Cody
Un résumé de ces deux journées de visite du Buffalo Bill Centrer of the West, la ville de Cody est celle qui a été établie par William F. Cody, plus connu sous le nom de Buffalo Bill.
~*~*~ Allez, vous connaissez la chanson.
Un bon siège, quelques victuailles et on embarque pour cette visite ~*~*~
01 octobre 2022
Buffalo Bill
Après notre petit déjeuner, nous prenons le chemin du centre de Cody.
Le musée regroupe cinq musées en un:
> Un musée autour de la faune sauvage,
> Un autour de la vie de William Cody,
> Un sur les indiens,
> Un sur l’art contemporain et,
> Un musée des armes à feu.
Nous commençons par celui sur la faune sauvage.
La plupart des animaux exposés sont empaillés par un taxidermiste. Même si je ne suis pas fan de ce concept, il faut avouer que l’homme est un artiste et que les animaux sont excellemment mis en valeur dans des scènes quotidiennes.
Le musée en lui-même est très intéressant et ludique, comme souvent. D’ailleurs un livret est à disposition des enfants pour y embosser les sections parcourues à l’aide d’appareils présents dans les salles. Des zones montrent la vie sous terre, les terriers de diverses espèces, ou encore des tableaux permettent d’écourter les cris des différents animaux et même une partie sur les fossiles retrouvés dans la région (devinez qui est en joie de voir des squelettes de dinosaures…).
Les salles se succèdent alors que nous descendons doucement dans les profondeurs du bâtiments. Un circuit bien rodé.
Nous découvrons une zone « laboratoire » où les enfants peuvent observer aux microscopes électroniques les poils de différents animaux ou toucher les cornes/ bois d’autres. La paillasse de laboratoire est géniale, en résine dans laquelle fleurs et insectes sont coulés. J’adore le style !
La zone des oiseaux présente un nid d’aigle dans lequel les enfants doivent retrouver les restes des repas afin d’en apprendre plus sur son alimentation.
Adjacent à cette salle se trouve le laboratoire où les équipes et les volontaires viennent enrichir les données sur les espèces présentées.
Nous remontons par le sous-sol où se situe la bibliothèque, à l’ancienne présentant de nombreux ouvrages.
Puis nous arrivons près du tableau des bandits les plus recherchés. Jessie James, Butch Cassidy et j’en passe.
Enfin nous remontons et arrivons au bout de la salle consacrée à Buffalo Bill. Nous décidons d’aller déjeuner avant de revenir visiter cette partie.
Un déjeuner plus tard, nous continuons notre visite. Nous découvrons la vie de William F. Cody, soldat aguerri de la guerre de sécession qui a grimpé les échelons et prouvé son héroïsme, pionnier de la ville éponyme et chasseur aguerri ayant œuvré pour les populations indiennes locales.
Plusieurs spectacles ont été monté sur ses aventures, créant ainsi le personnage de Buffalo Bill, joué par d’autres acteurs jusqu’à ce que le créateur du spectacle « Buffalo Bill Combination » demande à William Cody de jouer son propre rôle.
La légende était née !
Pris par les feux de la rampe, William Cody aka Buffo Bill, a monté sa propre troupe et son show, le Wild Wild West. Une carrière internationale, un spectacle que plébiscitait les têtes couronnées et gouvernements Européens. Il faut dire que ce show mettait en scène plus de 700 acteurs. Il présentait des indiens, des cowboy, des militaires, des chevaux, des bisons pour des représentations de tir, de chasse, de lasso, de reconstitution de bataille avec les indiens ou d’attaques de diligence. Un sacré phénomène comme les images d’archive nous le montre.
Les visites sont denses. Nous terminons la journées sur ces deux salles riches d’informations.
Après quelques courses rapides, nous rejoignons le camping à proximité où nous sommes reçus par des petites vieilles charmantes.
La soirée se termine par le visionnage de The Sea Beast (la bête de la mer, littéralement) que nous regardons en VO. Un dessin animé plein de bons sentiments et d’humour. Très sympa.
