Las Vegas
Vous l’attendiez, le plébiscitiez même, le voilà, le fameux billet sur Las Vegas ! Ouvrez grands vos yeux, prévoyez de quoi manger, boire et vos larmes artificielles pour hydrater vos yeux et partez à l’assaut de cette lecture qui risque d’être longue !
18 septembre 2022
La ville qui ne dort jamais
La nuit dans notre petit spot offroad s’est bien déroulée. Une voiture est passée, probablement pour rejoindre l’espace effectif du spot, un peu plus loin mais la voie n’était vraiment plus praticable pour nous.
Au matin plusieurs voitures passent et s’enquièrent de notre présence, se demandant si nous avons un problème et s’étonnant même que nous soyons arrivés su loin !
Nous observons le paysage de jours tandis que les enfants discutent des cactus de leur grand-mère maternelle. Selon la lutine, sa mamie collectionne les cactus… Alors pour toi ma chère maman, quelques spécimens…
La sortie du spot est ardue mais l’homme nous ramène sur la voie carrossable sans soucis.
Nous commençons à croiser des casinos avec leur folie des grandeurs, comme celui-ci avec sa montagne russe ! Et nous ne sommes pas encore à Vegas ! Car oui, c’est notre destination pour les prochains jours.
La route défile avec ses zones désertiques. Nous nous exclamons devant une ferme de panneaux solaires où de grands réflecteurs tel les bergers du troupeau intensifient et dispersent les rayons du soleil.
Pause avant d’arriver, pour donner un coup de propre au Lican bien poussiéreux. L’homme en profite pour rajouter du scotch au panneau qui protège la vitre cassée pour éviter les infiltrations. Le Lican a quand même meilleure mine après sa douche ! Nous tentons un passage au Camping World pour faire faire la vidange mais dimanche oblige, la partie service n’est pas ouverte.
Nous décidons de nous poster au Circus Circus, un casino qui propose une zone « enfant », la partie casino étant interdite aux mineurs ! Il y a également un parc pour les RV mais de ce que nous avons pu voir, c’est plus intéressant de résider à l’hôtel.
Nous allons d’abord déjeuner au In-n-Out. Pour la petite histoire, le fondateur de cette chaîne de burgers, le grand oncle de l’actuel CEO, a glissé des messages d’espoirs sur les emballages de ses produits sous formes de versets de la Bible. La tradition se pérennise depuis. Ils s’agit de notes discrètes, sous le gobelet, au bas des emballages des burgers ou au fond des barquettes de frites.
Ce midi nous avons eu : John 3:16; Revelations 3:20 et Proverbs 24:16. Je vous laisse ouvrir votre Bible ou demander à Google (ou Qwant ou Bing ou au prêtre), les paroles d’espoir de notre repas !
Avant de regagner l’hôtel, nous faisons un tour sur le strip, le Las Vegas Boulevard, où les casinos ont pignon sur rue.
En avant la démesure !
Le Caesar Palace, architecture romaine et sa reproduction des plus beaux sites romains: Colisée, fontaine de Trevi…
Le Bellagio, aux lignes simples et luxueuses, avec son étang où les jets d’eau dansent au rythme de la musique.
Le Paris, avec ses reproductions des plus beaux sites de la capitale française: tour Eiffel, Louvre…
Le Venetian, avec son canal, ses gondoles et sa reproduction du pont du Rialto…
Et ce n’est qu’un échantillon de ces palaces jonchant cette rue mythique.
Nous voyons également la tour Trump, dorée… Un côté mégalo non ?
A l’hôtel, nous laissons notre Lican au fond du parking puis nous engageons dans la queue pour le check-in… 45mn plus tard nous pouvons enfin entrer dans notre chambre !
Après une bonne douche et un repos tout relatif, les enfants étant surexcités, nous prenons le bus (ultra climatisé !) pour faire un tour du strip de nuit. Pause au Hausbeer pour dîner. Les enfants s’amusent avec les Jenga géants disposés sur les tables.
Nous prenons le chemin du retour à pieds, longeant les casinos rivalisant tous d’ingéniosité pour attirer le joueur compulsif.
Tout est illuminé.
Nous assistons à un ballet aquatique du Bellagio, superbe, et à l’explosion du volcan du Mirage tout en eau et en feu.
Nous croisons de nombreux personnages déguisés avec lesquels il est possible de se faire prendre en photo moyennant un billet laissé à l’appréciation. Nous croisons plusieurs personnages de films: Freddy, Pennywise, les Avengers, le Joker etc… Puis il y a les demoiselles en tenue de cabaret, string et plumes, soutien-gorge ou cache-tétons, qui aguichent les hommes. L’homme se laisse tenter avec une demoiselle tout de rouge vêtue (pour le peu qu’elle porte…), un loup sur le visage et une cravache en main…
Elle pose avec l’homme, montrant ostensiblement son popotin, puis le fessant avec énergie. Celui-ci est surpris de tant de force dans le geste ! Sa petite revanche.
Nous terminons le trajet en bus.
Alors, pour ceux qui s’interrogeraient, notre 4-pat nous a accompagnée jusque dans la chambre (l’hôtel acceptant les animaux) et nous y attend tranquillement. L’homme va la promener, heureuse de nous retrouver, tandis que les gnomes se préparent pour la nuit. Nous avons une chambre avec deux grands lits doubles. Les enfants s’endorment relativement rapidement.
A son retour, après de longues minutes (je commençais à m’inquiéter), l’homme m’apprend qu’il doit déplacer le Lican. En y passant en faisant son tour avec la 4-pat, il y a vu une note lui enjoignant de se parquer ailleurs ou de partir. Il a donc dû gérer avec la réception. Mais le temps que les différents intervenants – sécurité, réceptionniste, parking grand gabarit – échangent, ça a pris du temps.
Au check-in nous avions précisé être en RV et indiqué être sur le parking extérieur, l’agent de sécurité ayant répondu que c’était ok… Enfin…
La réceptionniste de nuit a donné gracieusement un laisser-passer pour le parking grand gabarit et l’homme va y déplacer notre Lican avant de revenir.
Cette petite « surprise » nocturne a bien pris 2h… C’est donc un homme passablement, mais à raison, agacé qui revient se coucher.
~*~*~ Quelques gouttes dans les yeux, une pause pipi et le rechargement de votre boisson avant de reprendre votre lecture ~*~*~
19 septembre 2022
De Charybde en Scylla
Les enfants réclament un petit déjeuner au lit. Le papa succombe à leurs yeux doux et va quérir la pitance de ses oisillons. Ce sera donc un chocolat chaud, un jus de fruit et une viennoiseries du Starbuck présent dans la galerie commerciale du Circus Circus.
Nous décidons de profiter de l’ensemble aquatique de l’hôtel. Installés à l’ombre d’une tonnelle, les enfants vont s’ébattre dans les jeux d’eau. A plusieurs reprises, ils vont voir si les toboggans sont ouverts mais non. Nous apprendrons plus tard qu’ils ne seront pas ouvert de la journée. Lundi ? Manque de personnel ? Nous ne le savons pas. C’est dommage, c’était un point qui avait fait pencher la balance en faveur de l’hôtel plutôt que du RV Park.
Ils demandent alors à aller dans la piscine classique mais n’y restent pas longtemps. Trop froide.
Nous retournons à la chambre en passant d’abord par le dôme, un parc d’attraction en intérieur. Il s’agit d’une zone semblable à une fête foraine avec attractions et stands.
L’accès aux attractions est prohibitifs et les stands se jouent avec une carte contenant des crédits.
Les enfants s’extasient et s’impatientent.
Nous leur avons raconté qu’à l’époque où, adolescente, j’étais venue j’avais pu jouer à des stands de fêtes foraine, au-dessus du casino, avec mon frère, tandis que nos parents jouaient aux machines à sous. C’est aussi la raison qui nous a fait aller dans ce casino, la présence de cette salle pour les enfants où nous leur avons promis qu’ils iraient dans la soirée.
Mais avant de faire sauter la banque, nous décidons d’aller à la découverte des diverses attractions gratuites des autres casinos. Je précise gratuites car à l’instar du dôme au Circus Circus, les autres casinos proposent des attractions payantes à un tarif tout aussi prohibitif. Parmi ces attractions (que nous ne ferons pas), l’exposition des corps humains écorchés au Bally’s, un récif de requin au Mandalay Bay, un habitat de dauphins au Mirage…
Première étape, l’aquarium d’eau de mer du Mirage. Une entrée toute en verrière, pourvue d’une multitudes d’orchidées et de bassins nous accueille.
Nous nous égarons d’abord en suivant le « Dolphins habitat« , pensant – à tord – que l’aquarium devait se trouver à proximité… Que nenni ! Nous faisons demi-tour et découvrons ledit aquarium derrière la réception. Autant dire que nous ne pouvons pas vraiment nous en approcher ni y rester bien longtemps. Mais ça plaît aux enfants.
L’heure tournant, nous allons déjeuner au Denny’s. Le lutin s’essaie à un jeu de pince et c’est le drame. Forcément la pince n’attrape pas le jouet convoité et le lutin s’effondre en larmes; fatigue, frustration et tristesse faisant un cocktail détonnant !
L’homme décide alors de rentrer avec lui, qu’il puisse se reposer tandis que je continue le tour des attractions gratuites repérées (je soupçonne l’homme d’être également un peu fatigué, nos voisins ayant été particulièrement bruyants, et de vouloir faire une petite sieste).
Étape donc au Forum du Caesar Palace. Je dois avouer que ce lieu est magnifique. L’architecture imitant les palais romains, jusque dans le marbre et les escalators en révolution, est impressionnante. Et ce n’est pas fini. Alors que nous prenons la direction de l’aquarium, encore un, nous traversons la galerie commerciale simulant une rue de l’époque romaine. Tout en trompe l’œil, les boutiques sont surplombées de balcons et un faux ciel nuageux en voute remplace le plafond. On s’y croirait !
Passage par la fontaine des Dieux, où Neptune est entouré de plusieurs Dieux majeurs. Nous y voyons, probablement, Mars et Minerve ainsi que Pégase.
Nous continuons notre virée romaine jusqu’à la prochaine fontaine, celle d’Atlantis où se trouve l’aquarium. Quelques poissons y batifolent. Nous y observons une grande roussette, quelques poissons coralliens et une raie. Nous sommes pile dans les temps pour le show qui se passe à cette fontaine, la chute d’Atlantis.
Des automates représentant le Roi d’Atlantis et ses enfants, une princesse maîtrisant l’eau et un prince maîtrisant le feu, tous deux briguant le trône d’Atlantis et s’affrontant jusqu’à ce que leur père décide de couler Atlantis plutôt que de la voir ravagée par la folie des grandeurs destructrice de ses enfants.
Un show très sympa.
Direction le Flamingo qui propose un habitat aviaire. En effet, nous y voyons, en plein air, dans un grand atrium, des flamants roses mais également diverses espèces de canards et autres volatiles aquatiques.
Rien de réellement extraordinaire.
Nous décidons de rentrer. La lutine en ayant plein les pieds, nous attendons le bus à l’arrêt proche du Flamingo. Malheureusement un troupeau de sexagénaires attend également et c’est un bus déjà bondé qui se présente. Seule une partie de ces récents retraités peut y monter. La chance de monter dans le suivant est tout aussi faible.
Nous décidons donc d’aller jusqu’à l’arrêt suivant.
Nous attendons. Pendant ce temps l’homme m’informe qu’il a été réveillé par deux agents de sécurité frappant à la porte sous prétexte que nous aurions dû quitter l’hôtel aujourd’hui ! Il leur montre la réservation et malgré qu’ils comprennent, ils lui intiment d’aller régler ce problème à la réception. Il réveille donc en sursaut le lutin endormi et va éclaircir ce malentendu.
Le réceptionniste lui explique qu’il y a eu un soucis lors du règlement au check-in, venant d’une panne du terminal, et qu’il doit donc repasser la carte… Seulement, c’est moi qui ait la carte ! Et ils refusent un règlement en espèces…
Le bus ne venant pas – sûrement le traffic – et vu l’urgence, la lutine trouve un regain d’énergie pour terminer le trajet à pieds. C’est donc vingts minutes plus tard que nous arrivons en sueur à la réception où je présente la carte bancaire au réceptionniste. Le montant dû ne s’affiche que brièvement, le temps de voir qu’il est bien au-dessus de celui prévu !
Nous en faisons part à l’employé qui ne veut rien entendre, ni quand je lui fais part de notre mécontentement d’avoir été sortis ainsi de la chambre plutôt que d’avoir été contactés… Il se pare d’un sourire très hypocrite alors qu’il nous répond avec une emphase feinte comprendre mais que nous devrions en référer à un responsable le lendemain. C’est noté…
Retour à la chambre. Là, la clef ne fonctionne pas !
L’homme descend pour en référer à la réception. À son retour, la clef ne fonctionne toujours pas… Passablement agacé, il redescend pour expliquer le soucis d’autant que la 4-pat, restée dans la chambre pendant ce temps, nous entend de l’autre côté et jappe de ne pas nous voir entrer. Retour de l’homme. Une led rouge répond désespérément à l’introduction de la clef. L’homme s’énerve et me demande de descendre à mon tour car il sait qu’il risque de manquer de diplomatie.
