Route barrée
11 septembre 2022
Après la séance d’instruction, nous faisons un tour à la piscine. C’est agréable de pouvoir en profiter avant de prendre la route.
Les routes que nous arpentons sont tantôt peuplées de pompes à eaux, telles des robots d’une ère post-apocalyptique, tantôt des champs de panneaux solaires à perte de vue, tantôt des champs d’agrumes aux coupes cubiques, tantôt des vignobles qui produiront du vin Californien gorgé de soleil ou encore des oliviers de belles taille qui me font penser à Julie la petite olive des Wriggles.
C’est assez déroutant ces changements intempestifs de paysages d’un mile à l’autre.
Nous suivons les indications de notre GPS jusqu’à ce que l’homme pressente un mauvais coup du guide électronique. En effet, celui-ci nous dirige vers une route, certes plus courte mais non-recommandée pour les véhicules de plus de 22 pieds (nous en faisons 31).
On ne tente pas le diable, et l’homme rectifie le chemin en ajoutant une étape fictive à notre périple. La route, la 245, zig-zague au travers des champs et des forêts jusqu’à ce nous arrivions à un carrefour fermé par des plots.
Nous ne sommes pas les seuls voyageurs sceptique devant cette pseudo fermeture. En effet, lorsque la route est réellement fermée, une barrière est clairement déployée empêchant tout contrevenant de passer.
On voit arriver en sens inverse plusieurs voitures aux conducteurs tout aussi interloqués devant les plots. De leurs informations, il n’y aurait rien qui gêne sur la route.
Après s’être interrogés sur les raisons de ces plots (des travaux ?), nous laissons passer une voiture puis lui emboitons le pas. Nous croisons plusieurs voitures en sens inverse, pas d’appels de phares ni de grands signes ni encore la voiture qui nous précédait (sait on jamais qu’elle ait fait demi-tour !).
Quelques miles après nous revoyons d’autres plots dans un croisement mais notre voie est ouverte. Cela concorde avec les propos de l’un des conducteurs interrogés avant de nous engager.
En dehors du brouillard et de quelques coulées de boue sur la route donnant des airs de film d’horreur à notre avancée, les derniers miles se passent sans problème particulier.
Nous arrivons au camp de nuit au cœur du Sequoia Park. L’homme manœuvre comme un chef et nous pouvons enfin souffler.
Nous sommes à 7000 pieds, il fait frais. C’est une zone blanche, donc sans réseau.
C’est un camp de parc national et ce n’est pas plus mal.
Bon bon bon…. Question… Qui fait vous aux enfants? 😄😄😄😄
Cours… Correcteur de m….. Qui fait cours aux enfants ?
C’est moi :p (pas l’homme quoi 😉 enfin si il aide pour certaines matières qui sont une nébuleuse absolue pour moi ou pour suivre la lutine quand le lutin a besoin d’aide)
assez périlleux pour le trajet ; j’aurai flippé !
bisous babou
ps j’ai remis à nos cousins votre site lican ; donc ne vous étonnez pas si vous recevrez au cas où des messages ; j’en profite pour vous dire que C. a obtenu son diplôme avec mention assez bien ; très content il fête avec ses potes en ville où se sont déroulées ses deux dernières années d’étude ; ne reste plus qu’à chercher du travail!