~*~*~ Petite pause pour ravitailler, mais rapide pour ne pas perdre le fil ~*~*~
02 octobre 2022
Bang Bang
Aujourd’hui nous retournons au musée où nous débutons par la partie sur les indiens. Nous découvrons comment ces populations migraient, leurs modes de vie, leur art, le tissage des perles, le commerce avec les « hommes blancs » dont les fameuses perles. Je suis d’ailleurs admirative devant le tissage de celle-ci et la quantité de perles utilisées. Quelle patience !
Nous découvrons que les femmes étaient en charge d’organiser les migrations d’un camp à l’autre, montrer/ démonter les tipis (ce qu’elles apprenaient dès petite), préparer les affaires etc… C’est très bien documenté. Des scénettes viennent imager les explications données et des vitrines exposent les outils, créations, vêtements de ces populations. Une reconstitution d’un camp avec un tipi d’époque, un des derniers encore en état, est impressionnante.
Nous poursuivons avec la salle sur l’art contemporain. Changement complet d’univers… Silence et lenteur sont les mots d’ordre difficile à tenir pour nos gnomes turbulents. La salle présente des sculptures et des tableaux autour de la thématique du Far West. Certaines peintures sont hyperréalistes, d’autres très abstraites. De même pour les sculptures.
Une zone est dédié aux ouvrages artistiques et les jeunes artistes en herbe peuvent y décorer leur propre carte postale. Mes lutins s’y essaient. Je dégotte aussi un livre sur les couleurs primaires et leurs mélange avec des petites souris pour expliquer aux enfants. Je le lis à mon lutin enthousiaste et le prend en photo pour le réutiliser plus tard.
Enfin, nous accédons à la dernière salle. Il s’agit de l’exposition d’armes. Il s’agit de la plus grande collection d’armes à feu des USA. Et on peut dire qu’il y en a des armes ! A l’instar des autres salles, celle-ci est également très bien faite. Les enfants peuvent s’essayer à la chasse au trésor où ils doivent retrouver des armes exposées sur la base d’un détail. Le lutin est très motivé !
L’exposition est organisée de façon à présenter une rétrospective des armes au fil du temps, leur utilisation dans l’histoire (notamment les différentes armes classées selon les combats où elles ont sévie), leur fabrication avec la reproduction d’une chaîne de montage, les armes atypiques, le sport et des activités interactives ainsi qu’une « armothèque » au sous-sol.
Nous découvrons le plus petit revolver du monde, grâce à la chasse au trésor du lutin. En effet, nous l’avons presque manqué. Heureusement que le lutin était attentif ! Vous constaterez qu’il fallait avoir une bonne vue.
Nous restons étonnés face aux armes en impression 3D, dont il existe de nombreux fichiers pour les réaliser et qui posent question sur leur legalité (notamment du fait de leur indétectabilité).
Nous parcourons la zone interactive qui permet d’évaluer les différents types de viseurs ou de comprendre ce qu’est la balistique et comment une arme peut être identifiée par les marques que celle-ci provoque sur les balles, uniques à l’instar de nos empreintes digitales ou encore de savoir se positionner pour tirer. L’homme s’essaie à quelques tirs « laser » sur un jeu de foire, avec succès. D’autres activités interactives étaient fermées, fin de haute saison oblige.
Au-delà de ce que les armes peuvent inspirer, c’est une exposition impressionnante et très instructive.
C’est sur cette salle que nous quittons le Buffalo Bill Center of the West pour prendre un goûter chez Granny’s (« mamie ») repéré par l’homme. Vu notre horaire tardif nous côtoyons les dineurs précoces, ici le repas du soir étant pris autour de 18h. Les gauffres et pancakes sont XXL, nous avons omis le paramètre « USA » dans notre lecture du menu. Nous emportons les restes.
Pour ce soir, nous retournons au Buffalo Bill State Park où nous avions été l’avant-veille.
~*~*~ Merci de votre lecture assidue.
J’adore cette dernière photo, soit dit en passant. Pas vous ?
Vous pouvez reprendre une activité normale. ~*~*~
désolée j’avais zappé cette lecture
le lutin passionné !
pas toujours simple de tenir des enfants en éveil dans ce style de visite
biz