Alors que l’ascenseur s’ouvre, je vois arriver par l’escalier une agente de sécurité qui se dirige vers notre couloir. Aurait-elle été alertée par les trop nombreuses tentatives infructueuses d’ouvrir la porte ?
Plutôt que descendre, je la suis et s’adresse à l’homme, ouvre la porte…et repart ! L’homme doit l’interpeller pour lui expliquer que la carte ne fonctionne pas. Elle fait le nécessaire, visiblement un soucis dans l’utilisation de la carte de déblocage, et nous pouvons enfin accéder nous-mêmes à notre chambre !
Autant dire que nous sommes sur les nerfs et qu’une bonne douche s’impose avant de descendre, enfin, s’adonner au vice du jeu. Nous prenons un repas sur le pouce, insipide, et partons au Midway, l’aire en surplomb du casino où se trouvent les stand façon fête foraine pour les enfants.
Et là, c’est le drame ! Le Midway est fermé !! De peu en plus ! La semaine, il ferme plus tôt et aucune indication de ce fait. C’est une employée voyant là déception des enfants devant l’escalier bloqué qui nous l’explique.
Rageux, nous consolons autant que faire se peut nos gnomes dépités. Nous changeons les plans donc.
Pour la gent masculine, ce sera un verre de granité, non alcoolisé. Le barman, à peine un bonjour, exige d’éloigner les enfants du comptoir tel un prêtre ayant vu le diable en personne. Nous nous exécutons. Ce n’est pas la première fois qu’on nous refuse l’accès avec les enfants, cela avait été le cas à Universal quand nous avions voulu boire un verre, par une serveuse désolée pour nous.
On passe sur le côté hypocrite de la chose…
L’homme passe commande puis en avant pour le glacier qui a la préférence de la gent féminine.
Nous voilà rendu devant le glacier… fermé ! Derrière la grille, l’employée est en train de ranger les bacs. L’homme y va au culot et lui demande si elle peut préparer deux glaces pour les enfants. Elle accepte tant que le choix se fait dans les bacs encore présents. Le choix est rapidement fait et nous repartons avec nos coupes passées par la porte de service.
Nous regagnons notre chambre, sévèrement dépités par cette soirée mouvementée et pleines de déceptions. Nos plaisirs glacés en main, nous nous installons dans nos lit et mettons la télé (oui ça fait très Bridget Jones). Au programme, Aquaman. Pas le film du siècle et malgré les coupures pub toutes les 7 minutes, cela plaît aux enfants.
~*~*~ Allez vous dégourdir les jambes, je sens que les fourmis ne vont pas tarder et pensez à mettre quelques gouttes dans vos yeux fatigués de tout ce temps intense passé devant l’écran ~*~*~
20 septembre 2022
Bandit manchot
Dernier jour à Las Vegas. Au matin, l’homme retourne au Lican attendre le garagiste itinérant qui va faire la vidange et que l’homme a réussi à contacter la veille.
Au retour de l’homme, nous descendons faire le check-out. Nous nous dirigeons directement vers les comptoirs, délaissant la file d’attente du check-in. L’employée, blasée, récupère les cartes et prend congé. Je l’arrête dans son élan et demande à voir un responsable en expliquant la raison. L’homme s’étonne de me voir sortir les crocs… Il sait que je peux être piquante mais je monte rarement au créneau. Là, outre être énervée, je sais surtout qu’il est moins à l’aise que moi en anglais. Donc j’ai initié les hostilités.
L’employée sentant notre agacement s’éloigne promptement prévenir un supérieur.
Une jeune femme se présente à nous, sourire de façade en avant, à qui nous expliquons notre mécontentement autant sur la façon dont la sécurité est venue sortir l’homme de la chambre que sur le tarif finalement réglé en total décalage avec celui annoncé à la réservation.
Pour la sécurité, elle nous explique que leur procédure habituelle est d’appeler les clients, de laisser un message, et qu’à défaut de retour de leur part, la sécurité est seule habilitée à aller frapper aux portes des chambres. Soit. Néanmoins elle ne voit pas trace d’un quelconque appel à notre chambre, ni au numéro qu’ils avaient dans notre fiche. Elle se répand en excuses peu crédibles autant auprès de l’homme que du lutin que nous avons décrit comme impressionné et inquiet lors de l’événement.
Pour le tarif, elle nous informe que la réservation ne prend en compte que le coût de la chambre et des taxes mais qu’il faut y ajouter les frais relatifs à la présence du chien et leur Resort Fee, une taxe de séjour ou équivalent. Rien ne l’indiquait !
Elle nous propose un dédommagement pour le préjudice subit mais comme nous n’envisageons ni de rester ni d’aller au dôme, le parc d’attraction, elle retire les frais complémentaires de façon à ce que nous retombions sur le tarif de la réservation.
Ceci étant fait, nous prenons la direction du Starbuck pour un petit déjeuner bien mérité, et faire redescendre la tension.
Après, c’est enfin le grand moment pour les gnomes: nous les amenons au Midway ! Nous leur faisons faire le tour tout en leur expliquant qu’ils auront une carte avec des « crédits » (déjà !) qu’ils devront passer à chaque stand ou jeu qu’ils souhaitent faire tout en leur conseillant de ne pas tout utiliser sur des machines type grappin ou arcade, n’apportant pas la satisfaction d’un lot.
C’est plutôt bien géré, les employées présentes tournent dans la zone pour lancer les activités des stands et s’assurer que tout va bien. Durant le tour, je constate que le « lancer de poulet », auquel j’avais joué et gagné adolescente est encore là, mais fermé !
Nous leur prenons les cartes et les laissons vaquer tandis que nous allons à la rencontre des bandits manchots. Nous choisissons des machines qui donnent au moins le plaisir de mettre des jetons et d’entendre le son caractéristique de ceux-ci lorsqu’on remporte la mise. Parce qu’à l’instar de nombreux casinos d’aujourd’hui, on peut directement jouer avec des billets et/ ou recevoir la mise sous forme d’un ticket à échanger. Ça manque de charme pour les joueurs occasionnels que nous sommes !
Nous montons une fois nous assurer que nos petits joueurs vont bien. Nous les retrouvons à un jeu d’arcade, Jurassic World, où la lutine défend avec brio un convoi des attaques des prédateurs préhistoriques, pour le plus grand plaisir du lutin !
Nous leur rappelons de ne pas tout mettre dans ces jeux et les accompagnons vers les stands où ils débutent une partie de pistolets à eau où le gagnant doit faire exploser un ballon. Ils peuvent jouer à deux. C’est la taille du lot pour le vainqueur qui diffère selon le nombre de joueurs mais les petits lots peuvent ensuite être échangés ! Ils engagent une partie puis une seconde. La lutine repart avec une lune et le lutin avec le Pikachu convoité.
Nous les laissons sur cette victoire. Nous redescendons finir de perdre nos maigres gains, à peine la somme engagée, avant d’aller prendre un verre au bar. Encastrés dans le comptoir se trouvent des écrans proposant divers jeux ! Nous buvons notre bière, fruitée et légère dont nous notons le nom pour la retrouver en magasin. L’homme engage la discussion avec le barman, le même que la veille aux granités et avec lequel il avait discouru sur le français et ses différences selon les régions.
Nous allons récupérer nos enfants au Midway où ils ont gagné plusieurs peluche de façon très équilibrée. Ils ont partagé les gains, c’est top !
Nous faisons deux parties de tir a l’eau avec eux, que l’homme remporte, puis ils enchainent sur une partie de course de chevaux au rythme des balles envoyées dans des trous définissant le nombre de « cases » parcourues pour enfin terminer par le grappin auquel l’homme gagne la mini-peluche que voulait le lutin.
Au bilan: deux coussins peluche (un raton laveur et un cerf-cochon) remportés au lancer de poids sur des ballons, la lune et le Pikachu gagnés lors de notre première venue, deux paresseux remportés par l’homme, un triceratops tout rond et violet gagnée par la lutine à la course de chevaux et le mini-requin du lutin que l’homme à attrapé avec le grappin (« le grappin, le grappin nous choisit » – une carte postale pour celui ou celle qui saura me donner la référence !).
Ce sont donc des lutins ravis avec qui nous quittons le Midway. Alors que nous nous apprêtons à descendre, le spectacle gratuit du Circus Circus, le Circus Act, débute. Et ce sont de vrais artistes de cirque qui viennent sur scène: un clown et un équilibriste.
Vraiment super chouette ! En regardant la programmation, je vois que ce sont plusieurs artistes différents qui se produisent selon les horaires.
