Route 66

17 octobre 2022

Au réveil les enfants vaquent à leurs aventures, comme ils les appellent tandis que nous nous préparons à quitter notre spot. A leur retour, ils nous montrent leur trouvaille, un fer à cheval. Signe de chance ? C’est l’occasion de se renseigner sur l’origine de ce symbole.

Rien de vraiment clair mais plutôt un ensemble de croyances résumé dans cette simple affirmation.
D’abord signe de richesse, car seuls les plus riches ferraient leurs chevaux et que les fers mal fixés que trouvaient les paysans pouvaient se revendre au forgeron pour quelques argent, son aura s’est élargi à l’éloignement du malin en raison de sa forme qui paraît les cornes du diable et de ses propriétés propres à la magie (fer, métal magique, et les sept clous de fixation) mais aussi d’une petite anecdote que je vous conte de ce pas.

La légende voudrait que le diable grimé demande un jour à un forgeron de lui mettre des fers. Voyant les sabots dudit personnage, le forgeron impose à l’homme d’être enchaîné au mur comme les chevaux que l’on ferre (à malin, malin et demi !). Le diable ne supportant pas la douleur de la pose supplie le forgeron de le laisser partir, ce dernier accepte seulement si le diable promet de ne jamais ennuyer celleux dont un fer à cheval ornerait la maison.

J’aime cette anecdote !

Sa force n’est cependant active qu’en respectant certaines règles à savoir ne jamais utiliser les trous des clous pour le fixer ou encore le fixer les pointes vers le haut.

Quoiqu’il en soit, nous le gardons.

Nous décidons de bypasser le désert et de tenter le passage par la Route 66, mythique. Première route à relier l’est à l’ouest à la célébrité grandissante et qui, avec la multiplication des autoroutes, a été oubliée. Seules quelques portions restent accessibles dans cette partie du pays.

Nous débutons par Williams, porte de la route 66 sur le Grand Canyon.

Oh, c’est gudule !

Également une des gares qui desservait ce dernier. Une locomotive est exposée, pour le plus grand plaisir du lutin.

Nous alternons ensuite entre la I40 et la route 66. A l’une des sortie, nous voilà face à un Sheriff bloquant la sortie de l’autoroute. De ce qu’il nous explique, des travaux ont court et ils doivent évacuer des gravats. Il bloqué donc la voie pour faciliter le passage du camion de déblayage. Nous patientons donc.

En étudiant la route, l’homme avait lu que la ville de Peach Springs était la ville qui – visiblement – avait été prise pour modèle pour Radiator Springs dans Cars. Malheureusement cette ville n’a rien qui nous rappelle celle du dessin animé.

Je suis étonnée.
Vous le savez, je n’aime pas rester sur une inconnue alors je cherche et je fais comme ma maman à vous livrer quelques infos.

Ô Saint Routard

Moi ce n’est pas le routard mais sa version 2.0, le Nain Ternette. Je t’aime maman.

En effet, Peach Springs correspondrait à la ville que décrit Sally lorsqu’elle explique l’histoire de la ville, et qu’une carte apparaît alors à l’écran. Néanmoins, Radiator Springs ne symbolise aucune ville en particulier mais l’ensemble des villes de cette partie de la route 66. Pour préparer son film d’animation, le réalisateur aurait commandé une enquête auprès des villes et commerces de cette portion de la route 66 pour comprendre l’impact de l’arrivée de l’autoroute après que cette voie ait connu la gloire.
Les personnages et lieux – entendez les commerces – sont tous inspirés de ces personnes et lieux interviewés.

D’ailleurs, nous poursuivons notre route et faisons halte dans un magasin de souvenir, le Hackleberry General Store, qui a fortement inspiré le magasin de Lizzie dans le film (vous savez cette voiture trèèèèèèèèèèès ancienne qui colle des stickers à tous les touristes ?).

La déco est surchargée. Dans le bon sens du terme. Intérieur comme extérieur. Vieilles voitures et autres vieux équipements jonchent le terrain alentour. Les gnomes y fouinent et furètent.

A l’intérieur, les yeux cherchent où se poser tellement il y a de détails à observer. Des billets et des plaques du monde entier laissés par des touristes tapissent le plafond.

Un décor à l’honneur du King semblable à un mausolée. Des bricoles souvenirs dans tous les coins.

Même les WC n’y échappent pas, la belle Marylin est à l’honneur chez les d ames tandis que, très cliché, des photos de femmes plus ou moins dénudées habillent les murs de ceux des hommes.
C’est riche.

Nous sommes heureux de cette découverte.

Nous poursuivons notre chemin et reprenons la I40. Nous dejeu-goûtons à La Catrina, un restaurant Mexicain au décor digne de « Coco« . Super chouette et pas mauvais du tout.

Avant de rejoindre le camp de ce soir, nous avons notre moment Walmart avec l’homme. A la sortie, nous nous plions volontiers à la rituelle vérification du ticket. C’est une pratique courante ici qui diffère de chez nous. A la sortie, un employé scrute les caddie et le ticket. Que vérifie-t-il en réalité ? Je ne sais pas. Probablement a-t-il l’œil tant pour la cohérence du volume du caddie avec le montant du ticket que pour repérer certains articles, ceux présentés après les caisses peut-être, et vérifier qu’ils ont bien été payés.

Le KOA étant plein, nous nous rabattons pour la nuit sur le Sunrise RV Park de Kingman.

Commentaires

  1. J adore la legende du fer

  2. Cette journée a du plaire aux enfants! Les enfants auraient adoré marcher sur les traces de Cars et manger dans un resto à la Coco 😀

  3. j’ai compris que les enfants ont eu plein les yeux ; une vraie brocante ! bisous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *