LICAN

Vous l’attendiez !
Le voici !
Le tout premier billet d’une longue série.

Je vais faire comme d’habitude, pour ceux qui ont déjà suivi nos aventures voyagesques: ça ne vous dépaysera pas sur le style et la forme. Pour les autres, eh bien il vous faudra prendre le train en route comme on dit.

Ce premier billet sera fort long, j’en ai peur. Installez-vous confortablement, c’est parti !

Vendredi 8 – Lundi 11 juillet 2022
Les Instagrameurs ont eu un petit aperçu de ces premiers instants, petits veinards.

Nous avons tout bouclé. La maison, les valises, non sans mal ni sans laisser quelques tâches derrière nous (Merci !!) et nous partons au petit matin, direction Paris.

Nous profitons que nous devons partir de Paris pour assurer un vol direct à notre 4-pat pour visiter la capitale et la faire découvrir aux gnomes, surtout au lutin qui n’y a encore jamais été.

Au programme:
> Les bateaux mouche.
Petite visite par la Seine pour avoir un aperçu de la ville lumière. L’homme et moi nous octroyons une « coupette » de bulles pour fêter ce départ. Les mini Veuve Cliquot me font rire. Je ne savais pas qu’ils en proposaient dans ce format avec les embouts « coupe » qui vont bien (ma belle-sœur adorerait !).

> La Tour Eiffel.
Les palissades de verre érigées autour de la dame de fer nous chagrinent. (mode mamie ON) Je me souviens de cette zone libre d’accès ma bonne dame (mode mamie OFF). Nous pourrons monter au sommet malgré l’annonce initiale de sa fermeture. Tout en haut, petite crise d’appréhension du vertige de notre lutine qui est rapidement réconfortée par son papa puis nous redescendons. Père et fille par l’ascenseur, mère et fils par les escaliers.

> Jardin des plantes.
Nous profitons de voir le parrain de notre lutine pour faire un tour à la galerie de l’évolution. Les enfants sont aux anges. La lutine voulait voir le dodo mais celui-ci est en restauration et il n’est pas sûr qu’il revienne en exposition. Triste.

> Jardins du Luxembourg.
Nous « lâchons » les gnomes dans l’aire ludique où ils se défoulent tandis que les adultes papotent. La lutine est ravie de voir la statue de la liberté, modèle en bronze sculpté par Batholdi, avant de voir celle de NY fans quelques mois.

> Le Sapporo.
Une escapade parisienne ne pouvait être sans une halte rue St Anne et ses restaurants japonnais. Un délice que nous faisons découvrir aux gnomes, qui apprécient ma foi.

Après ces quelques jours de tourisme, nous rejoignons l’hôtel de l’aéroport où nous passerons notre dernière nuit française.

Mardi 12 juillet
Grand départ !
Arrivée matinale à l’aéroport compte-tenu des perturbations actuelles et devant enregistrer notre 4-pat.

La présence de notre 4-pat nous octroie de ne pas faire la queue aux enregistrements classiques et d’avoir tous nos bagages enregistrés avec elle. Le préposé, ayant été volontairement désigné par sa chef pour la relever, se montre conciliant et ne nous fait pas payer les bagages additionnels. Parce que oui, deux bagages dépassaient légèrement le poids autorisé (ce que je suspectais) et j’ai promptement transféré quelques affaires dans un des sacs cabine inutilisé (mais emporté, pas folle la guêpe). Nous avions également les rehausseurs, placés également dans le 2e sac supplémentaire à défaut de sac ad hoc disponible au comptoir.

Nous patientons ensuite devant un petit déjeuner en attendant de pouvoir laisser notre 4-pat entre les mains du personnel, sa cage fermée et sécurisée par des colliers de serrage. De gros câlins et des papouilles puis elle est mise en attente, 2h30 avant notre vol, tandis que nous traversons l’aéroport pour passer la sécurité.

C’est alors le parcours du combattant de la patience qui débute (la zone « jaune », les afficionados de Werber comprendront).

Première attente pour passer le contrôle des papiers puis seconde attente pour la sécurité. Si bien que 30mn après notre installation à la porte, l’embarquement est annoncé. Nous ne nous présenterons qu’à la fin de celui-ci pour nous éviter une troisième attente passive.

Le vol est retardé… En cause une erreur d’assignation de siège ! 1h d’attente (la troisième !) avant de décoller. Nous avons confirmation que notre 4-pat a également bien embarquée.