De tous les shows gratuits que nous avons pu faire la veille, c’est vraiment celui que j’ai préféré !
On récupère notre Lican et prenons d’abord le chemin du Camping World. L’homme souhaite savoir s’ils peuvent organiser la réparation de la vitre à notre retour. Malheureusement l’employé semble trop occupé par ses papiers en cours pour se bouger et nous demande de repasser lundi… Tant pis ! L’homme tente un autre revendeur agréé, mais celui-ci n’a pas de place avant novembre et le délai de la fenêtre est de 1 à 8 semaines.
Nous nous organiserons donc avec celui de Bakersfield pour faire la réparation de la vitre, à tout le moins.
Après un déjeu-gouter rapide d’une pizza nous stoppons aux boutiques dégriffées pour prendre une paire de baskets au lutin qui a bien grandi depuis notre départ et un pantalon de marche pour moi en prévision de Yellowstone, plus frais à cette période.
Nous ne sommes pas mécontents de quitter Las Vegas. Elle mérite d’être vue mais nous laissera un souvenir mitigé, autant sur l’atmosphère entièrement dans le paraître que sur l’aberration qu’elle représente d’un point de vue écologique et surconsommation.
C’est de nuit que nous arrivons à notre spot de ce soir, à Littlefield à la frontière de l’Arizona. C’est un terrain transformé en terrain de camping sauvage où les voyageurs peuvent se poser une nuit comme plusieurs. L’accès de fait par un chemin de terre mais reste néanmoins praticable pour le Lican.
Une nuit à la belle étoile, telle que nous les aimons.
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Afin de conclure cette série sur Las Vegas, je vous propose notre bilan sur le logement pour ceux voyageant comme nous en RV ou équivalent.
À défaut de tracter une voiture ou d’avoir un moyen de locomotion alternatif permettant de se loger en périphérie et qui ne soit pas un RV (car circulation dense et pas/peu de parking adaptés ni surtout gratuits), je conseillerais de se loger au RV Park du Circus Circus et non à l’hôtel directement.
C’est l’erreur que nous avons fait, en méconnaissance de tous les éléments.
Du peu que nous avons pu en voir, le RV Park est en branchement complet (électricité, eau, eaux usées). Il se trouve à deux pas d’un arrêt de bus ($8 pour 24h), il possède sa propre piscine (toute simple mais largement suffisante pour nos gnomes) et on peut rapidement accéder au casino du Circus Circus.
Quand on a des enfants, ce casino est top avec sa partie Midway (les stands façon fête foraine), surplombant la salle de jeu, où les mineurs peuvent jouer selon un budget choisis, et son Circus Act mettant en scène de vrais artistes. Cela permet de profiter des machines à sous sans avoir à laisser les enfants dans la chambre ni leur acheter le pass à un prix prohibitif pour l’activité proposée par le casino (dont en plus ils pourraient rapidement de lasser et/ ou pourrait ne pas être ouverte en soirée).
Côté hôtel, bien que les chambres du Circus Circus soient très compétitives et correctes, malgré son côté défraîchi (on peut aussi aller dans un casino plus prestigieux, selon ses moyens), attention !
Le prix des chambres est en taux fluctuant, c’est-à-dire qu’il n’est pas le même chaque jour et varie également selon que vous réserviez via leur site ou directement à la réception. À ce tarif s’ajoutent les Resort Fee (un genre de taxe de séjour +/- $35/ nuit), les frais pour l’animal ($25/ nuit) et le prix du parking « grand gabarit » ($20/ nuit, auxquels nous avons échappés) qui ne sont ajoutés qu’au moment du check-in (et sans mention préalable pour notre part). La seule différence avec le RV Park : l’accès au parc aquatique, dont l’attraction principale (les toboggans) était fermée lors de notre venue !
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~*~*~ Merci à tous d’avoir lu ce long billet tant attendu. Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale, faites attention en vous levant, un vertige pourrait vous cueillir ~*~*~
Je vois que depuis notre époque le RV Park de Circus Circus a toujours la côte.
Il y a 30 ans je ne crois pas qu’il y avait une piscine , seule différence.
Votre conclusion sur L’as Vegas rejoint la notre , trop c’est trop .
A voir puis à fuir.
Bonne continuation , milles bisous 😘.
Toy Story?
Gagné ! Tu me donneras ton adresse en mp ou par mail que je poste la carte 😉
et bé que de péripéties il faut l’avoir accroché
bravo à la rédactrice
bisous à vous quatre