La vie ailleurs
09 septembre 2022
Au matin, nous avançons les leçons. La « reprise » est dure mais chacun y met du sien et c’est une bonne séance.
Tandis que les enfants jouent aux Playmobil, l’homme organise nos prochains jours et je prépare mes prochaines séances d’instruction. Jusqu’ici je travaillais un peu en freestyle avec en support les cahiers des années scolaires mais pour y voir plus clair, ne rien oublier, assurer une progression et pouvoir me partager entre les deux, j’ai besoin de poser sur papier un emploi du temps type avec des moments d’autonomie pour chacun me permettant de travailler avec l’autre. Pour ce qui est des supports, je cherche aussi de quoi diversifier.
La pluie s’invite alors que nous partons en fin d’après-midi pour un tour sur Sunset Boulevard (qui ne nous laisse pas un souvenir impérissable) puis dans Beverly Hills. De très grosses propriétés, entourées de murs ou de haies masquant la vue, et pourvues d’interphone pour y entrer. Les propriétés sont toutes proches les unes des autres, ça manque d’intimité. C’est un tour à l’aveuglette, au fil de l’instinct de l’homme sans carte des maisons des stars.
Dommage, j’aurais bien aimé savoir.
Nous continuons notre chemin par Mulholland Drive, route panoramique surplombant Los Angeles. Quelques très grosses propriétés, à flanc de falaise sont présentes par endroit. Enfin, nous sommes ralentis par des routes fermées et des bouchons. On découvrira qu’au Greek Theater, dans Griffith Park, se tient un concert. D’où le monde ! Comme dit l’homme, il a encore bien choisi son jour !
Nous finirons par accéder au Griffith Observatory, observatoire qu’un professeur du secondaire de l’homme avait en photo et avait motivé les élèves à aller voir s’ils en avaient l’occasion un jour.
Du parking de celui-ci, une superbe vue sur le panneau Hollywood que, malgré la nuit tombante, l’homme arrive à photographier ainsi qu’une superbe vue sur la ville.
L’observatoire est magnifique. Le pendule de Foucault nous accueille puis de petites alcôves expliquent les différents phénomènes astronomiques: les saisons, l’alternance jour/ nuit, les marées, les éclipses… Autant d’occasions d’instruire nos gnomes avec des supports instructifs.
Dès équipements d’observation du soleil permettent de voir notre astre selon différentes présentations. S’agissant d’une observation en temps réelle, nous ne pourrons les utiliser (bah oui, il fait nuit !).
Un tableau périodique des éléments géant est présenté avec, dans chaque case, un représentant de l’élément (sauf ceux radioactifs hein). J’adore !
Un système de lumières permet de mettre en évidence certains éléments selon l’origine choisie: le Big Bang, les êtres humains, l’atmosphère terrestre, etc…
Nous nous engageons ensuite dans le planétarium où le programme « signs of life » (signes de vie) est diffusé. Je fais la traduction à la lutine tandis que l’homme s’occupe du lutin.
La diffusion est très prenante, didactique et instructive.
Après un rappel de ce qui caractérise toute vie (un milieu (liquide) capable de transporter les molécules, des matières premières, de l’énergie), que la vie peut exister dans des conditions extrêmes (fosses, volcans, glace…) et de ce qui a fait de la Terre une planète de vie (distance du soleil, atmosphère, présence d’eau), nous découvrons quelles planètes sont de bonnes potentielles pour héberger (ou avoir hébergé) la vie en raison de leurs caractéristiques proches de celles de la Terre.
C’est le cas notamment des lunes de Jupiter, Europa – en raison de la présence d’un océan sous la surface glacée – et de Titan – en raison de son atmosphère proche de celle de la Terre et de son océan de méthane liquide. Une expédition est en préparation pour aller l’explorer d’ailleurs. Dans le cas de cette prochaine expédition, la recherche de traces de vie prendrait la forme de prélèvements et de recherche de micro-organismes, quelques qu’ils soient.
À l’échelle plus lointaine, la narratrice nous rappelle que chaque étoile est un soleil et nous montre quelques étoiles qui, en raison de leur environnement en observation a l’oeil nu, pourraient être de potentiel soleil abritant un système de planètes. En prenant l’exemple d’un système solaire voisin du nôtre, il nous est rappelé que les observations actuelles faites au télescope correspondraient à l’état de la planète telle qu’elle était il y a autant d’années que sa distance (se comptant en années lumières hein) et que donc si une planète habitée à 5 milliard d’années lumière de nous observait la Terre aujourd’hui, ils la verraient telle qu’elle était il y a 5 milliard d’années. C’est à dire, sans vie !
Aussi, il nous est narré que la vie des autres planètes pourrait prendre différents aspects en raison de son adaptation à son environnement de développement.
La séance se conclue sur la sonde envoyée dans l’espace avec un enregistrement destiné aux autres mondes avec la présentation de la Terre.
C’etait un excellent moment que nous avons tous passé.
Au retour, nous mettons Top Gun Maverick. Un autre bon moment, dans un autre genre qui plaît autant au fan de Top Gun qu’à ses héritiers.
Griffith observatory :
Bravo à notre narratrice pour ces explications techniques et très intéressantes.
Bravo a ce prof qui a su aiguiser la curiosité de ses élèves , dont l’homme qui 20 ans après s’en ai rappelé et vous y a emmené.
j’avais déjà le même ressenti depuis l’aggravation de la climatologie sur l’avenir de la planète qu’elle avait une durée de vie point barre
Rien n’est hélas éternel
bisous