Le vol de passe, ma foi, sans problème particulier. Les gnomes s’intoxiquent aux écrans, comme nous. Enfin, ce n’est pas tous les jours (on se rassure comme on peut…). Aucun de nous ne dort vraiment. Les gnomes sombrent 30mn avant l’arrivée. Le réveil est difficile. C’est ensuqués et larmoyants de ne pas pouvoir dormir plus longtemps qu’ils attaquent avec nous l’étape ultime du parcours de patience: le passage des formalités américaines !

La préposée nous pose de nombreuses questions:
>La raison de notre séjour,
>La durée de notre séjour,
>Notre circuit,
>Si nous repartirons des USA,
>Comment nous avions géré au niveau de nos emplois et de notre logement,
>Si nous avions des liquidités avec nous.

Le tout pour s’assurer que nous n’envisageons pas d’immigrer illégalement aux US. Bien que titulaire du visa, c’est à ce poste frontière que la décision de nous laisser entrer revient.

Nous obtenons le sésame et allons récupérer nos bagages, posés sur le sol près du tapis, celui-ci ayant été affecté à un autre vol après le notre (et l’attente ayant été ce qu’elle a été…). Notre 4-pat s’y trouve également (!!) C’est moyen. Enfin, elle est heureuse de nous retrouver et nous prenons la route des navettes aéroportuaires pour les hôtels.

Réveillés à 7h, décollés à 14h30 de Paris, arrivés à 16h30 à Los Angeles (soit 1h30 heure de Paris), nous arrivons à l’hôtel à 20h (soit 5h heure de Paris). Une bonne douche, un grignotons et nous voilà sombrer dans le sommeil à un horaire adéquat. Le décalage ne devrait pas être trop compliqué à absorber.

Mercredi 13 juillet
L’horloge biologique étant ce qu’elle est, nous sommes tous réveillés vers 6h30 après une nuit entrecoupée.

Nous prenons un petit déjeuner à l’hôtel, frugal (mais onéreux !) puis l’homme et les gnomes partent chercher notre voiture de location tandis que je ferme les valises.

Le véhicule chargé, un superbe pick-up GMC Canyon rouge vif, nous prenons la route pour le temple de la consommation : Ikea.

Pourquoi ? Il nous fallait aménager le RV. Ne connaissant pas les enseignes US, ni leur qualité, j’ai opté pour le plus simple, connu et regroupant tous les univers, d’autant qu’ils proposent un retrait de commande sur place.

Arrivés en avance, l’équipe nous informe que notre commande est prête mais reste à être scannée, ce qui sera fait sous 1h. Un seul article est manquant: les entonnoirs. Pas un drame !

Nous allons nous poser à un Starbucks jusqu’à recevoir la notification, sous moins de temps que l’heure annoncée. La commande est récupérée et chargée dans le pick-up (ce n’était pas gagné d’avance !) On devient des pro du Tetris entre la préparation des valises et le chargement !

Direction le garage où notre RV a été déposé pour un check-up d’avant départ (tout est ok) puis le hangar de stockage où nous faisons le point avec Tammy, la gérante. Déchargement du pick-up, entassement dans le RV, je rangerai au camping ce soir tandis que les enfants se défouleront dehors, puis pause déjeuner bien méritée.

Dernières formalités, dont le règlement de la taxe automobile roulant (le revendeur avait choisi une taxe de véhicule stocké) et nous voilà à rendre le pick-up (oui c’est moi qui ai conduit le pick-up !).

Un arrêt à « El Super », supermarché hispanique où, ô joie, nous trouvons des fruits et légumes ! Quelques courses de première nécessité plus tard et nous voilà « sur la route » pour rejoindre notre premier camping, un KOA (petite dédicace à ma maman). Les enfants dessinent tranquillement tandis qu’on roule.

Le camp n’est pas transcendant mais a le mérite de proposer toutes les commodités dont une laverie où je pourrais nettoyer notre linge des derniers jours. Je débute le rangement mais la fatigue se faisant sentir, et les enfants s’étant endormis en route, je ne cantonne aux lits et verrais demain pour la suite.

C’était un long billet, je vous avais prévenu. Merci de votre lecture !
Les prochains devraient être moins longs, tout dépendra de ma régularité à les écrire et de ma prolixité à vous les conter.