup de monde sur le chemin de la sortie du parc. Les équipes ont fermé l’allée principale en deux avec des barrières. On voit ceux qui entrent pour la première de la soirée Halloween.

En effet, mardi quand nous y étions venu était l’avant-première avec certainement un nombre limité d’entrées. L’homme et les gnomes partis lécher les vitrines d’un magasin côté « entrée » de l’allée aurait pu se réinsérer dans la foule entrante ni vus ni connus lorsqu’ils en sont sortis.

De retour, la dog-sitter nous ramène notre 4-pat, heureuse de nous retrouver (nous avions ajouté une journée en prévision d’aujourd’hui). L’homme s’accorde un moment pour écouter une émission qu’il affectionne tandis que je remporte mon diplôme de super-maman en complétant les niveaux de Super Mario Bros pour ouvrir de nouveaux mondes cachés.

Encore une bonne journée pour tout le monde. Des souvenirs qui resteront, j’espère.